- FrolicFondateur
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Mamadou Diallo attend de nouveau son heure
Sam 27 Aoû 2005, 10:21
« Je pense être entré ce jour-là dans l'histoire du club ». La référence porte la date du 28 mai 2005. Une tête pleine de rage propulsée au premier poteau à la vitesse d'une fusée, synonyme de maintien. Depuis Mamadou Diallo, ce héros, a perdu sa place de titulaire.
Sans lui, Nantes traînerait peut-être - sûrement même - sa peine du côté de Laval, Grenoble, Dijon ou Clermont-Ferrand le vendredi soir. « Pour moi, ce but n'a pas changé beaucoup de choses. Je suis resté le même, le comportement de mes coéquipiers à mon égard également. Je me sentais déjà bien dans ce groupe. Il s'agit seulement d'une grande fierté. À chaque fois que je pense à ce but, je suis heureux. Faire partie de l'histoire, c'est bien, continuer à l'écrire, c'est mieux. »
« Prouver quand on me donne ma chance »
Ce fils d'un père transporteur et d'une mère rompue au commerce - « je suis issu d'une famille qui n'est pas riche mais qui a tout fait pour que je sois heureux » - a toujours affiché une grande faculté d'adaptation. « Une vraie chance. » Six mois plus tôt, il débarquait en pleine crise. En guise de premier entraînement, il franchissait les quelques mètres qui séparent le vestiaire du bureau du président de l'époque, Jean-Luc Gripond, dans la foulée de Mickaël Landreau, en compagnie des révoltés de La Jonelière. « Dès que je mettais le pied ici, je me devais d'être solidaire de mes coéquipiers. »
Son calme imperturbable pourrait désarçonner les plus vindicatifs. Avec le temps, ce célibataire de 23 ans a toutefois le sourire plus facile. Et Pourtant, les conditions s'y prêtent moins. Mamadou Diallo a perdu sa place de titulaire au sein de l'attaque nantaise. « C'est un début. Une titularisation en quatre matches, malgré un but à Rennes, c'est trop peu pour juger mon entame de saison. Ceux qui jouent l'ont mérité. À moi de prouver quand on me donnera ma chance. J'ai des ambitions. Envie de marquer plus de buts et d'être intéressant dans le jeu. » En l'espace de 19 matches (dont 15 comme titulaire), l'international malien avait trouvé quatre fois le chemin des filets la saison dernière. Des statistiques peu en rapport avec son passage sous les couleurs de l'USM Alger (21 réalisations en 32 rencontres). « Seulement, j'évoluais dans un registre différent. Là-bas, le coach me demandait de traîner tout le temps dans la surface de réparation. Ensuite, si vous avez trois ou quatre occasions, vous avez une chance d'en mettre une au fond. Maintenant, mon jeu est plus de décrocher, de partir de loin. » À défaut d'évoquer son début de saison, l'ancien pensionnaire du centre Salif Keita - « Les récits de ses exploits et sa présence continuelle à nos entraînements, alors que je n'avais que 11 ans, ont été un déclic pour moi. J'ai eu également la chance de côtoyer les grands anciens. Je me souviens de cette qualification du Mali pour les demi-finales de la CAN en 1994, que nous avons fêté en descendant les rues... » - évoque avec une grande lucidité le comportement de sa formation : « Sur le papier, l'équipe est restée pratiquement la même, par contre l'état d'esprit se veut différent. Chacun était un peu dans son monde, même si on essayait de se bouger sur le terrain. Le fait de repartir à zéro, d'avoir de longues vacances, nous a libérés. Cette année, on joue davantage vers l'avant et nous avons cette faculté à bien défendre ensemble. Ajaccio, va nous servir de leçon. » À Bamako, les artistes ne meurent jamais.
C.D
Sans lui, Nantes traînerait peut-être - sûrement même - sa peine du côté de Laval, Grenoble, Dijon ou Clermont-Ferrand le vendredi soir. « Pour moi, ce but n'a pas changé beaucoup de choses. Je suis resté le même, le comportement de mes coéquipiers à mon égard également. Je me sentais déjà bien dans ce groupe. Il s'agit seulement d'une grande fierté. À chaque fois que je pense à ce but, je suis heureux. Faire partie de l'histoire, c'est bien, continuer à l'écrire, c'est mieux. »
« Prouver quand on me donne ma chance »
Ce fils d'un père transporteur et d'une mère rompue au commerce - « je suis issu d'une famille qui n'est pas riche mais qui a tout fait pour que je sois heureux » - a toujours affiché une grande faculté d'adaptation. « Une vraie chance. » Six mois plus tôt, il débarquait en pleine crise. En guise de premier entraînement, il franchissait les quelques mètres qui séparent le vestiaire du bureau du président de l'époque, Jean-Luc Gripond, dans la foulée de Mickaël Landreau, en compagnie des révoltés de La Jonelière. « Dès que je mettais le pied ici, je me devais d'être solidaire de mes coéquipiers. »
Son calme imperturbable pourrait désarçonner les plus vindicatifs. Avec le temps, ce célibataire de 23 ans a toutefois le sourire plus facile. Et Pourtant, les conditions s'y prêtent moins. Mamadou Diallo a perdu sa place de titulaire au sein de l'attaque nantaise. « C'est un début. Une titularisation en quatre matches, malgré un but à Rennes, c'est trop peu pour juger mon entame de saison. Ceux qui jouent l'ont mérité. À moi de prouver quand on me donnera ma chance. J'ai des ambitions. Envie de marquer plus de buts et d'être intéressant dans le jeu. » En l'espace de 19 matches (dont 15 comme titulaire), l'international malien avait trouvé quatre fois le chemin des filets la saison dernière. Des statistiques peu en rapport avec son passage sous les couleurs de l'USM Alger (21 réalisations en 32 rencontres). « Seulement, j'évoluais dans un registre différent. Là-bas, le coach me demandait de traîner tout le temps dans la surface de réparation. Ensuite, si vous avez trois ou quatre occasions, vous avez une chance d'en mettre une au fond. Maintenant, mon jeu est plus de décrocher, de partir de loin. » À défaut d'évoquer son début de saison, l'ancien pensionnaire du centre Salif Keita - « Les récits de ses exploits et sa présence continuelle à nos entraînements, alors que je n'avais que 11 ans, ont été un déclic pour moi. J'ai eu également la chance de côtoyer les grands anciens. Je me souviens de cette qualification du Mali pour les demi-finales de la CAN en 1994, que nous avons fêté en descendant les rues... » - évoque avec une grande lucidité le comportement de sa formation : « Sur le papier, l'équipe est restée pratiquement la même, par contre l'état d'esprit se veut différent. Chacun était un peu dans son monde, même si on essayait de se bouger sur le terrain. Le fait de repartir à zéro, d'avoir de longues vacances, nous a libérés. Cette année, on joue davantage vers l'avant et nous avons cette faculté à bien défendre ensemble. Ajaccio, va nous servir de leçon. » À Bamako, les artistes ne meurent jamais.
C.D
- canaris de la beaujoireInternational
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Date d'inscription : 13/07/2005
Re: Mamadou Diallo attend de nouveau son heure
Sam 27 Aoû 2005, 10:23
[Can6] Diallo [nantes]
Re: Mamadou Diallo attend de nouveau son heure
Sam 27 Aoû 2005, 13:16
Dialoooooooo, marque nous des buts cette année histoire de prouver aux supporters que l'attaquant qu'ils attendent, c'est toi ! [sour]
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