- TriskelBallon d'Or
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Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Ven 23 Fév 2007, 17:25
Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Depuis Le Croisic où il continue de suivre l'actualité du football et du FC Nantes, l'éternel second de Vahid Halilhodzic a accepté de décrypter les spécificités du poste d'entraîneur-adjoint
Ancien ailier droit du FC Nantes (de 1975 à 1987), avec lequel il a décroché trois titres de champion de France, Bruno Baronchelli a décidé depuis 2001 de faire route commune avec Vahid Halilhodzic dont il est devenu l'adjoint à Lille, Rennes, le Paris S.G et Trabzonspor (Turquie). Sa fidelité au Franco-Bosniaque lui vaut de se retrouver sans emploi.
Bruno, quelle est la définition du mot adjoint ?
Bonne question ! Il est à 100% avec son entraîneur principal, pense comme lui à tous les niveaux mais il doit rester à sa place. Bien sûr, on lui réclame d'être compétent. Après, il ne doit pas avoir envie de se mettre en avant. Ce n'est pas son rôle. Dans l'ombre, il lui faut penser, anticiper tout comme le coach en chef.
Il est plus proche des joueurs que l'entraîneur principal ?
Il fait effectivement la jonction entre l'entraîneur principal et les joueurs. Il peut avoir un contact différent, plus amical, plus proche tout en gardant son autorité. c'est d'ailleurs toute la difficulté. Avoir le retour que peuvent te donner les joueurs sans un être un mouchard. Tu n'es pas là pour rapporter tout ce qui se passe dans le vestiaire mais, au contraire, faire seulement un retour des choses à même de modifier la vie ou le jeu du groupe. Etre actif sans choquer ni écraser le chef.
Il n'a pas les inconvénients du boss ?
Forcément, car il n'est pas en ligne directe notamment avec les médias. La pression, c'est l'autre qui l'a. Pour autant si les choses tournent mal, tu fais partie du wagon ! En ce qui me concerne, je ne concevrais pas de rester dans un club à la place de Vahid (Halilhodzic). Je suis arrivé avec lui, je fais mes valises en même temps. Je suis partie intégrante du binône ou du trio. Avec le temps, on a appris à se connaître. Pas au doigt et à l'oeil mais presque. Je peux anticiper les réactions de Vahid avec les joueurs ou l'environnement du club, les prévenir sur sa façon de travailler, gommer les fausses images qu'il peut véhiculer.
Mais vous n'êtes pas toujours d'accord avec lui ?
Non, mais on n'en discute. C'est à moi de savoir argumenter. A l'arrivée, c'est lui qui tranche. Une fois le choix opéré, je ne suis pas en train de me dire : bien voilà, il a eu tort ! Non, c'est fini, la discussion est close, je suis à fond dans ce qu'il a entrepris. Ok, je le reconnais : cela peut s'avérer frustrant mais c'est la règle du jeu. Tu peux apporter tes convictions mais tu n'es pas le décideur final. Après, il y a les vrais binômes et les entraîneurs principaux qui te réclament le minimum syndical, à savoir poser les plots. L'arrivée des préparateurs physiques a changé la donne. Avant, tu étais l'homme à tout faire. Aujourd'hui, tu as la possibilité de prendre un peu plus de distance afin de sentir justement différemment les choses. Mais, je le répète, à partir du moment où tu donnes ton accord, tu t'engages à 100% derrière lui, tu te mets dans sa peau sans chercher à lui glisser des peaux de bananes, sinon tu es un bel e... Après, tu as les petits jeunes qui font leurs classes dans l'optique de devenir numéro un. C'est respectable, logique. Il suffit que les choses soient claires. Moi, je sais avec qui je travaille, je suis bien où je suis, je n'ai pas d'autres ambitions.Mieux vaut être un bon second qu'un moyen premier...
Bien se connaître, ne pas surestimer, difficile quand on vous propose de diriger une Ligue 1 ?
