Revue de presse FC Nantes

Ligue 2 : Le FC Nantes sur la réserve

CFA. En quête d'une première victoire, l'équipe réserve du FC Nantes se traîne en bas de tableaude CFA. Une situation qui préoccupe la nouvelle direction.
« Le constat est catastrophique ». La formule laconique émane de Claude Robin. La situation pour le moins précaire de l'équipe réserve du FC Nantes (avant-dernière du groupe D) n'a pas échappé au conseiller sportif de Waldemar Kita. Pas plus qu'à ses voisins de bureaux, ou de bâtiment. Dès son arrivée sur les bords de l'Erdre, la nouvelle équipe dirigeante a défini ses priorités. La clôture du marché des transferts a relégué au second plan les préoccupations des caciques de la maison jaune. Aujourd'hui, c'est au chevet de la formation qu'ils se regroupent. Avec une priorité : l'autopsie de l'équipe réserve. Sacré chantier en perspective ! L'antichambre de l'équipe professionnelle n'est plus l'autoroute vers l'élite des glorieuses années. Elle aurait plutôt des allures de voie sans issue.

La source s'est tarie, la nappe phréatique est au plus bas « Aujourd'hui, je ne peux pas dire à Michel Der Zakarian : En cas de besoin, tu peux faire appel à tel ou tel jeune de mon équipe » reconnaît volontiers Stéphane Moreau. Jadis pourvoyeur de talents, le réservoir de l'équipe fanion est donc à sec. Le repli sur soi est un reproche récurrent adressé aux techniciens nantais. Stéphane Moreau objecte : « Bien sûr qu'on regarde ce qui se fait ailleurs, notamment au Mans où la formation est performante. On n'est absolument pas hostiles à l'arrivée d'un autre technicien au sein du staff, bien au contraire. À partir du moment où ça apporte au club, on est même demandeurs. Raynald Denoueix rappelait fréquemment que le poste le plus important dans un club était celui de recruteur. Il faut avoir l'oeil. On a des exigences en terme de technique, de mobilité et d'intelligence. Mais, si on veut exister, ça passe par des moyens financiers et humains. »

Le président s'est déjà entretenu avec Laurent Guyot. Il rencontrera l'ensemble des entraîneurs du centre de formation jeudi. Une réunion est programmée à 14 h à la Jonelière. Elle permettra aux techniciens de justifier les viscicitudes de la formation nantaise : « Je partage l'avis de Claude Robin. L'équipe de CFA n'a pas à être là. Ce n'était sans doute pas la préoccupation première des précédentes directions. Là, on va pouvoir échanger. Le week end dernier, la moyenne d'âge de mon équipe de CFA devait être de 19 ans. Deux jeunes de 17 ans composaient la charnière centrale. C'était quasiment les deux meilleurs. Je crois bien que c'est la première fois qu'on commence le championnat avec un équipe aussi jeune. Quand on prend un but, on devient fébrile, on a besoin de se rassurer. Or, on est en difficulté en terme d'encadrement. Les gars du groupe pro descendaient en réserve la saison dernière, ce qui permettait de trouver un équilibre. Ce n'est quasiment pas le cas cette saison, du fait du calendrier , des blessures ou des sélections » avance l'ancien défenseur. Des arguments que Claude Robin veut bien entendre, même si, selon le conseiller sportif du président « ce n'est pas suffisant comme explication. Il y a un vrai problème, on va mettre les pieds dedans, on va échanger. On ne laissera pas les choses comme ça. L'idée, ce n'est pas d'abandonner la formation, bien au contraire. » Les équipes réserves de Lens, Lille, Nancy, Valenciennes ou Toulouse, sont tout aussi mal en point que leur homologue nantaise dans leurs championnats respectifs. Un autre argument que les têtes pensantes nantaises ne reprendront pas à leur compte.


Loïc FOLLIOT

Ouest-France

Merci Jean-Luc et Rudi.

Ils ont même perdu face au promu Fontenay le Comte

Bien joué seb

Triskel a écrit:Bien joué seb

Mais y'a po de quoi l'alimenter en ce maman.

seb a écrit:

Triskel a écrit:Bien joué seb

Mais y'a po de quoi l'alimenter en ce maman.

Ca ne saurait tarder

Football : Yoann Poulard : « Les critiques sont un peu dures »

L 2. Nantes - Sedan. L'expérimenté défenseur nantais perçoit un gros potentiel au FCNA. Mais sa froide efficacité actuelle lui convient.

Yoann, peut-on dire que votre aventure nantaise commence idéalement ?

