Milos: « Je dois être plus décisif »

« Je dois être plus décisif »
28 septembre 2005 - Rédaction du journal BUT!

A lire dans BUT! Nantes cette semaine
Milos Dimitrijevic s’est vu confier les clés du jeu nantais. A 21 ans, le milieu serbo-monténégrin veut s’installer durablement dans le onze type de Serge Le Dizet. Avec l’espoir de porter un jour le maillot de sa sélection nationale.

Milos Dimitrijevic, comment expliquez-vous l’irrégularité de votre équipe, capable du meilleur comme du pire depuis le début de la saison ?
C’est vrai que l’on est inconstants. On arrive à faire de bons matchs mais, ensuite, on enchaîne avec de mauvaises prestations. En fait, on a du mal à cerner le vrai visage de cette équipe. On a le sentiment qu’il faut qu’on se retrouve dos au mur pour être performants. A chaque fois qu’on est dans la difficulté, on est meilleurs.

Les leçons de la saison passée ont-elles été retenues ?
Ce qui est paradoxal, c’est qu’on est capables de faire de bonnes productions, comme face à Toulouse (ndlr : 2-0, 7e journée) par exemple, et trois jours plus tard de sombrer à Sochaux (0-1, 8e j.). Dans le Doubs, inconsciemment, on s’est sans doute relâchés. Ce n’est pas normal. On ne devrait pas avoir besoin de piqûre de rappel. On a vu comment c’était la saison dernière. Nous sommes des compétiteurs, nous jouons en L1 et vu la série qui nous attend (après Lyon, le FCNA se déplace à Paris puis accueille Saint Etienne), on doit se montrer plus constants. Maintenant, on va voir ce qu’on a dans le ventre.

A titre personnel, vous vous affirmez comme un titulaire en puissance. Comment jugez-vous votre début de saison ?
Au départ, ce n’était pas évident, car je n’ai pas beaucoup joué. J’étais remplaçant, même si c’est déjà bien d’être dans le groupe. Ensuite, mes prestations ont correspondu à celles de l’équipe, avec du très bon et du moins bon. A Sochaux, j’ai sombré, comme l’équipe. Je dois gagner en régularité. Cela ne peut venir qu’avec l’accumulation des matches. Pour être bon, j’ai besoin de confiance, comme contre Toulouse, où j’ai pris des risques parce qu’on a joué assez libérés.

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