« Les dirigeants étaient flous »

Après dix-sept saisons passées sur les bords de l’Erdre, Nicolas Savinaud tourne la page. Invité par ses dirigeants à aller exercer ses talents à Guingamp. Un départ en douceur mais teinté d’amertume.

Nicolas Savinaud, pourquoi quittez-vous le FCNA ?

Les dirigeants ne m’ont fait aucune proposition. Je les ai vus jeudi dernier. J’ai rencontré le président, Japhet (ndlr : N’Doram) et le coach (ndlr : Michel Der Zakarian). C’était d’ailleurs la première fois que je voyais le président en entretien individuel. Ils m’ont demandé d’attendre les vacances et de laisser mon portable allumé. Leur discours était flou et ils étaient hésitants. Ce n’était pas clair dans leurs têtes. Leurs hésitations ont levé les miennes. Elles constituaient déjà une réponse. Je leur ai dit que j’avais des contacts mais ils n’ont pas confirmé ce qu’étaient leurs intentions. Jeudi soir, je savais que je quittais Nantes. Beaucoup de choses ont changé au FCNA depuis mon arrivée au club. Je suis déçu mais je respecte leur choix. Il est logique comparé à ce qui s’est passé sur le terrain. Je n’éprouve pas de rancœur. Je pressentais cela depuis plusieurs mois et je ne suis pas tombé des nues.

Quittez-vous le FC Nantes par défaut ?

Un peu. J’ai toujours dit que si je le pouvais, je souhaitais terminer ma carrière au FC Nantes. Je quitte un club et une région que j’aime, des supporters qui m’ont témoigné leur sympathie à l’issue d’une saison difficile. On a fait descendre le club et je ne pourrai pas participer à la remontée. Ce qui me manquera le plus, c’est de côtoyer les salariés en arrivant à la Jonelière le matin. Je ne retrouverai jamais ce que j’ai connu ici mais c’est bien aussi de découvrir autre chose.

On a reproché aux anciens, dont vous faites partie, de former un clan et de ne pas avoir bien accueilli les recrues l’été dernier. Qu’est-ce que ça vous inspire ?

J’ai entendu que notre présence avait pu être néfaste. Les résultats nous diront si c’est la vérité. Si c’était le cas, on serait vraiment très influents ! Il faut poser la question aux recrues. En début de saison, on ne jouait pas beaucoup donc on ne pouvait pas les aider sur le terrain. Si ça arrange certaines personnes de nous mettre les problèmes sur le dos… Je ne peux pas assumer ce pour quoi je ne suis pas responsable. Micka (ndlr : Landreau), Da Rocha et moi, on sait ce qu’on a fait. On a toujours tout donné pour le groupe.

Frédéric Da Rocha, dont vous êtes proche, devrait aussi quitter le FC Nantes…

On ne lui a rien proposé. C’est encore plus illogique quand on voit les garanties qu’il a apportées ces six derniers mois. Il est encore dans le flou. Ça me met hors de moi. C’est plutôt logique que le club ne me conserve pas car je n’ai pas beaucoup joué. Mais « Da Roch », normalement, ça devrait être le patron en L2. Lui, il est tourné vers l’extérieur. Mais il est plus patient que moi. C’est aussi une fracture dans ce club car on est les deux derniers à avoir remporté le championnat et la Coupe de France et on a joué notre dernier match sous le même maillot à Lyon…

Selon vous, les dirigeants nantais veulent-ils faire table rase du passé ?

Je ne sais pas. Il faut le leur demander. Je ne vais pas m’exprimer à leur place. Ils assument leurs décisions. Des personnes vont être licenciées et on a notre part de responsabilité. Malgré la situation, j’ai continué à aller dans les bureaux et j’ai toujours regardé le personnel en face. Je me devais d’être là. Dans les regards, j’ai senti de l’affection et de la reconnaissance. J’espère que le FC Nantes va redevenir le club qu’il était. Il y parviendra s’il ne renie pas son passé, en s’appuyant sur la formation. C’est un club cyclique car il y a toujours eu des générations qui arrivaient. Le jeu à la nantaise, ça se travaille tous les jours sur le terrain. On a entendu et pratiqué les mêmes choses pendant des années. J’espère que la formation restera importante au FC Nantes. Ça se ressentira dans le jeu.