Absolument. Je suis très content car lorsque je suis arrivé, le club était premier. Et après quelques matches, il l'est toujours. Je ne suis donc pas le chat noir. Pourvu que ça dure, en tout cas.

Le FC Nantes au sein duquel vous évoluez aujourd'hui est-il fidèle à celui que vous connaissiez et que vous suiviez, en tant que Nazairien, plus jeune ?

Pas tout à fait. C'est toujours différent lorsqu'on a un regard extérieur. Maintenant que je suis à l'intérieur, je ne vois évidemment pas les choses de la même façon. Je sens plus de proximité. Comment expliquer cela ? Quand on le voit de l'extérieur, on sent que le club est un peu au-dessus. Pas prétentieux, ce n'est pas le mot mais...

Un peu hautain ?

Presque oui. Ce n'est peut-être pas encore le bon mot, mais on sent que c'est un peu inaccessible. Moi je l'ai ressenti, en tant que Nazairien. Je venais souvent faire des essais ici, et ça semblait inaccessible. Et quand on est dedans, on se rend compte que les joueurs, les personnels, les dirigeants, ce n'est pas ça du tout.

Finalement, ce club ressemble à beaucoup d'autres ?

Oui, au niveau ambiance c'est certain. Après, ce qui change, ce sont les structures. J'en avais déjà eu un aperçu, mais maintenant que j'en profite, c'est extraordinaire. Il y a un outil de travail sans équivalent, Ligue 1 et Ligue 2 confondues.

Dans l'engouement qui entoure le FC Nantes, aviez-vous déjà connu quelque chose de semblable ?

Non. Ne serait-ce qu'au stade. Au Mans, il faisait 10 000 places. Là, c'est une autre dimension. Mais la ferveur populaire s'explique par tous ces titres que le club a gagnés. C'est formidable de sentir ça. Après, il faut être à la hauteur.

Le contraste entre les affluences de la Beaujoire, dignes de la L1, et celles de certains stades, à l'extérieur, peut-elle perturber ?

Ce n'est pas moi que cela va perturber en tout cas. Car la L2, je connais bien. Maintenant, pour ceux qui n'ont connu que la L1, effectivement, ça peut être un peu perturbant de se retrouver dans des petits stades avec 2 000 spectateurs. Et même médiatiquement, ce n'est pas suivi comme la Ligue 1.

Depuis que vous êtes arrivé, le FC Nantes soulève un débat sur la qualité du jeu déployé. Que vous inspire-t-il ?

À l'évidence, l'équipe a une grosse marge de progression en terme de qualité de jeu et de gestion des matches. Mais les critiques sont peut-être un peu dures car l'équipe a été chamboulée en grande partie. On ne savait pas trop comment le club allait réagir après cette relégation, et il se retrouve finalement en haut de tableau. On est la deuxième attaque et la première défense, qualifiés en Coupe de la Ligue. Tout est donc ouvert pour l'instant.

Vous avez l'impression qu'on fait la fine bouche ?

Oui. Mais je peux le comprendre car le club est habitué à de grands événements, des titres. Mais là, on est en Ligue 2, et il n'y a que l'efficacité qui doit primer. On a un objectif, remonter, et il faut s'y tenir, quelle que soit la façon d'y arriver.

« Brest, c'est l'exemple du bon match »

Pour l'heure, si l'on veut comparer avec les promus de l'an passé, le style de Nantes se rapprocherait plus de celui de Metz que de celui de Caen ?

Je trouve tout de même que Nantes joue mieux que ne le faisait Metz. Eux, c'était vraiment béton. Et ils marquaient souvent un petit but de plus que l'adversaire sur un coup de pied arrêté. Mais dans le jeu, ce n'était vraiment pas au-dessus du lot. Je pense que Nantes a un peu plus de moyens d'expression. Mais pour l'heure, Metz est remonté en L1, et Nantes est en L2.

Depuis que vous êtes arrivé, quel est le match le plus accompli ?

J'ai bien aimé celui de Brest. Pour moi, c'était un peu à part. Et puis, nous n'avons pas pris de but tout en étant efficaces devant (3-0). En deuxième mi-temps, justement, on a bien géré le match, sans attaquer à tout va. On les a laissés venir en gérant le score. C'est l'exemple du bon match, à mon sens. Après, il y a aussi la victoire à Bastia, dans des conditions très difficiles. Elle est à souligner aussi, car ce n'était pas beau, mais on s'en est bien sorti, et ça va souvent être comme ça cette saison.