Etre adjoint n'est pas un manque d'ambition, c'est tout bonnement connaître ses limites. Après, intervient la question de l'argent ! Il ne faut pas jouer les hypocrites. Côté galette, tu ne gagnes pas la même chose. Ce n'est pas une question de diplômes mais de risques encourus. En tout cas, l'appat du gain peut pousser certains à franchir le pas.
Pour terminer, que vous inspire la situation du FCNA ?
Nos générations ont eu leur vérité, aujourd'hui il est difficile de s'y retrouver dans le jeu nantais. Si on veut garder l'esprit, j'ai peur qu'on s'y prenne mal avec les gens en place. C'est juste un constat et non une critique.
Recueilli par Christophe DELACROIX.
Ouest-France
Le père Eo a été chaudement habillé pour l'hiver
Depuis Le Croisic où il continue de suivre l'actualité du football et du FC Nantes, l'éternel second de Vahid Halilhodzic a accepté de décrypter les spécificités du poste d'entraîneur-adjoint
Ancien ailier droit du FC Nantes (de 1975 à 1987), avec lequel il a décroché trois titres de champion de France, Bruno Baronchelli a décidé depuis 2001 de faire route commune avec Vahid Halilhodzic dont il est devenu l'adjoint à Lille, Rennes, le Paris S.G et Trabzonspor (Turquie). Sa fidelité au Franco-Bosniaque lui vaut de se retrouver sans emploi.
Bruno, quelle est la définition du mot adjoint ?
Bonne question ! Il est à 100% avec son entraîneur principal, pense comme lui à tous les niveaux mais il doit rester à sa place. Bien sûr, on lui réclame d'être compétent. Après, il ne doit pas avoir envie de se mettre en avant. Ce n'est pas son rôle. Dans l'ombre, il lui faut penser, anticiper tout comme le coach en chef.
Il est plus proche des joueurs que l'entraîneur principal ?
Il fait effectivement la jonction entre l'entraîneur principal et les joueurs. Il peut avoir un contact différent, plus amical, plus proche tout en gardant son autorité. c'est d'ailleurs toute la difficulté. Avoir le retour que peuvent te donner les joueurs sans un être un mouchard. Tu n'es pas là pour rapporter tout ce qui se passe dans le vestiaire mais, au contraire, faire seulement un retour des choses à même de modifier la vie ou le jeu du groupe. Etre actif sans choquer ni écraser le chef.
Il n'a pas les inconvénients du boss ?
Forcément, car il n'est pas en ligne directe notamment avec les médias. La pression, c'est l'autre qui l'a. Pour autant si les choses tournent mal, tu fais partie du wagon ! En ce qui me concerne, je ne concevrais pas de rester dans un club à la place de Vahid (Halilhodzic). Je suis arrivé avec lui, je fais mes valises en même temps. Je suis partie intégrante du binône ou du trio. Avec le temps, on a appris à se connaître. Pas au doigt et à l'oeil mais presque. Je peux anticiper les réactions de Vahid avec les joueurs ou l'environnement du club, les prévenir sur sa façon de travailler, gommer les fausses images qu'il peut véhiculer.
Mais vous n'êtes pas toujours d'accord avec lui ?
