- Nico56Fondateur
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Nantes penche à gauche mais conclut à droite
Ven 25 Nov 2005, 20:32
Football : Nantes penche à gauche et conclut à droite
Jean-Jacques Pierre, de face, et Nicolas Savinaud, ici de dos, ont dépanné au poste de latéral droit, où leur qualité technique leur a permis de délivrer des passes décisives. Mais ils ne souhaitent pas prolonger trop longtemps l'expérience, s'estimant plus utiles à d'autres postes. Tout le paradoxe nantais d'un flanc droit intermittent mais aussi décisif.
Traditionnellement, le jeu sur les côtés constitue l'un des ingrédients majeurs de ce « style » nantais, dont on ne sait plus s'il demeure aujourd'hui d'actualité. Une chose est sûre : si cette saison le jeu passe beaucoup à gauche, l'efficacité, elle, passe plutôt par le côté droit. Radiographie d'un nouveau paradoxe nantais.
Quitte à démentir une idée couramment admise, les statistiques, elles, ne font pas dans le sentiment : sur les 14 buts marqués par le FC Nantes, 7 ont été conclus ou initiés à droite, contre 2 seulement à gauche... Pourtant, le jeu passe beaucoup à gauche, grâce à l'activité de Signorino, et à son entente d'abord avec Mhadhbi, et aujourd'hui avec Capoue. Et au Parc, le PSG a bien laissé un joueur (Landrin) occupé à bloquer ce côté, identifié dangereux par les adversaires. Serge Le Dizet lui-même s'avoue étonné en lâchant sobrement : « Ça me semble paradoxal. »
Quelles explications dès lors trouver à ces statistiques ? Déjà, ces observations tiennent en partie au début de saison particulièrement réussi de Faé en tant que milieu droit. Ce qui demande confirmation... Concernant Mhadhbi, Serge Le Dizet lui reproche « d'animer à 30-40 mètres du but, alors que ce serait plus dangereux plus près du but adverse ». Franck Signorino, comme à l'accoutumée, ne se cache derrière son pied... droit et se livre à une auto-critique raisonnée : « Je pense avoir rempli mon contrat défensivement (NDLR : la majorité des buts encaissés par le FC Nantes passe également par le côté droit de la défense jaune et verte), mais je dois encore progresser dans le dernier geste, la bonne passe. En venant ici, je savais qu'il s'agirait du plus gros chantier à ouvrir. » Il faut également reconnaître, à la décharge de l'ancien Messin, que l'incapacité des autres gauchers de l'effectif devant lui au milieu ne contribue pas à le placer dans les meilleures dispositions.
Même s'il n'a pas la même appétence pour le poste de latéral, le droitier Jean-Jacques Pierre a lui été auteur du centre décisif contre Lyon en Coupe de la Ligue. Pragmatique, il remarque déjà « qu'au coup d'envoi, il y a 9 droitiers pour 2 gauchers. Il n'est pas illogique d'avoir tendance à revenir de ce côté. Et aussi, l'abattage que peut avoir notre flanc gauche, permet également de libérer des espaces à l'opposé. » Un avis partagé par Nicolas Savinaud qui tient à souligner « qu'à part Franck Signorino, nous n'avons aucun latéral de métier. Sa percussion est utile, et peut amener à renverser le jeu. Mais cela dépend de l'adversaire. Et surtout, nous cherchons à marquer, peu importe le côté ! »
Défavorables aux gauchers, les statistiques pourraient bien retrouver un certain équilibre. Sur les deux dernières rencontres, Signorino a marqué une fois, et offert à Marseille la meilleure occasion du match côté canari. « Je commence à toucher la récompense de mes efforts, mais il y a encore du boulot... » L'émulation interne ne peut être que positive pour le collectif !
Vincent BESNARD.
http://www.nantes.maville.com/actu/Detail.asp?idDOC=265568&idCLA=47
Jean-Jacques Pierre, de face, et Nicolas Savinaud, ici de dos, ont dépanné au poste de latéral droit, où leur qualité technique leur a permis de délivrer des passes décisives. Mais ils ne souhaitent pas prolonger trop longtemps l'expérience, s'estimant plus utiles à d'autres postes. Tout le paradoxe nantais d'un flanc droit intermittent mais aussi décisif.
Traditionnellement, le jeu sur les côtés constitue l'un des ingrédients majeurs de ce « style » nantais, dont on ne sait plus s'il demeure aujourd'hui d'actualité. Une chose est sûre : si cette saison le jeu passe beaucoup à gauche, l'efficacité, elle, passe plutôt par le côté droit. Radiographie d'un nouveau paradoxe nantais.
Quitte à démentir une idée couramment admise, les statistiques, elles, ne font pas dans le sentiment : sur les 14 buts marqués par le FC Nantes, 7 ont été conclus ou initiés à droite, contre 2 seulement à gauche... Pourtant, le jeu passe beaucoup à gauche, grâce à l'activité de Signorino, et à son entente d'abord avec Mhadhbi, et aujourd'hui avec Capoue. Et au Parc, le PSG a bien laissé un joueur (Landrin) occupé à bloquer ce côté, identifié dangereux par les adversaires. Serge Le Dizet lui-même s'avoue étonné en lâchant sobrement : « Ça me semble paradoxal. »
Quelles explications dès lors trouver à ces statistiques ? Déjà, ces observations tiennent en partie au début de saison particulièrement réussi de Faé en tant que milieu droit. Ce qui demande confirmation... Concernant Mhadhbi, Serge Le Dizet lui reproche « d'animer à 30-40 mètres du but, alors que ce serait plus dangereux plus près du but adverse ». Franck Signorino, comme à l'accoutumée, ne se cache derrière son pied... droit et se livre à une auto-critique raisonnée : « Je pense avoir rempli mon contrat défensivement (NDLR : la majorité des buts encaissés par le FC Nantes passe également par le côté droit de la défense jaune et verte), mais je dois encore progresser dans le dernier geste, la bonne passe. En venant ici, je savais qu'il s'agirait du plus gros chantier à ouvrir. » Il faut également reconnaître, à la décharge de l'ancien Messin, que l'incapacité des autres gauchers de l'effectif devant lui au milieu ne contribue pas à le placer dans les meilleures dispositions.
Même s'il n'a pas la même appétence pour le poste de latéral, le droitier Jean-Jacques Pierre a lui été auteur du centre décisif contre Lyon en Coupe de la Ligue. Pragmatique, il remarque déjà « qu'au coup d'envoi, il y a 9 droitiers pour 2 gauchers. Il n'est pas illogique d'avoir tendance à revenir de ce côté. Et aussi, l'abattage que peut avoir notre flanc gauche, permet également de libérer des espaces à l'opposé. » Un avis partagé par Nicolas Savinaud qui tient à souligner « qu'à part Franck Signorino, nous n'avons aucun latéral de métier. Sa percussion est utile, et peut amener à renverser le jeu. Mais cela dépend de l'adversaire. Et surtout, nous cherchons à marquer, peu importe le côté ! »
Défavorables aux gauchers, les statistiques pourraient bien retrouver un certain équilibre. Sur les deux dernières rencontres, Signorino a marqué une fois, et offert à Marseille la meilleure occasion du match côté canari. « Je commence à toucher la récompense de mes efforts, mais il y a encore du boulot... » L'émulation interne ne peut être que positive pour le collectif !
Vincent BESNARD.
http://www.nantes.maville.com/actu/Detail.asp?idDOC=265568&idCLA=47
- Parmi ces 3 spécimens , qui est le plus mauvais latéral gauche que Nantes ait connu ces 10 dernières saisons?
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