Dans le mini-championnat qui se dessine en tête, quels sont, selon vous, les principaux rivaux de Nantes ?

Ce n'est pas encore trop détaché. Je pense que Le Havre jouera le haut de tableau. Après, je ne sais pas trop. À mon avis, on pourra vraiment dire qui joue la montée après la série de matches qui s'ouvre et s'achèvera mi-octobre.

Sedan, votre adversaire lundi soir, peut-il se mêler à la lutte, malgré son médiocre départ (2 victoires, 2 nuls, 2 défaites) ?

Oui, ils peuvent tout à fait revenir. Il m'est arrivé, avec Le Mans, de très mal débuter le championnat après être descendu de L1 et, finalement, de terminer dans les trois premiers. Car ce n'est pas toujours facile de trouver le rythme quand on est relégué. Ici, ça s'est bien passé, mais ça n'est pas évident partout.

Recueilli par

Pierre-Yves ANSQUER.

Yann Poulard, en bref. 31 ans, né à St-Nazaire. 1,91 m, 77 kg. 39 matches de L1. 258 matches de L2. Passé par Angers, Le Mans et Brest.

Nantes - Sedan, lundi, 20 h 30 à la Beaujoire et en direct sur Eurosport.

Ouest-France

Ligue 2 : L'arrière saison s'annonce belle...

FC Nantes. Avant d'attaquer un calendrier de stakhanoviste, les Canaris ont montré face à Sedan(2-1) beaucoup de signes encourageants.
Michel Der Zakarian l'avoue sans honte. « Je redoutais cette rencontre après quinze jours de trêve difficile à gérer. » Ses joueurs l'ont rassuré même si la première période doit éviter de tomber dans la béatitude et un optimisme démesuré. « On n'a écarté personne, juste mis un petit coup au moral à Sedan » a rappelé De Freitas. Le panel des satisfactions reste néanmoins très large.

Un groupe de caractère. Les Canaris se sont habitués à évoluer le lundi, soit 48h après les autres, et à devoir impérativement l'emporter sous peine de perdre leur maillot jaune. Si on excepte Le Havre, l'exercice leur réussit plutôt bien. Les deux dernières sorties face à Bastia et Sedan peuvent en témoigner. « L'approche n'est pas toujours évidente, elle montre que nous avons du caractère et que l'on sait évacuer la pression » s'est félicité le coach nantais. Frédéric Da Rocha fait remarquer que Nantes est tombé sur un adversaire ambitieux au niveau des intentions. « Il ne faut pas oublier qu'en face, contrairement à beaucoup d'adversaires venus uniquement pour défendre et procéder par contres, Sedan s'était déplacé pour jouer. »

Un groupe solidaire. Les actes et les paroles n'ont pas toujours été en conformité à la Jonelière, notamment quand il s'agissait d'évoquer la vie du vestiaire. Force est de reconnaître que les nouveaux arrivants (Maréval, De Freitas, Dossevi, Shereni notamment) ont su apporter un souffle novateur. « La confiance que tu as dans l'autre, le partenaire te la rend bien » justifie De Freitas. En témoigne les sourires, la décontraction qui entourent les séances d'entraînement mais surtout la solidarité manifestée par exemple par Bagayoko et Dossevi, venus prêter mains fortes en seconde période à leurs coéquipiers. « Michel (Der Zakarian) insiste beaucoup là-dessus. En plus, on était bien physiquement. On avait donc les ressources pour revenir. Le retour de joueurs blessés (Capoue et Bagayoko) a peut-être redonné un regain de confiance au groupe » avance Thomas Dossevi, qui se félicite de son entente avec le Malien. « Dans la mesure où Mamadou est grand, costaud, tient bien la balle, les adversaires sont obligés de se mettre à plusieurs dessus, ce qui libère des espaces. On peut encore mieux exploiter les coups » se persuade l'ancien Valenciennois, en faisant référence aux deux oublis de son compère de l'attaque. « Des détails. »

Une condition physique au top. Tous les joueurs se sont félicités de la préparation physique effectuée au cours des quinze jours de trêve. « Des travaux d'aérobie pour pouvoir répéter les efforts alors que cinq matches nous attendent en quatorze jours » a expliqué Michel Der Zakarian. « Au fur et à mesure du match, on a été capable de monter en intensité et de répéter les efforts. On a ainsi mieux défendu ». Les bienfaits sautent aux yeux pour l'ex-Amiénois David De Freitas. « Personnellement, j'ai bien bossé pour rattraper le temps perdu car je ne suis pas là pour perdre mon temps... Stéphane (Morin) nous avait concocté une petit programme de longues et de petites courses à répétition. De plus, on a bien travaillé mardi dernier dans le petit bois. C'était intense ! »