Non, mais on n'en discute. C'est à moi de savoir argumenter. A l'arrivée, c'est lui qui tranche. Une fois le choix opéré, je ne suis pas en train de me dire : bien voilà, il a eu tort ! Non, c'est fini, la discussion est close, je suis à fond dans ce qu'il a entrepris. Ok, je le reconnais : cela peut s'avérer frustrant mais c'est la règle du jeu. Tu peux apporter tes convictions mais tu n'es pas le décideur final. Après, il y a les vrais binômes et les entraîneurs principaux qui te réclament le minimum syndical, à savoir poser les plots. L'arrivée des préparateurs physiques a changé la donne. Avant, tu étais l'homme à tout faire. Aujourd'hui, tu as la possibilité de prendre un peu plus de distance afin de sentir justement différemment les choses. Mais, je le répète, à partir du moment où tu donnes ton accord, tu t'engages à 100% derrière lui, tu te mets dans sa peau sans chercher à lui glisser des peaux de bananes, sinon tu es un bel e... Après, tu as les petits jeunes qui font leurs classes dans l'optique de devenir numéro un. C'est respectable, logique. Il suffit que les choses soient claires. Moi, je sais avec qui je travaille, je suis bien où je suis, je n'ai pas d'autres ambitions.Mieux vaut être un bon second qu'un moyen premier...
Bien se connaître, ne pas surestimer, difficile quand on vous propose de diriger une Ligue 1 ?
Etre adjoint n'est pas un manque d'ambition, c'est tout bonnement connaître ses limites. Après, intervient la question de l'argent ! Il ne faut pas jouer les hypocrites. Côté galette, tu ne gagnes pas la même chose. Ce n'est pas une question de diplômes mais de risques encourus. En tout cas, l'appat du gain peut pousser certains à franchir le pas.
Pour terminer, que vous inspire la situation du FCNA ?
Nos générations ont eu leur vérité, aujourd'hui il est difficile de s'y retrouver dans le jeu nantais. Si on veut garder l'esprit, j'ai peur qu'on s'y prenne mal avec les gens en place. C'est juste un constat et non une critique.
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- fedaliouInvité
Re: Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Ven 23 Fév 2007, 20:22
ca ne sentirait pas comme une possibilité de venue de son duo avec vahid l'an prochain?Triskel a écrit:Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Depuis Le Croisic où il continue de suivre l'actualité du football et du FC Nantes, l'éternel second de Vahid Halilhodzic a accepté de décrypter les spécificités du poste d'entraîneur-adjoint
Ancien ailier droit du FC Nantes (de 1975 à 1987), avec lequel il a décroché trois titres de champion de France, Bruno Baronchelli a décidé depuis 2001 de faire route commune avec Vahid Halilhodzic dont il est devenu l'adjoint à Lille, Rennes, le Paris S.G et Trabzonspor (Turquie). Sa fidelité au Franco-Bosniaque lui vaut de se retrouver sans emploi.
Bruno, quelle est la définition du mot adjoint ?
Bonne question ! Il est à 100% avec son entraîneur principal, pense comme lui à tous les niveaux mais il doit rester à sa place. Bien sûr, on lui réclame d'être compétent. Après, il ne doit pas avoir envie de se mettre en avant. Ce n'est pas son rôle. Dans l'ombre, il lui faut penser, anticiper tout comme le coach en chef.
Il est plus proche des joueurs que l'entraîneur principal ?
Il fait effectivement la jonction entre l'entraîneur principal et les joueurs. Il peut avoir un contact différent, plus amical, plus proche tout en gardant son autorité. c'est d'ailleurs toute la difficulté. Avoir le retour que peuvent te donner les joueurs sans un être un mouchard. Tu n'es pas là pour rapporter tout ce qui se passe dans le vestiaire mais, au contraire, faire seulement un retour des choses à même de modifier la vie ou le jeu du groupe. Etre actif sans choquer ni écraser le chef.
Il n'a pas les inconvénients du boss ?
Forcément, car il n'est pas en ligne directe notamment avec les médias. La pression, c'est l'autre qui l'a. Pour autant si les choses tournent mal, tu fais partie du wagon ! En ce qui me concerne, je ne concevrais pas de rester dans un club à la place de Vahid (Halilhodzic). Je suis arrivé avec lui, je fais mes valises en même temps. Je suis partie intégrante du binône ou du trio. Avec le temps, on a appris à se connaître. Pas au doigt et à l'oeil mais presque. Je peux anticiper les réactions de Vahid avec les joueurs ou l'environnement du club, les prévenir sur sa façon de travailler, gommer les fausses images qu'il peut véhiculer.
