Le fond de l'ère effraie

Le fond de l'ère effraie
À Nantes, ces jours-ci, le fond de l'air est frais. Et pour peu que l'on s'approche de la Jonelière, ou que l'on observe les supporters en déplacement au Mans samedi soir, on s'aperçoit aussi que le fond de l'ère effraie.Au stade Léon-Bollée, une frappe de Claudiu Keserü a sans doute calmé quelques inconditionnels de la maison jaune, la rancoeur au bord des lèvres. Mais la tension est là, symbolisée par ces deux énergumènes alcoolisés, appréhendés par les services de sécurité du Mans, alors qu'ils étaient parvenus à se hisser dans la tribune présidentielle pour assaisonner Rudi Roussillon. Un président accompagné de son chauffeur, mais escorté également, pour sa sortie, par quelques paires de biceps replets. Le genre de situation à laquelle il ne s'attendait certainement pas, en prenant les rênes du club il y a deux ans, et à laquelle il n'est sans doute pas préparé. On n'est de toute façon jamais totalement préparé à affronter l'expression spontanée et déraisonnable du ressentiment.Pourtant, si des actions, à l'image de la marche de supporters organisée samedi au Mans, se préparent dans un calme relatif, nul ne peut garantir qu'elles ne basculeront pas dans une autre dimension, le jour où le destin du club sera scellé officiellement. Car le FC Nantes et ses inconditionnels courent aujourd'hui vers l'inconnu. Cette relégation qu'ils n'ont jamais eu à affronter. On se souvient cependant qu'en 2005, à Sochaux, lorsque tout portait à croire que la défaite enregistrée à Bonal refermait le couvercle sur les années glorieuses, la soupape avait sauté dans des proportions inacceptables. Parce que, encore une fois, les amoureux du club se retrouvaient face au vide.En l'occurrence, la prise de conscience avait été très soudaine. Deux ans plus tard, le contexte est différent. Voilà plusieurs semaines, voire plusieurs mois que l'on voit se dessiner cette issue. Les dirigeants l'ont forcément anticipée, à tout le moins envisagée. Pour soulager un peu cette pression ambiante, ils disposent donc d'un atout maître : la communication. C'est en principe le fonds de commerce de Rudi Roussillon. Mais le président se fait très discret actuellement. Trop sans doute. Le dialogue avec les supporters a été rompu, l'interface médiatique étant actuellement rayée de ses plans par des huis clos oiseux. Or, rien ne paraît désormais davantage en mesure d'apaiser la peur de l'inconnu qu'une explication de texte claire. Car les supporters du club, privés de tout élément sur le plan de relance, se sentent tenus à l'écart dans le meilleur des cas, méprisés dans le pire.Dans les jours qui viennent, Rudi Roussillon serait donc inspiré de retrouver la voix et, si possible, de la saupoudrer d'accents de sincérité. Car c'est sans doute la vertu la plus à même de réchauffer l'ambiance, par les temps qui courent.P.-Y. A.

Ouest-France

RR ferait surtout mieux d'assumer ses responsabilités et de se barrer du club avec Gripond dans ses bagages. Bizarre qu'il ne lui soit rien arrivé encore à celui-là