Une adaptation technique. À la mi-temps, Michel Der Zakarian a su changer ses batteries. Explication de texte : « On s'est resitué et mieux projeté en avant. En fait, j'ai demandé à Shereni de rester sur Mokaké et à De Freitas de monter d'un cran sur Lemoigne. On s'est tout bonnement adapté à eux. En première période, ils nous ont perturbé car on allait les chercher trop haut et ils jouaient dans le dos de nos milieux défensifs, en plus ils profitaient de seconds ballons. » Un bon point supplémentaire pour Michel Der Zakarian dont la formation commence à prendre le rythme de ce championnat. « À ceux qui voyaient mal Nantes en L2, on prouve le contraire » se félicite David De Freitas. Dossevi se chargeant dans un dernier élan de rappeler que « la L2, ce n'est pas toujours le top au niveau du jeu mais qu'il faut savoir gagner. » Peut-être pour cette raison, que les Canaris soulignent en coeur le besoin de s'appliquer davantage sur les coups de pied arrêtés et les centres.

Ouest-France

c est quand meme mieux de lire des articles comme ca compare aux cinq dernieres annees .

dancingjulio a écrit:c est quand meme mieux de lire des articles comme ca compare aux cinq dernieres annees .

Entièrement d'accord.

Triskel a écrit:Ligue 2 : L'arrière saison s'annonce belle...

FC Nantes. Avant d'attaquer un calendrier de stakhanoviste, les Canaris ont montré face à Sedan(2-1) beaucoup de signes encourageants.
Michel Der Zakarian l'avoue sans honte. « Je redoutais cette rencontre après quinze jours de trêve difficile à gérer. » Ses joueurs l'ont rassuré même si la première période doit éviter de tomber dans la béatitude et un optimisme démesuré. « On n'a écarté personne, juste mis un petit coup au moral à Sedan » a rappelé De Freitas. Le panel des satisfactions reste néanmoins très large.

Un groupe de caractère. Les Canaris se sont habitués à évoluer le lundi, soit 48h après les autres, et à devoir impérativement l'emporter sous peine de perdre leur maillot jaune. Si on excepte Le Havre, l'exercice leur réussit plutôt bien. Les deux dernières sorties face à Bastia et Sedan peuvent en témoigner. « L'approche n'est pas toujours évidente, elle montre que nous avons du caractère et que l'on sait évacuer la pression » s'est félicité le coach nantais. Frédéric Da Rocha fait remarquer que Nantes est tombé sur un adversaire ambitieux au niveau des intentions. « Il ne faut pas oublier qu'en face, contrairement à beaucoup d'adversaires venus uniquement pour défendre et procéder par contres, Sedan s'était déplacé pour jouer. »

Un groupe solidaire. Les actes et les paroles n'ont pas toujours été en conformité à la Jonelière, notamment quand il s'agissait d'évoquer la vie du vestiaire. Force est de reconnaître que les nouveaux arrivants (Maréval, De Freitas, Dossevi, Shereni notamment) ont su apporter un souffle novateur. « La confiance que tu as dans l'autre, le partenaire te la rend bien » justifie De Freitas. En témoigne les sourires, la décontraction qui entourent les séances d'entraînement mais surtout la solidarité manifestée par exemple par Bagayoko et Dossevi, venus prêter mains fortes en seconde période à leurs coéquipiers. « Michel (Der Zakarian) insiste beaucoup là-dessus. En plus, on était bien physiquement. On avait donc les ressources pour revenir. Le retour de joueurs blessés (Capoue et Bagayoko) a peut-être redonné un regain de confiance au groupe » avance Thomas Dossevi, qui se félicite de son entente avec le Malien. « Dans la mesure où Mamadou est grand, costaud, tient bien la balle, les adversaires sont obligés de se mettre à plusieurs dessus, ce qui libère des espaces. On peut encore mieux exploiter les coups » se persuade l'ancien Valenciennois, en faisant référence aux deux oublis de son compère de l'attaque. « Des détails. »