Mais vous n'êtes pas toujours d'accord avec lui ?
Non, mais on n'en discute. C'est à moi de savoir argumenter. A l'arrivée, c'est lui qui tranche. Une fois le choix opéré, je ne suis pas en train de me dire : bien voilà, il a eu tort ! Non, c'est fini, la discussion est close, je suis à fond dans ce qu'il a entrepris. Ok, je le reconnais : cela peut s'avérer frustrant mais c'est la règle du jeu. Tu peux apporter tes convictions mais tu n'es pas le décideur final. Après, il y a les vrais binômes et les entraîneurs principaux qui te réclament le minimum syndical, à savoir poser les plots. L'arrivée des préparateurs physiques a changé la donne. Avant, tu étais l'homme à tout faire. Aujourd'hui, tu as la possibilité de prendre un peu plus de distance afin de sentir justement différemment les choses. Mais, je le répète, à partir du moment où tu donnes ton accord, tu t'engages à 100% derrière lui, tu te mets dans sa peau sans chercher à lui glisser des peaux de bananes, sinon tu es un bel e... Après, tu as les petits jeunes qui font leurs classes dans l'optique de devenir numéro un. C'est respectable, logique. Il suffit que les choses soient claires. Moi, je sais avec qui je travaille, je suis bien où je suis, je n'ai pas d'autres ambitions.Mieux vaut être un bon second qu'un moyen premier...
Bien se connaître, ne pas surestimer, difficile quand on vous propose de diriger une Ligue 1 ?
Etre adjoint n'est pas un manque d'ambition, c'est tout bonnement connaître ses limites. Après, intervient la question de l'argent ! Il ne faut pas jouer les hypocrites. Côté galette, tu ne gagnes pas la même chose. Ce n'est pas une question de diplômes mais de risques encourus. En tout cas, l'appat du gain peut pousser certains à franchir le pas.
Pour terminer, que vous inspire la situation du FCNA ?
Nos générations ont eu leur vérité, aujourd'hui il est difficile de s'y retrouver dans le jeu nantais. Si on veut garder l'esprit, j'ai peur qu'on s'y prenne mal avec les gens en place. C'est juste un constat et non une critique.
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Re: Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Ven 23 Fév 2007, 20:28
Si Vahid vient, certainement mais c'est loin d'être fait.
- NaldoChampion du Monde
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Re: Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Ven 23 Fév 2007, 20:30
il veut pas entrainer une l.2Triskel a écrit:Si Vahid vient, certainement mais c'est loin d'être fait.
- fedaliouInvité
Re: Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Ven 23 Fév 2007, 20:31
au contraire il lui sera plus facile ainsi d'avoir les pleins pouvoirsarnaldooo a écrit:il veut pas entrainer une l.2Triskel a écrit:Si Vahid vient, certainement mais c'est loin d'être fait.
- mad maxInternational
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Re: Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Sam 24 Fév 2007, 09:41
Travail, travail avec Vahid attention
- ChaneletRecrue
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Re: Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Sam 24 Fév 2007, 15:39
Seulement 2, gros progres ce trimestre, OF!Triskel a écrit:Bruno Baronchelli : « Savoir rester à sa place »
Depuis Le Croisic où il continue de suivre l'actualité du football et du FC Nantes, l'éternel second de Vahid Halilhodzic a accepté de décrypter les spécificités du poste d'entraîneur-adjoint
Ancien ailier droit du FC Nantes (de 1975 à 1987), avec lequel il a décroché trois titres de champion de France, Bruno Baronchelli a décidé depuis 2001 de faire route commune avec Vahid Halilhodzic dont il est devenu l'adjoint à Lille, Rennes, le Paris S.G et Trabzonspor (Turquie). Sa fidelité au Franco-Bosniaque lui vaut de se retrouver sans emploi.
