Moi je crois Filou et sa prédiction
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filou85
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- filou85National
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Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 19:25
c'est vrai j'en covient en tant que filou c'est un peu normal. Mais on va batir une équipe de reve à partir de ce mercato qui va vous surprendre énormément à commencer par la prochaine recrue...
- InvitéInvité
Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 19:26
Ils vont quand même pas recruter un joueur de footfilou85 a écrit:c'est vrai j'en covient en tant que filou c'est un peu normal. Mais on va batir une équipe de reve à partir de ce mercato qui va vous surprendre énormément à commencer par la prochaine recrue...
- filou85National
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 19:30
tu aimes Raymon c'est bien, lui aussi il sait ce qu'il fait (cf 2006) si une grosse surprise et tu seras heureux quand il fera marquer buts sur buts (oui parceque des attaquants on a ce qu'il faut...!)
- InvitéInvité
Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 19:40
Vive Raymond et Waldemarfilou85 a écrit:tu aimes Raymon c'est bien, lui aussi il sait ce qu'il fait (cf 2006) si une grosse surprise et tu seras heureux quand il fera marquer buts sur buts (oui parceque des attaquants on a ce qu'il faut...!)
- ColucheRecrue
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 19:43
T'imagine le rêve, Raymond entraineur et Waldémar Président. Avec ce duo les rêves les plus fous deviendraient possible
- thenantaiseInternational
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 21:46
L'équipe du blog "Rendez-nous le FCN !" a sollicité récemment les supporters lausannois pour qu'ils nous racontent la façon dont leur club a vécu les années Kita. Le résultat de ces échanges, le voici, c'est une interview d'un des responsables du principal groupe de supporters du club suisse de Lausanne :
Bonjour, peux-tu te présenter ? Depuis combien de temps soutiens-tu Lausanne ?
Salut, je m'appelle Gregov, j’ai 34 ans, je suis supporter du Lausanne-Sports depuis 25 ans environ et membre du Blue-White Fanatic Kop depuis 12 ans. J’ai fait partie du comité directeur de ce dernier pendant quelques années et j’ai également fait office de capo (1) plusieurs saisons. Depuis, même si j’ai pris un peu de recul ces derniers temps, je suis encore activement le LS et le foot en général. Je me rends encore souvent au stade.
Le championnat helvétique est bien méconnu dans l’Hexagone… Peux-tu nous parler de ton club, le Lausanne Sports ? Quelle est son histoire ? De quelle façon est-il vu en Suisse ?
Le Lausanne-Sports a été créé en 1896 et compte l’un des plus beaux palmarès de Suisse avec 7 titres de champion (même si le dernier date de 1965) et 9 Coupes de Suisse (dont les deux dernières en 1998 et 1999). Après quelques glorieuses saisons, ponctuées notamment d’un seizième de finale de Coupe de l’UEFA (perdu contre le FC Nantes en 2000 après avoir éliminé notamment l’Ajax), le club a subi les conséquences d’une gestion calamiteuse de M. Kita et a été rétrogradé en 2ème Ligue Inter-régionale (l’équivalent de votre CFA) en 2003. Grâce à deux promotions consécutives en 2004 et 2005, le club se situe maintenant en Challenge League (l’équivalent de votre D2).
Peux-tu plus précisément revenir sur le contexte qui précédait l’arrivée de Waldemar Kita à la tête de votre club ?
Avant l’arrivée de M. Kita, le club était souvent perçu, et à juste titre, comme un club relativement ambitieux mais sans pour autant faire de folies financières si ce n’est par l’intermédiaire de mécènes ponctuels (comme par exemple lors de la venue en 1987 de Giancarlo Antognoni, légendaire capitaine de la Fiorentina et champion du monde avec l’Italie en 1982). Juste avant l’arrivée de M. Kita, le club était présidé par M. Kurz, un banquier local. Sans être aussi mégalomane et dangereux que M. Kita, il n’a en tout cas pas perdu d’argent avec le club et l’argent investi de sa poche a été pleinement récupéré lors de la vente du club à M. Kita. Toutefois, M. Kurz avait su redonner de l’ambition au LS et il a eu le mérite de construire une équipe redoutable et présentant le meilleur football du pays.
Très simplement, quelles ont été vos premières impressions sur Waldemar Kita ? Vous êtes-vous montrés réfractaires à son arrivé au sein de votre club ?