Une condition physique au top. Tous les joueurs se sont félicités de la préparation physique effectuée au cours des quinze jours de trêve. « Des travaux d'aérobie pour pouvoir répéter les efforts alors que cinq matches nous attendent en quatorze jours » a expliqué Michel Der Zakarian. « Au fur et à mesure du match, on a été capable de monter en intensité et de répéter les efforts. On a ainsi mieux défendu ». Les bienfaits sautent aux yeux pour l'ex-Amiénois David De Freitas. « Personnellement, j'ai bien bossé pour rattraper le temps perdu car je ne suis pas là pour perdre mon temps... Stéphane (Morin) nous avait concocté une petit programme de longues et de petites courses à répétition. De plus, on a bien travaillé mardi dernier dans le petit bois. C'était intense ! »

Une adaptation technique. À la mi-temps, Michel Der Zakarian a su changer ses batteries. Explication de texte : « On s'est resitué et mieux projeté en avant. En fait, j'ai demandé à Shereni de rester sur Mokaké et à De Freitas de monter d'un cran sur Lemoigne. On s'est tout bonnement adapté à eux. En première période, ils nous ont perturbé car on allait les chercher trop haut et ils jouaient dans le dos de nos milieux défensifs, en plus ils profitaient de seconds ballons. » Un bon point supplémentaire pour Michel Der Zakarian dont la formation commence à prendre le rythme de ce championnat. « À ceux qui voyaient mal Nantes en L2, on prouve le contraire » se félicite David De Freitas. Dossevi se chargeant dans un dernier élan de rappeler que « la L2, ce n'est pas toujours le top au niveau du jeu mais qu'il faut savoir gagner. » Peut-être pour cette raison, que les Canaris soulignent en coeur le besoin de s'appliquer davantage sur les coups de pied arrêtés et les centres.

Ouest-France

J'ai l'impression que certains joueurs viennent sur le forum.
Ca fait plaisr, mais c'est aussi bizare qu'il y autant d'eloge sur le club, on y étaient plus habitués

alain a écrit:J'ai l'impression que certains joueurs viennent sur le forum.
Ca fait plaisr, mais c'est aussi bizare qu'il y autant d'eloge sur le club, on y étaient plus habitués

Ou alors ils écoutent la radio, et lisent les journaux

Trois Nantais en sélection. L'équipe de France des moins de 17 ans affrontera la Suisse à deux reprises, en match amical, les 2 et 4 octobre prochains. Francis Smerecki, le sélectionneur national, a convoqué trois jeunes du FC Nantes dans son groupe: le gardien Erwin Zelazny ainisi que les défenseurs Loïc Nego et Vincent Sasso.

Ouest-France

Triskel a écrit:Trois Nantais en sélection. L'équipe de France des moins de 17 ans affrontera la Suisse à deux reprises, en match amical, les 2 et 4 octobre prochains. Francis Smerecki, le sélectionneur national, a convoqué trois jeunes du FC Nantes dans son groupe: le gardien Erwin Zelazny ainisi que les défenseurs Loïc Nego et Vincent Sasso.

Ouest-France

Ça voudrait donc dire que la formation n'est pas si mauvaise que ça

Faut croire

Triskel a écrit:Faut croire

Ou alors que la formation des autres équipes françaises est encore plus sinistrée

Édition du lundi 24 septembre 2007
Nantes - Troyes maintenu le vendredi 19 octobre

Bonne nouvelle pour les supporters nantais. La rencontre Nantes-Troyes, comptant pour la 12e journée de Ligue 2 ne sera pas retransmise par Eurosport. Le match se disputera donc le vendredi 19 octobre. L'horaire du coup d'envoi, initialement prévu à 20 h, reste à préciser, la rencontre étant susceptible d'être diffusée par Noos Numéricable. Le match débuterait alors à 20h30. Ce sera la première fois que les Nantais jouent à domicile le vendredi soir depuis le derby breton face au Stade Brestois, le 24 août dernier (3-0).



Ouest-France

Édition du lundi 24 septembre 2007
Bideau au recrutement
Ancien superviseur du FCNA en région parisienne, Matthieu Bideau, 26 ans, va intégrer la cellule recrutement du centre de formation. Il doit signer aujourd'hui son contrat de recruteur. Tenté de se lancer dans le métier d'agent de joueur, cet ancien pensionnaire de la Jonelière a finalement été rattrapé par le club. « Ils m'ont fait une proposition que je ne pouvais pas refuser », confie-t-il. Il sera détaché sur la région parisienne.



Ouest-France

Ils ont menacé de tuer sa famille ? Quel salaud ce Kitkat !!

Vinny a écrit:Ils ont menacé de tuer sa famille ? Quel salaud ce Kitkat !!