Bruno, quelle est la définition du mot adjoint ?
Bonne question ! Il est à 100% avec son entraîneur principal, pense comme lui à tous les niveaux mais il doit rester à sa place. Bien sûr, on lui réclame d'être compétent. Après, il ne doit pas avoir envie de se mettre en avant. Ce n'est pas son rôle. Dans l'ombre, il lui faut penser, anticiper tout comme le coach en chef.
Il est plus proche des joueurs que l'entraîneur principal ?
Il fait effectivement la jonction entre l'entraîneur principal et les joueurs. Il peut avoir un contact différent, plus amical, plus proche tout en gardant son autorité. c'est d'ailleurs toute la difficulté. Avoir le retour que peuvent te donner les joueurs sans un être un mouchard. Tu n'es pas là pour rapporter tout ce qui se passe dans le vestiaire mais, au contraire, faire seulement un retour des choses à même de modifier la vie ou le jeu du groupe. Etre actif sans choquer ni écraser le chef.
Il n'a pas les inconvénients du boss ?
Forcément, car il n'est pas en ligne directe notamment avec les médias. La pression, c'est l'autre qui l'a. Pour autant si les choses tournent mal, tu fais partie du wagon ! En ce qui me concerne, je ne concevrais pas de rester dans un club à la place de Vahid (Halilhodzic). Je suis arrivé avec lui, je fais mes valises en même temps. Je suis partie intégrante du binône ou du trio. Avec le temps, on a appris à se connaître. Pas au doigt et à l'oeil mais presque. Je peux anticiper les réactions de Vahid avec les joueurs ou l'environnement du club, les prévenir sur sa façon de travailler, gommer les fausses images qu'il peut véhiculer.
Mais vous n'êtes pas toujours d'accord avec lui ?
Non, mais on n'en discute. C'est à moi de savoir argumenter. A l'arrivée, c'est lui qui tranche. Une fois le choix opéré, je ne suis pas en train de me dire : bien voilà, il a eu tort ! Non, c'est fini, la discussion est close, je suis à fond dans ce qu'il a entrepris. Ok, je le reconnais : cela peut s'avérer frustrant mais c'est la règle du jeu. Tu peux apporter tes convictions mais tu n'es pas le décideur final. Après, il y a les vrais binômes et les entraîneurs principaux qui te réclament le minimum syndical, à savoir poser les plots. L'arrivée des préparateurs physiques a changé la donne. Avant, tu étais l'homme à tout faire. Aujourd'hui, tu as la possibilité de prendre un peu plus de distance afin de sentir justement différemment les choses. Mais, je le répète, à partir du moment où tu donnes ton accord, tu t'engages à 100% derrière lui, tu te mets dans sa peau sans chercher à lui glisser des peaux de bananes, sinon tu es un bel e... Après, tu as les petits jeunes qui font leurs classes dans l'optique de devenir numéro un. C'est respectable, logique. Il suffit que les choses soient claires. Moi, je sais avec qui je travaille, je suis bien où je suis, je n'ai pas d'autres ambitions.Mieux vaut être un bon second qu'un moyen premier...
Bien se connaître, ne pas surestimer, difficile quand on vous propose de diriger une Ligue 1 ?
Etre adjoint n'est pas un manque d'ambition, c'est tout bonnement connaître ses limites. Après, intervient la question de l'argent ! Il ne faut pas jouer les hypocrites. Côté galette, tu ne gagnes pas la même chose. Ce n'est pas une question de diplômes mais de risques encourus. En tout cas, l'appat du gain peut pousser certains à franchir le pas.
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Nos générations ont eu leur vérité, aujourd'hui il est difficile de s'y retrouver dans le jeu nantais. Si on veut garder l'esprit, j'ai peur qu'on s'y prenne mal avec les gens en place. C'est juste un constat et non une critique.
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