Triskel a écrit:Le fond de l'ère effraie
À Nantes, ces jours-ci, le fond de l'air est frais. Et pour peu que l'on s'approche de la Jonelière, ou que l'on observe les supporters en déplacement au Mans samedi soir, on s'aperçoit aussi que le fond de l'ère effraie.Au stade Léon-Bollée, une frappe de Claudiu Keserü a sans doute calmé quelques inconditionnels de la maison jaune, la rancoeur au bord des lèvres. Mais la tension est là, symbolisée par ces deux énergumènes alcoolisés, appréhendés par les services de sécurité du Mans, alors qu'ils étaient parvenus à se hisser dans la tribune présidentielle pour assaisonner Rudi Roussillon. Un président accompagné de son chauffeur, mais escorté également, pour sa sortie, par quelques paires de biceps replets. Le genre de situation à laquelle il ne s'attendait certainement pas, en prenant les rênes du club il y a deux ans, et à laquelle il n'est sans doute pas préparé. On n'est de toute façon jamais totalement préparé à affronter l'expression spontanée et déraisonnable du ressentiment.Pourtant, si des actions, à l'image de la marche de supporters organisée samedi au Mans, se préparent dans un calme relatif, nul ne peut garantir qu'elles ne basculeront pas dans une autre dimension, le jour où le destin du club sera scellé officiellement. Car le FC Nantes et ses inconditionnels courent aujourd'hui vers l'inconnu. Cette relégation qu'ils n'ont jamais eu à affronter. On se souvient cependant qu'en 2005, à Sochaux, lorsque tout portait à croire que la défaite enregistrée à Bonal refermait le couvercle sur les années glorieuses, la soupape avait sauté dans des proportions inacceptables. Parce que, encore une fois, les amoureux du club se retrouvaient face au vide.En l'occurrence, la prise de conscience avait été très soudaine. Deux ans plus tard, le contexte est différent. Voilà plusieurs semaines, voire plusieurs mois que l'on voit se dessiner cette issue. Les dirigeants l'ont forcément anticipée, à tout le moins envisagée. Pour soulager un peu cette pression ambiante, ils disposent donc d'un atout maître : la communication. C'est en principe le fonds de commerce de Rudi Roussillon. Mais le président se fait très discret actuellement. Trop sans doute. Le dialogue avec les supporters a été rompu, l'interface médiatique étant actuellement rayée de ses plans par des huis clos oiseux. Or, rien ne paraît désormais davantage en mesure d'apaiser la peur de l'inconnu qu'une explication de texte claire. Car les supporters du club, privés de tout élément sur le plan de relance, se sentent tenus à l'écart dans le meilleur des cas, méprisés dans le pire.Dans les jours qui viennent, Rudi Roussillon serait donc inspiré de retrouver la voix et, si possible, de la saupoudrer d'accents de sincérité. Car c'est sans doute la vertu la plus à même de réchauffer l'ambiance, par les temps qui courent.P.-Y. A.

Ouest-France

RR ferait surtout mieux d'assumer ses responsabilités et de se barrer du club avec Gripond dans ses bagages. Bizarre qu'il ne lui soit rien arrivé encore à celui-là

Triskel a écrit:

RR ferait surtout mieux d'assumer ses responsabilités et de se barrer du club avec Gripond dans ses bagages. Bizarre qu'il ne lui soit rien arrivé encore à celui-là

Girondin va debarquer dans son bureau a l'improviste.

Chanelet a écrit:

Triskel a écrit:

RR ferait surtout mieux d'assumer ses responsabilités et de se barrer du club avec Gripond dans ses bagages. Bizarre qu'il ne lui soit rien arrivé encore à celui-là

Girondin va debarquer dans son bureau a l'improviste.

Après son rendez-vous galant, je présume.

Triskel a écrit:

Chanelet a écrit:

Triskel a écrit:

RR ferait surtout mieux d'assumer ses responsabilités et de se barrer du club avec Gripond dans ses bagages. Bizarre qu'il ne lui soit rien arrivé encore à celui-là

Girondin va debarquer dans son bureau a l'improviste.

Après son rendez-vous galant, je présume.

Chanelet a écrit:

Triskel a écrit:

Chanelet a écrit:

Triskel a écrit:

RR ferait surtout mieux d'assumer ses responsabilités et de se barrer du club avec Gripond dans ses bagages. Bizarre qu'il ne lui soit rien arrivé encore à celui-là

Girondin va debarquer dans son bureau a l'improviste.

Après son rendez-vous galant, je présume.

le choc qu'elle va avoir la pauvre