Une tête de chwal dans l'lit

Triskel a écrit:Édition du lundi 24 septembre 2007
Bideau au recrutement
Ancien superviseur du FCNA en région parisienne, Matthieu Bideau, 26 ans, va intégrer la cellule recrutement du centre de formation. Il doit signer aujourd'hui son contrat de recruteur. Tenté de se lancer dans le métier d'agent de joueur, cet ancien pensionnaire de la Jonelière a finalement été rattrapé par le club. « Ils m'ont fait une proposition que je ne pouvais pas refuser », confie-t-il. Il sera détaché sur la région parisienne.



Ouest-France

recruteur à 26 piges...
ça sent l'paté cette affaire encore

Larièpe : confirmation ce matin.

Ce matin à la Jonelière, Waldemar Kita présidera une réunion à l'issue de laquelle l'arrivée de Christian Larièpe devrait être officialisée. Entouré de son conseiller sportif Claude Robin, de Michel Der Zakarian et son adjoint Baptiste Gentili et de Laurent Guyot, responsable du centre de formation, le propriétaire du FC Nantes doit valider la réorganisation de la celulle recrutement.
Ouest-France

Football : Petit break petit bras pour les Canaris
FC Nantes. En allant s'imposer à Libourne, le leader de Ligue 2 a creusé un écart. Nonobstant les réserves liées à une frayeur inutile, c'est tout bénef.
C'est le type de match qui dédage des sentiments paradoxaux à foison. À Libourne, lundi soir, le FC Nantes a enregistré sa quatrième victoire consécutive et s'est enfin détaché au classement. Mais il a, comme contre Clermont lors de la troisième journée (2-2 après avoir mené deux fois), sous des dehors différents néanmoins, une nouvelle fois manifesté des difficultés à gérer un scénario favorable.

En laissant revenir son adversaire dans le match, et, très soudainement au score (de 0-2 à 2-2 entre la 87e et la 91e minute), il a laissé entrevoir une certaine faiblesse de caractère, voire un déficit de maturité tactique. « Il y a eu un relâchement de la part des joueurs, déplorait ainsi Michel Der Zakarian. A la mi-temps, je leur ai dit de continuer à aller de l'avant, à jouer, en faisant courir l'adversaire. Malheureusement, on s'est arrêté. On faisait tourner le ballon, mais par des passes latérales. » A contrario, on peut aussi dire que les Canaris ont été sacrément costauds pour se remettre en un tournemain des deux buts girondins, alors que la partie touchait à sa fin. « A 2-2, on a prouvé qu'on avait encore de bonnes capacités de réaction, soulignait ainsi Yoann Poulard. On a su aller chercher ce troisième but. » Pour David De Freitas, « d'autres se seraient peut-être contentés du nul ». Le geste qui évita sans doute une belle soufflante à tout le groupe fut, une nouvelle fois, signé d'un Z comme... Zimbabwéen. Car Harlington Shereni, auteur pour le coup de son cinquième but, est vraiment, en ce début d'exercice, l'homme providentiel de la maison jaune.

Nantes a donc pris une belle leçon, dans l'enceinte champêtre du stade Moueix, où Le Havre avait mordu la poussière. Une leçon à l'oeil, qui lui donnera peut-être à penser que son premier adversaire, n'est autre que sa propre nature, comme le soulignait récemment Frédéric Da Rocha. Une opinion partagée par Tony Heurtebis. « Effectivement, sur certaines rencontres, on le sait, nous serons nos principaux adversaires. Mais il y aura aussi des rivaux de valeur pour nous faire déjouer. » Un gardien de but nantais qui, pour bien connaître les spécificités de la L2, prévient : « C'est un championnat qui va être très compliqué. Il n'y a pas de match facile. Même si on peut parfois avoir le sentiment que les rencontres ont un déroulement tranquille, il faut toujours se battre jusqu'à la fin. On vient d'en vivre un bon exemple. » Désormais, Michel Der Zakarian saura quel souvenir exhumer pour tenter de vacciner ses joueurs quand il les sentira basculer vers une tendance à jouer « trop facile », selon l'expression de David De Freitas.

Reste que, derrière ce drôle de match qui a fait bondir Michel Der Zakarian et son président Waldemar Kita, une belle opération s'est dessinée. Avant d'aller à Grenoble lundi prochain, les Canaris ont réalisé « un petit break », dixit Heurtebis. Deux points d'avance sur le deuxième et quatre sur le troisième, ce n'est certes « pas une fin en soi », mais après 8 journées, mais ça permet au moins de goûter sans scrupule aux plaisirs de la Coupe, dans l'intermède.

P.-Y. A.