La première impression de M. Kita, qui n’engage que moi mais qui me semble partagée par bon nombre de supporters, est un sentiment que ce monsieur avait une profonde méprise envers les « simples » supporters et que seules les personnes capables d’aligner des billets sur la table l’intéressaient. Deuxièmement, on a très vite compris que M. Kita et ses acolytes (Messieurs Robin, Larièpe et Milej) n’avaient aucune connaissance du football suisse et de sa réalité. Enfin, très rapidement, M. Kita a montré aussi un sens aigu de la victimisation, se sentant attaqué, subissant du racisme anti franco-polonais (très courant en Suisse comme tout le monde le sait…). Un vrai pleurnicheur de cours d’école.
De quelle manière la situation sportive, sous son ère, a-t-elle évolué ?
Sportivement, on restait sur une victoire en finale de Coupe de Suisse après 17 années d’attente. M. Kita est donc arrivé dans un club en pleine euphorie et avec une belle équipe (élimination en coupe de l’UEFA par la Lazio de Rome sans avoir perdu). Ainsi, les résultats ont d’abord suivi (2ème victoire consécutive en Coupe de Suisse et en course pour le titre jusqu'à la dernière journée de championnat). Puis, inexorablement, avec le départ de nombreux joueurs, les résultats ont vite décliné malgré une nouvelle finale de Coupe de Suisse en 2000 (malheureusement perdue cette fois-ci) et une belle épopée en Coupe de l’UEFA (défaite contre le FC Nantes en seizièmes de finale après avoir éliminé nos amis de Cork City, le Torpedo Moscou et l’Ajax d’Amsterdam.
Parallèlement, quelle attitude a-t-il adoptée en tant que dirigeant ? Quelles étaient vos relations, en tant que supporters, avec lui ? De quelle manière ces relations ont-elles évolué ?
En tant que dirigeant, M. Kita, à l’inverse de ses prédécesseurs plutôt joviaux, est tout de suite apparu comme quelqu’un de froid et de hautain. La nomination de l’ineffable Robert Milej comme responsable des relations avec les supporters fut un véritable désastre. Parallèlement, il créa à la même époque un « Espace Business » dans l’enceinte du stade où, après chaque match, sponsors et bons payeurs pouvaient gratuitement profiter de boissons et de petits fours aux frais du club. M. Kita montra ainsi tout de suite quelle était la partie du public qui comptait pour lui. Les seuls contacts réels que notre groupe de supporters pouvaient avoir avec les dirigeants l’ont été suite à de petits incidents insignifiants. Malgré cela, par l’intermédiaire de M. Robin, quelques discussions cordiales eurent lieu avec certains membres de notre groupe de supporters. Plus on avança vers le gouffre et plus les relations devinrent tendues voir même parfois hostiles (quand M. Kita décida de fermer le forum internet public consacré au LS par exemple).
À partir de quand, et de quelle manière, vous êtes-vous rendus compte de l’échec de sa politique ?
L’échec de sa politique nous est apparu au fur et à mesure des différentes « affaires » qui ont secoué le club lors de sa présidence. En effet, à chaque transfert qui était sensé rapporter de l’argent au club, la situation semblait de plus en plus compliquée. C'était en raison de l’existence de deux entités distinctes dont le montage permettait, de manière schématique, à M. Kita de récupérer ses investissements voire de gagner de l’argent et au club de payer les factures. Les transferts suspects de joueurs ayant été sensés transiter par le club mais qu’on n'a jamais vu (comme par exemple Samir Beloufa) ou de joueurs formés au club mais dont l’argent du transfert (comme celui de Lorik Cana au PSG ou de Claudio Gentile à l’OM) n’a jamais fini dans les caisses du club, en passant par l’acquisition de joueurs en préretraite ou semi-invalides aux salaires mirobolants (comme Lionel Charbonnier ou Alexander Panov) ont fini par totalement discréditer le personnage. L’absence d’engouement populaire vis-à-vis de ce club qui échappait de plus en plus aux gens du cru finira d’achever les finances du club.
Peux-tu nous expliquer, de manière concise, de quelle façon il a amené votre club, après son départ, dans un gouffre financier qui le conduira au dépôt de bilan ?
En fait, la structure même de la direction du club conçue par M. Kita l’a poussé au dépôt de bilan. En effet, dans son système, monté de toute pièce pour lui permettre de « rentabiliser » son investissement dans le Lausanne-Sports, M. Kita fit cohabiter deux entités juridiques. D’un côté, une association qui détenait la licence de jeu octroyée par la Ligue Suisse de Football et d’autre part, une SA qui détenait, elle, les droits des joueurs. Ainsi, les transactions « suspectes » qui rapportaient de l’argent ne finissaient jamais dans les caisses de l’association qui s’est alors retrouvée, au moment de la faillite, sans actifs (à savoir les joueurs) et avec plein de dettes qu’elle ne pouvait honorer.
