Les Nantais ne se voilent plus la face

Football : Les Nantais ne se voilent plus la face

La relégation ne faisant plus de doute pour personne, c'est en direction des têtes pensantes du club que les regards vont dorénavant devoir se tourner.
Ce 31e derby de l'Ouest aura donc marqué un tournant dans l'exercice 2006-2007 du FC Nantes Atlantique. Non pas au niveau de la courbe de performance de l'équipe qui n'a jamais réellement décollé, cette seizième défaite de la saison, la sixième à domicile, ne faisant que rajouter à la liste sans fin des déceptions enregistrées depuis août dernier. Non, le tournant évoqué concerne la façon dont les joueurs vont désormais appréhender les ultimes échéances, au nombre de quatre, qui se présenteront à eux d'ici le 26 mai prochain. Car à les écouter, samedi soir, dans les entrailles de la Beaujoire, ou encore hier, à l'heure du décrassage, ceux-ci ne cachent plus s'être faits une raison à voir leur club évoluer en Ligue 2 la saison prochaine. Un renoncement qui a fini par s'imposer à eux. En clair, le coeur n'y est plus. C'est en tout cas ce que laisse entendre Franck Signorino en évoquant « le rôle d'arbitre » qui leur reste encore à jouer. Ou Claudio Keserü qui parle de « mourir la tête haute ». Nicolas Savinaud, tête basse, tient, lui, un discours de circonstances vis-à-vis de son club de toujours : « Maintenant, il ne nous reste plus qu'à prendre match par match et essayer de les jouer le plus dignement possible en respectant le maillot et le club. On est dans cette situation et on doit l'assumer. La déception doit se transformer en réaction d'orgueil en montrant un bon visage lors des quatre derniers matches. » Parce que les « joueurs sont des professionnels » et qu'ils se doivent « de se battre jusqu'au bout », impossible donc de lâcher totalement prise « pour ne pas avoir de regrets » en cas de renversement de situation. Un renversement qui relèverait, soyons-en désormais convaincu, du miracle. Des bouts de phrases qui, mis bout à bout, font écho à l'une des expressions favorites de Michel Der Zakarian rabâchée à tout va depuis sa prise de fonctions : « On n'est pas encore morts. »Après la Ligue 1 et cet enterrement de première classe, il y a la Ligue 2 et, avec elle, la vie qui reprendra ses droits. L'heure n'est donc pas à se morfondre mais bien à se projeter sur le prochain exercice. Un exercice au départ imminent, le coup d'envoi étant toujours fixé au 27 juillet prochain.Pour cette nouvelle aventure en des terres inexplorées, bien malin est celui qui peut s'avancer sur l'identité des futurs explorateurs amenés à accompagner le navire du FC Nantes. En bas comme en haut de l'échelle. Le président Roussillon, dont on n'est pas sûr qu'il sera encore à la barre, assure qu'il n'y aura de bon de sorties pour personne. On sait ce qu'il en va de ce genre de déclaration. Michel Der Zakarian ne serait, pour sa part, certainement pas contre un prolongement de son bail à la tête de l'équipe première. Des discussions à ce sujet seront amorcées dans la semaine. Une chose est sûre, faute de suspense pour cette fin de championnat, c'est désormais le temps des grandes manoeuvres qui va être enclenché.
François TOUMINET.

Ouest-France

ben déjà pour anticiper la saison prochaine ,il faudrait que dassault vende le club au plus vite au lieu de tergiverser ; ça laisserait au repreneur le temps de s'organiser car au train ou vont les choses RR va s'occuper des premières démarches pour l'année prochaine (avec son fidèle gripond ) et celui qui arrivera n'aura plus qu'à prier pour que l'effectif et le staff mis en place arrive à se maintenir en l2