Ouest-France

La nouvelle donne sportive présentée mardi. Le président Kita n'a pour l'instant pas abusé de la conférence de presse. Mardi, il reviendra néanmoins à cet exercice pour dévoiler le nouveau fonctionnement du secteur sportif, au FC Nantes. Ce sera très certainement également l'occasion d'officialiser l'arrivée de Christian Larièpe au sein de la maison jaune.

Entorse pour Pierre. Le défenseur haïtien du FC Nantes est la seule « victime » du déplacement à Libourne. Jean-Jacques Pierre souffre d'une entorse de la cheville. Suspendu après son expulsion en équipe réserve ce week-end, Karim El Mourabet ne pourra pas pallier son forfait pour le match de jeudi contre Monaco.

Bagayoko sorti préventivement. En sortant Mamadou Bagayoko dès la 56e minute, Michel Der Zakarian avait manifestement conscience d'avoir un peu déséquilibré son équipe. Mais l'entraîneur nantais justifiait ce choix d'un éclairage pertinent : « Je sentais l'arbitre prêt à l'expulser. Et je ne voulais pas le perdre pour plusieurs matches. »

Entraînement à Angers. Les Nantais vont pouvoir se familiariser dès cet après-midi avec le stade Jean-Bouin d'Angers, qui ne les dépaysera pas, comme le soufflait Frédéric Da Rocha ( »ce sera Libourne plus une tribune »). La séance d'entraînement de ce jeudi après-midi se déroulera sur la pelouse où se jouera le 16e de finale de Coupe de la Ligue contre Monaco demain soir, 20 h 50. Là-même où Luc Delatour, le diercteur des opérations du FCNA préparait hier l'organisation d'un match devant rassembler quelque 6000 spectateurs, pour une capacité de 12 000.

Nantes sur France 2 Foot. Une équipe de France télévisions était hier à la Jonelière. Elle prépare un reportage de 5 à 6 minutes qui sera diffusé dans l'émission dominicale France 2 Foot.

Ouest-France

Ligue 2 : A défaut d'assommer, Nantes assume
Membre permanent du trio de tête de L2, le FC Nantes monte en régime au fil des sorties. Mais la marge de manoeuvre des Canaris demeure réduite.

Le FC Nantes fait le break, mais manque de coffre. À deux reprises en l'espace de soixante-douze heures, les Canaris sont rentrés au vestiaire nantis d'une confortable avance de deux buts. Face à Libourne en championnat lundi dernier (3-2), puis contre Monaco en coupe de la Ligue jeudi soir (2-3), les protégés de Michel Der Zakarian ont vu leur avantage voler en éclats, réduit à néant en l'espace de cinq minutes. De Jean-Antoine-Moueix à Jean-Bouin, le constat pourrait s'avérer affligeant.

La nature de l'opposition impose un verdict plus nuancé. Certes, l'entraîneur nantais fulmine encore contre des décisions arbitrales qu'il juge défavorables. « À Libourne, l'arbitre (NDLR : M. Chat) siffle penalty alors qu'il n'y a pas faute. Contre Monaco, c'est la même chose. Monsieur Chapron s'est fait berner. » En Gironde, de l'aveu général, c'est un relâchement coupable qui a engendré le retour express des Pingouins. Sans dommage, au final. Le scénario s'est répété face aux Monégasques, mais cette fois, le « happy end » n'a pas précédé le générique de fin.

L'élimination consommée, la déception n'est pas pour autant consumée. On peut toujours jeter la pierre aux joueurs du Rocher, au potentiel technique supérieur à la moyenne. « On a vu ce qu'il fallait faire pour réaliser un match plein face à une bonne équipe de Ligue 1 », affirme Loïc Guillon, à qui son entraîneur a reproché la facilité avec laquelle le Limougeaud s'est fait éliminer par Frédéric Piquionne sur l'action sanctionnée d'un penalty. « On sait que le haut niveau se joue sur des détails. » Meriem, Piquionne et Gakpé ont bien assimilé la leçon. Coupe de France exceptée, les Jaune et Vert n'auront plus l'opportunité de croiser ce genre de clients cette saison.