A-t-il cherché à défendre sa cause lorsque votre club, après son départ, était au plus mal ? De quelle manière l’a-t-il fait ? A-t-il reconnu l’échec de la politique qu’il avait mis en place ? Et comment cela a-t-il été perçu au sein des fans du Lausanne-Sports ?
A aucun moment M. Kita n’a accepté de reconnaître la moindre part de responsabilité dans la fatale marche en avant vers la mort du club. Il ne l’a jamais assumée et il a même été jusqu’à mentir sur la situation réelle des finances pour sauver sa peau. Il a fini par quitter le navire qu’il avait lui-même sabordé juste avant qu’il ne coule en invoquant des arguments ahurissants. Toute cette fuite face à ses responsabilités a été très mal perçue par l’opinion publique. Il a toujours affirmé qu’il avait repris le club avec des casseroles (ce qu’il n’a soit dit en passant jamais réussi à prouver), qu’il n’était que la victime de racisme anti franco-polonais de la part de la presse et des supporters et que c’était pour cette même raison que les sponsors ne voulaient pas s’investir dans le club alors qu’en fait, personne ne lui faisait tout simplement confiance et que personne ne voulait cautionner sa politique douteuse.
Peux-tu, aujourd’hui, nous expliquer dans quelles conditions votre club, qui a donc été refondé, existe-t-il ? En quelle division jouez-vous ? Penses-tu qu’il y a eu un avant et un après Kita et si oui, peux-tu illustrer tes arguments ?
Après le dépôt de bilan en 2003, nous avons recommencé à exister en 2ème Ligue Inter-régionale en obtenant le droit de repartir sur les bases de l’équipe réserve et en conservant, moyennant l’introduction d’un logo et la perte du « s » final du Lausanne-Sports, l’intégralité du palmarès et de l’histoire du club. N’évoluant qu’avec des juniors de la région encadrés par quelques anciens joueurs venus finir leur carrière en donnant un coup de main au club de leur cœur comme Patrick Isabella, Alexandre Comisetti et Stéphane Chapuisat, l’équipe a obtenu deux promotions consécutives avant de se stabiliser en Challenge League (quel nom idiot soit dit en passant). Désormais, le LS ne se permet plus de dépenses irraisonnées et les différents directoires qui se sont succédés à la tête du club depuis le renouveau ne se permettent plus de mettre en péril sa viabilité pour servir leurs intérêts personnels. D’ailleurs, le public lausannois préfère voir désormais évoluer un jeune du cru qui mouille son maillot qu’un ancien champion du monde en préretraite.
Quelles sont pour vous les similitudes entre votre club, le Lausanne-Sports, et le Football Club de Nantes, dans leur manière d’être gérés par Waldemar Kita ?
Bien que je ne sois sûrement pas assez impliqué dans la vie de votre club pour en parler en profondeur, des similitudes me semblent frappantes. Sur le plan sportif, outre l’absence de résultats probants (mais ça, finalement, cela arrive aussi à de nombreux autres dirigeants), ce qui reste extrêmement négatif dans la politique de M. Kita est l’absence d’identité des joueurs aux valeurs du club. Non seulement il a une piètre opinion de la formation mais en plus il n’hésite pas à changer drastiquement de mercenaires à chaque inter-saison. Ensuite, il me semble que M. Kita aborde la même approche à Nantes qu’à Lausanne en ce qui concerne son attitude envers la base des supporters. En effet, outre son arrogance et son dédain face à celle-ci, seuls comptent pour lui les sponsors et les personnes prêtes à investir de l’argent dans le club. Enfin, je vois que certaines personnes qui l’entouraient lors de son passage à Lausanne sont toujours plus ou moins là autour de lui à Nantes.
Cela vous surprend-il de voir que, malgré un échec retentissant dans sa manière de concevoir le football et de gérer le club, des supporters lui accordent toujours confiance ? Qu’auriez-vous à leur dire ?
A tous ceux qui lui accordent leur confiance, j’ai envie de leur dire qu’il faut arrêter de se voiler la face, qu’il faut arrêter d’écouter ce qu’il dit et commencer à regarder ce qu’il fait. Le fait que des gens continuent à y croire ne m’étonne que partiellement car, premièrement, il en a également été ainsi chez nous et que c’est un bon parleur qui promet monts et merveilles. De plus, bon nombre de personnes plus ou moins influentes dans l’entourage du club ont sûrement des raisons plus ou moins avouables de lui faire une bonne publicité afin de préserver certains privilèges qu’il leur a maintenus ou accordés.
