- donzelotInvité
« Je ne vais pas quitter le navire »
Ven 05 Jan 2007, 20:33
NANTES / FRANCK SIGNORINO :
« Je ne vais pas quitter le navire »
vendredi 05 janvier 2007 - 14 h 47 - Aurélien CANOT
PANORAMIC
Franck Signorino n’est pas du genre à quitter un club en péril. Malgré l’intérêt de Lens, le latéral devrait donc rester à Nantes jusqu’à la fin de la saison. Il sera alors temps de reparler avenir.
Franck Signorino, Lens semble intéressé par vos services. Avant toute chose, est-ce un club qui vous plait ?
Je n’ai pas eu les Lensois au téléphone. J’ai uniquement eu des agents qui m’ont appelé pour me dire que Lens serait éventuellement intéressé par mon profil. Je veux donc mettre une chose au clair : je n’ai jamais eu Lens directement. Ensuite, pour répondre à la question, Lens est bien sûr un club intéressant. Mais ce n’est pas ma priorité pour l’instant. Ma priorité est le FC Nantes. Je suis sous contrat et je me vois mal partir alors que le club est dans une mauvaise passe et que nous nous battons contre la relégation. Ma tête est à Nantes et pas ailleurs. Je voulais que ce soit clair car j’ai lu beaucoup de choses par rapport à ça.
Votre état d’esprit est donc de sortir Nantes de la tête de l’eau avant d’éventuellement partir en fin de saison ?
Voilà. Je ne pense pas au Mercato. Je n’y pensais déjà pas avant et je n’y pense toujours pas. D’une, je n’ai pas eu de contacts concrets ni de propositions. De deux, j’ai vu les dirigeants de Nantes qui comptent sur moi pour cette deuxième partie de saison. Vis-à-vis de mes coéquipiers, du club et des supporters, je me vois mal abandonner le navire dans cette période-là.
L’intérêt d’un club comme Lens est-il symbolique pour vous d’un bon début de saison de votre part ?
C’est flatteur. Maintenant, de là à dire que j’ai fait un bon début de saison, je ne sais pas. J’ai quand même eu des soucis physiques qui m’ont empêché d’enchaîner les matchs. J’ai même dû sortir plusieurs fois avant la fin : je ne m’entraînais pas la semaine et je jouais le week-end. J’ai eu quelques pépins physiques durant cette première partie de saison qui m’ont empêché de jouer au maximum de mes possibilités.
« Ça ne sert à rien de se faire des films »
Cela a dû être frustrant pour vous qui aviez réussi une grosse première saison…
C’est vrai que cela s’est très bien passé et j’en suis très heureux. C’est peut-être pour ça que mon nom a été cité dans deux ou trois clubs de L1. Maintenant, être cité, cela ne veut rien dire tant qu’il n’y a pas d’approche concrète ou de proposition de ces clubs-là. Vous pouvez faire de bons matchs et tabler sur des prévisions de carrière, tant qu’il n’y a rien de concret, il faut continuer à travailler et ne pas se poser de questions. Quand votre nom est cité un peu partout, on a vite la tête qui tourne. Mais tant qu’il n’y a rien, ça ne sert à rien de se faire des films.
Avez-vous eu également la sensation de franchir un palier dès cette première saison ?
C’est vrai que j’ai progressé. Sur le plan offensif notamment. Dans la construction du jeu, dans ce que j’appelle le jeu de passes. C’est sûr que j’ai passé un palier. Mais c’est aussi pour ça que j’avais quitté Metz. Je savais que l’école nantaise était vachement basée sur le jeu offensif et léché. C’est dans cette perspective que j’étais venu et je suis effectivement content de ma progression durant la première année de mon contrat.
Avez-vous toujours eu cette mentalité qui consiste à ne pas quitter un club tant qu’il n’est pas sauvé ou est-ce nouveau aussi ?