Ils ne devront toutefois pas se reposer sur leurs acquis à l'étage inférieur. Depuis trois rencontres, Tony Heurtebis a pris une mauvaise habitude, sans en être tenu pour principal responsable : celle d'aller ramasser le ballon derrière sa ligne de but. « Les fautes font partie du foot. C'est vrai qu'on s'est relâchés face à Libourne, mais il ne faut pas dramatiser. On ne va pas s'alarmer, corrige Rémi Mareval. La défense a un peu changé contre Monaco. Face à ce genre d'équipe, on sait que la moindre erreur se paie cash. En Ligue 1, la moindre occasion, ça fait mouche. »

Michel Der Zakarian a surtout relevé « des fautes individuelles qu'il faut corriger. On doit se montrer plus vigilants et plus rigoureux. » Le technicien est cependant conscient des progrès que ses protégés ont accomplis dans le jeu et l'expression collective, « notamment dans le domaine de la récupération. On doit continuer sur notre lancée, tout en étant plus solides d'un point de vue défensif ». Le FC Nantes reste sur une production plutôt convaincante (Monaco), qui succède à deux rencontres (Sedan, Libourne) partiellement satisfaisantes. « On a réalisé trois bonnes mi-temps face à ces formations mais on doit encore être plus constants, admet Nicolas Goussé. Il faut qu'on tienne plus que quarante-cinq minutes. »

Le FC Nantes a de l'essence dans le moteur. Il lui reste à trouver la bonne carburation.

Loïc FOLLIOT.
Ouest-France

Guillon serait-il menacé ?

Des Canaris en courant alternatif

Tantôt souverains, tantôt sujets, les joueurs nantais peinent à fournir une partie pleine. Et face à une Ligue 1, cela ne pardonne pas.
C'est le principe du yin et du yang. Ou, en l'occurrence, du yang et du yin. Soudainement adeptes de la philosophie chinoise, les Canaris alternent ombre et lumière au gré de leurs rencontres, l'exil angevin ayant exacerbé ce récurrent phénomène. Parfaitement scindé en deux mi-temps. La première, jeudi, fut quasiment excellente, révélant en outre une significative profondeur de banc, puisqu'uniquement six des onze titulaires de Libourne-Saint-Seurin ont démarré le match devant Monaco. S'appuyant sur un schéma où David de Freitas, principal point d'ancrage, s'est parfaitement distingué dans un rôle de régulateur, le FCNA a, sinon donné la leçon aux Princes, tout au moins attesté de réels progrès dans ses mouvements, efficacité en prime.

« On s'est bien amusé »

Combien de fois la cavalière arrière-garde méditerranéenne est allée à vau-l'eau face aux assauts répétés des Jaune et Vert · « Dans le jeu, cela se passe de mieux en mieux, atteste Remi Maréval, relayé par Frédéric Da Rocha. On s'est bien amusé ! » Éberluée par sa propre inconsistance, l'ASM est du reste passée tout près d'un mortuaire 3-0. « Si on en prend un autre, on perd le match », rappelait Ricardo, contraint de sortir Bernardi afin de rééquilibrer l'ensemble. En substance, les Nantais ont livré quarante-cinq minutes de haut niveau.

Le désagrément, c'est qu'il suffit d'un rien pour qu'ils basculent vers le côté obscur. Atteints de cyclothymie, les coéquipiers d'Heurtebis connaissent toujours, à un moment ou un autre, « un trou noir » avec - Clermont, 2-2 - ou sans trop de conséquence - Libourne, 2-3.

La défense en question

« C'est notre problème, concède Da Rocha. Il faut garder la même ligne de conduite durant tout le match. Être régulier pendant 90 minutes. » Dans le collimateur : la défense, « coupable », entre autres, d'avoir provoqué trois penaltys - pas toujours flagrants - en trois rencontres, et au-delà de ça, d'être trop souvent dissipée.

« Nous devons éliminer ces fautes-là, s'exclame Michel Der Zakarian. Il faut être beaucoup plus exigeant, rigoureux dans le geste individuel. Chercher l'efficacité dans la zone de vérité. Effectuer le geste adéquat. Bien défendre, c'est faire déjouer l'attaquant. » Et non le regarder prendre la poudre d'escampette, comme Gakpé à Angers (second but).

« On n'est pas attentif sur cette action, poursuit l'entraîneur. Nous sommes à trois contre un (Guillon, Poulard, Maréval) et on le laisse prendre la profondeur. Dans la lecture du jeu défensif, on n'a pas été bon. » Maladresse payée cash devant une formation de Ligue 1. « Oui, mais il y a eu quelques petits changements », tempère le latéral gauche, reconnaissant « des erreurs de temps en temps. »

Rien d'extrêmement effrayant au demeurant, sauf si cela devait s'avérer préjudiciable en championnat où, pour l'instant, cette faiblesse n'est que peu suivie d'effets. Mais « le chantier » est en cours. À consolider dès lundi à Grenoble.

Etienne Kiss (avec J-Y.Q)

Presse-Océan