Ils vous reprocheraient de ne pas être combatif pour la Ligue 2…

Je les laisse libres de leurs propos. Je ne sais pas s’il existe un joueur de profil Ligue 2. On est toujours onze sur le terrain et ça se joue aussi avec un ballon. On ne fait pas que du rentre-dedans. Il n’y a pas tant de différences que ça entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Raynald Denoueix dit que c’est toujours sur le terrain que tout se règle. Ce qui change en Ligue 2, c’est l’ambiance, les stades…

Quitter le FC Nantes pour Guingamp ne s’apparente-t-il pas à un manque d’ambition ?

C’est un choix. Je n’ai pas dit que je voulais absolument jouer en Ligue 1. Je veux retrouver le plaisir sur le terrain. Je suis lucide aussi. Je sais que je ne peux pas prétendre signer comme titulaire dans un club de L1 qui joue le haut de tableau. Guingamp est un club sain et stable. J’ai rencontré Noël Le Graet et Stéphane Carnot m’a appelé plusieurs fois. J’ai ressenti leur intérêt. Entre le staff technique et les dirigeants, le discours est clair. Ils m’ont pris pour jouer milieu, c’est le poste que je préfère. Noël Le Graet a une ligne directrice. Avec lui, c’est clair et précis. On a discuté franchement et ça m’a un peu changé. Je n’ai eu que des échos positifs sur Guingamp. Me connaissant, je voulais être fixé avant les vacances.

Vous sentez-vous attendu à Guingamp ?

Je serai forcément plus exposé qu’à Nantes. Je suis une recrue qui arrive de Ligue 1 et je dois répondre aux attentes. Je vais essayer d’apporter mon vécu. Je sais que Noël Le Graet pense à la Ligue 1 dans un coin de sa tête. Si Guingamp monte, je serai content. Ce n’est pas pour autant que j’en souhaite de même au FC Nantes. Il y a trois équipes qui montent et la place de Nantes est en Ligue 1. On jouera contre le FCNA en amical le 20 juillet. Mais le plus important, ça reste les matchs de championnat contre eux et ça ne sera pas Nicolas Savinaud contre le FC Nantes.

De notre correspondant à Nantes, Nantais@ (But! Nantes)

J’ai rencontré le président

Je remarque qu'il n'a pas cité de nom pour éviter de faire une gaffe.

seb a écrit:J’ai rencontré le président

Je remarque qu'il n'a pas cité de nom pour éviter de faire une gaffe.

seb a écrit:J’ai rencontré le président

Je remarque qu'il n'a pas cité de nom pour éviter de faire une gaffe.

Quel pro ce Savinaud

De notre correspondant à Nantes, Nantais@ (But! Nantes)

Tiens c'est maintenant le tour à nantais

Quand tu vois flou faut appeler Aflelou. (hey j'ai inventé un nouveau slogan, je vais le vendre, ®)

Nantais a écrit:Quand tu vois flou faut appeler Aflelou. (hey j'ai inventé un nouveau slogan, je vais le vendre, )

Ok, garde celui là, moi je le dépose avec "Quand tu vois flou faut appeler Afflelou"

Vinny a écrit:

Nantais a écrit:Quand tu vois flou faut appeler Aflelou. (hey j'ai inventé un nouveau slogan, je vais le vendre, )

Ok, garde celui là, moi je le dépose avec "Quand tu vois flou faut appeler Afflelou"

Ha ha ha

Nantais a écrit:

Vinny a écrit:

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Ok, garde celui là, moi je le dépose avec "Quand tu vois flou faut appeler Afflelou"

Ha ha ha

Et ouais, chuis un requin moi.

Vinny a écrit:

Nantais a écrit:

Vinny a écrit:

Nantais a écrit:Quand tu vois flou faut appeler Aflelou. (hey j'ai inventé un nouveau slogan, je vais le vendre, )

Ok, garde celui là, moi je le dépose avec "Quand tu vois flou faut appeler Afflelou"

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Et ouais, chuis un requin moi.

Une roussette plutôt.