Le club ne va pas bien en ce moment. Et j’ai participé en ce début de saison à ce que le club en soit là. Comme chacun de l’équipe, j’ai ma part de responsabilités. Je n’ai donc pas envie de lâcher le club dans ces moments-là, ça serait mal perçu. Et puis ce n’est pas ma conception d’une équipe : on doit être là dans les bons comme dans les mauvais moments. Il faut assumer ses responsabilités. On reparlera transfert en fin de saison en fonction de la position du club.
« En fin de saison, ma réflexion sera autre »
Est-ce dire que vous ne vous imaginez jamais dans un autre club ?
Si, bien sûr qu’on s’y voit. Par exemple dans des clubs comme Lyon, Lens, Marseille ou même Paris qui est un club que j’affectionne car je suis originaire de là-bas. Quand vous entendez qu’ils sont à la recherche d’un latéral gauche, vous vous dites : « Pourquoi pas moi ? » Mais je me dis également de l’autre côté que le FC Nantes compte sur moi. Si je fais bien mon travail avec Nantes cette saison, il n’y aura pas de raisons que je ne puisse pas m’en aller là où j’en ai envie et où l’on a envie de moi. J’assume mes responsabilités, je fais mon taf au FC Nantes et après on verra.
Mais ne craignez-vous pas dans ce genre de situation que des clubs qui s’intéressent à vous vous passent sous le nez définitivement ?
C’est le risque. Mais je le répète : je n’ai pas eu de contacts concrets en ce mois de janvier. A partir de là, je n’ai pas à me poser de questions. Ma tête est forcément à Nantes. Et même si j’avais des petites touches ou des contacts concrets, j’y réfléchirais à deux fois. Je suis quand même venu à Nantes pour des objectifs et je me vois mal me barrer en milieu de saison et les laisser dans la panade.
Si Jean-Michel Aulas vous appelle et vous demande de rejoindre Lyon dès cet hiver, vous lui répondrez donc la même chose ?
Oui, voilà. Pour l’instant, ma préoccupation est nantaise. Ensuite, si j’ai la chance de faire une bonne fin de saison et que des clubs m’approchent, je prendrai ces approches avec une autre réflexion. Et là, ça sera ouvert. Je ne dis pas que ce ne l’est pas aujourd’hui mais il y a 99% de chances pour que je reste à Nantes.
« Je ne vais pas quitter le navire »
vendredi 05 janvier 2007 - 14 h 47 - Aurélien CANOT
PANORAMIC
Franck Signorino n’est pas du genre à quitter un club en péril. Malgré l’intérêt de Lens, le latéral devrait donc rester à Nantes jusqu’à la fin de la saison. Il sera alors temps de reparler avenir.
Franck Signorino, Lens semble intéressé par vos services. Avant toute chose, est-ce un club qui vous plait ?
Je n’ai pas eu les Lensois au téléphone. J’ai uniquement eu des agents qui m’ont appelé pour me dire que Lens serait éventuellement intéressé par mon profil. Je veux donc mettre une chose au clair : je n’ai jamais eu Lens directement. Ensuite, pour répondre à la question, Lens est bien sûr un club intéressant. Mais ce n’est pas ma priorité pour l’instant. Ma priorité est le FC Nantes. Je suis sous contrat et je me vois mal partir alors que le club est dans une mauvaise passe et que nous nous battons contre la relégation. Ma tête est à Nantes et pas ailleurs. Je voulais que ce soit clair car j’ai lu beaucoup de choses par rapport à ça.
Votre état d’esprit est donc de sortir Nantes de la tête de l’eau avant d’éventuellement partir en fin de saison ?
Voilà. Je ne pense pas au Mercato. Je n’y pensais déjà pas avant et je n’y pense toujours pas. D’une, je n’ai pas eu de contacts concrets ni de propositions. De deux, j’ai vu les dirigeants de Nantes qui comptent sur moi pour cette deuxième partie de saison. Vis-à-vis de mes coéquipiers, du club et des supporters, je me vois mal abandonner le navire dans cette période-là.
L’intérêt d’un club comme Lens est-il symbolique pour vous d’un bon début de saison de votre part ?
C’est flatteur. Maintenant, de là à dire que j’ai fait un bon début de saison, je ne sais pas. J’ai quand même eu des soucis physiques qui m’ont empêché d’enchaîner les matchs. J’ai même dû sortir plusieurs fois avant la fin : je ne m’entraînais pas la semaine et je jouais le week-end. J’ai eu quelques pépins physiques durant cette première partie de saison qui m’ont empêché de jouer au maximum de mes possibilités.
« Ça ne sert à rien de se faire des films »
Cela a dû être frustrant pour vous qui aviez réussi une grosse première saison…
C’est vrai que cela s’est très bien passé et j’en suis très heureux. C’est peut-être pour ça que mon nom a été cité dans deux ou trois clubs de L1. Maintenant, être cité, cela ne veut rien dire tant qu’il n’y a pas d’approche concrète ou de proposition de ces clubs-là. Vous pouvez faire de bons matchs et tabler sur des prévisions de carrière, tant qu’il n’y a rien de concret, il faut continuer à travailler et ne pas se poser de questions. Quand votre nom est cité un peu partout, on a vite la tête qui tourne. Mais tant qu’il n’y a rien, ça ne sert à rien de se faire des films.
Avez-vous eu également la sensation de franchir un palier dès cette première saison ?
C’est vrai que j’ai progressé. Sur le plan offensif notamment. Dans la construction du jeu, dans ce que j’appelle le jeu de passes. C’est sûr que j’ai passé un palier. Mais c’est aussi pour ça que j’avais quitté Metz. Je savais que l’école nantaise était vachement basée sur le jeu offensif et léché. C’est dans cette perspective que j’étais venu et je suis effectivement content de ma progression durant la première année de mon contrat.
Avez-vous toujours eu cette mentalité qui consiste à ne pas quitter un club tant qu’il n’est pas sauvé ou est-ce nouveau aussi ?
Le club ne va pas bien en ce moment. Et j’ai participé en ce début de saison à ce que le club en soit là. Comme chacun de l’équipe, j’ai ma part de responsabilités. Je n’ai donc pas envie de lâcher le club dans ces moments-là, ça serait mal perçu. Et puis ce n’est pas ma conception d’une équipe : on doit être là dans les bons comme dans les mauvais moments. Il faut assumer ses responsabilités. On reparlera transfert en fin de saison en fonction de la position du club.
« En fin de saison, ma réflexion sera autre »
Est-ce dire que vous ne vous imaginez jamais dans un autre club ?
Si, bien sûr qu’on s’y voit. Par exemple dans des clubs comme Lyon, Lens, Marseille ou même Paris qui est un club que j’affectionne car je suis originaire de là-bas. Quand vous entendez qu’ils sont à la recherche d’un latéral gauche, vous vous dites : « Pourquoi pas moi ? » Mais je me dis également de l’autre côté que le FC Nantes compte sur moi. Si je fais bien mon travail avec Nantes cette saison, il n’y aura pas de raisons que je ne puisse pas m’en aller là où j’en ai envie et où l’on a envie de moi. J’assume mes responsabilités, je fais mon taf au FC Nantes et après on verra.
Mais ne craignez-vous pas dans ce genre de situation que des clubs qui s’intéressent à vous vous passent sous le nez définitivement ?
C’est le risque. Mais je le répète : je n’ai pas eu de contacts concrets en ce mois de janvier. A partir de là, je n’ai pas à me poser de questions. Ma tête est forcément à Nantes. Et même si j’avais des petites touches ou des contacts concrets, j’y réfléchirais à deux fois. Je suis quand même venu à Nantes pour des objectifs et je me vois mal me barrer en milieu de saison et les laisser dans la panade.
Si Jean-Michel Aulas vous appelle et vous demande de rejoindre Lyon dès cet hiver, vous lui répondrez donc la même chose ?
Oui, voilà. Pour l’instant, ma préoccupation est nantaise. Ensuite, si j’ai la chance de faire une bonne fin de saison et que des clubs m’approchent, je prendrai ces approches avec une autre réflexion. Et là, ça sera ouvert. Je ne dis pas que ce ne l’est pas aujourd’hui mais il y a 99% de chances pour que je reste à Nantes.
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