Comment vois-tu l’avenir de notre club ?
J’ai toujours vu le FC Nantes comme un club historique du football français, un « Traditionsverein » comme les appellent les allemands, adepte du beau jeu, « à la nantaise » comme on l’entend encore parfois, avec une base solide, un centre de formation de qualité, une histoire et un palmarès. J’avoue même d’ailleurs avoir été très surpris de voir M. Kita débarquer chez vous, pensant que les « défenseurs » du club ne permettraient pas de donner les clés de la maison à une personne traînant derrière lui un passé sulfureux tant sur le plan professionnel (Cornéal) que sportif (Lausanne-Sports). Maintenant, j’espère sincèrement qu’une nouvelle équipe dirigeante va pouvoir se mettre en place pour reprendre en main votre club avant qu’il ne le détruise. L’idéal serait bien sûr une montée en D1 au plus vite afin d’attirer plus facilement d’éventuels nouveaux repreneurs. Mais, suivant le nombre de mauvaises surprises dissimulées dans les méandres de la gestion du club, cela pourrait décourager de tels repreneurs potentiels comme ce fut le cas à Lausanne où, presque chaque jour, on découvrait une nouvelle bombe cachée dans un tiroir.
Penses-tu que la cause des supporters nantais mécontents soit louable ?
Votre mouvement de protestation, plus ou moins fort suivant la situation, est bien entendu parfaitement louable puisque, à l’heure du football moderne, seuls les supporters restent les gardiens de la tradition et des valeurs du club pour lequel ils s’investissent corps et âme. Malheureusement, il est de plus en plus difficile de se faire entendre et de pouvoir faire quelque chose vues les sommes d’argent qui sont en jeu. Même un vaste mouvement populaire a peu de chance d’aboutir face à quelqu’un qui dispose de moyens financiers conséquents. L’importante répression dont sont victimes les supporters actuellement n’aide évidemment pas non plus.
Le mot de la fin ?
Soyons fous et permettons nous de rêver quelques instants : à quand une revanche entre le Lausanne-Sports et le FC Nantes en Coupe d’Europe ? Bon courage à vous.
(1) capo : responsable du lancement des chants en tribune, souvent dos au terrain pendant le match
Bonjour, peux-tu te présenter ? Depuis combien de temps soutiens-tu Lausanne ?
Salut, je m'appelle Gregov, j’ai 34 ans, je suis supporter du Lausanne-Sports depuis 25 ans environ et membre du Blue-White Fanatic Kop depuis 12 ans. J’ai fait partie du comité directeur de ce dernier pendant quelques années et j’ai également fait office de capo (1) plusieurs saisons. Depuis, même si j’ai pris un peu de recul ces derniers temps, je suis encore activement le LS et le foot en général. Je me rends encore souvent au stade.
Le championnat helvétique est bien méconnu dans l’Hexagone… Peux-tu nous parler de ton club, le Lausanne Sports ? Quelle est son histoire ? De quelle façon est-il vu en Suisse ?
Le Lausanne-Sports a été créé en 1896 et compte l’un des plus beaux palmarès de Suisse avec 7 titres de champion (même si le dernier date de 1965) et 9 Coupes de Suisse (dont les deux dernières en 1998 et 1999). Après quelques glorieuses saisons, ponctuées notamment d’un seizième de finale de Coupe de l’UEFA (perdu contre le FC Nantes en 2000 après avoir éliminé notamment l’Ajax), le club a subi les conséquences d’une gestion calamiteuse de M. Kita et a été rétrogradé en 2ème Ligue Inter-régionale (l’équivalent de votre CFA) en 2003. Grâce à deux promotions consécutives en 2004 et 2005, le club se situe maintenant en Challenge League (l’équivalent de votre D2).
Peux-tu plus précisément revenir sur le contexte qui précédait l’arrivée de Waldemar Kita à la tête de votre club ?
Avant l’arrivée de M. Kita, le club était souvent perçu, et à juste titre, comme un club relativement ambitieux mais sans pour autant faire de folies financières si ce n’est par l’intermédiaire de mécènes ponctuels (comme par exemple lors de la venue en 1987 de Giancarlo Antognoni, légendaire capitaine de la Fiorentina et champion du monde avec l’Italie en 1982). Juste avant l’arrivée de M. Kita, le club était présidé par M. Kurz, un banquier local. Sans être aussi mégalomane et dangereux que M. Kita, il n’a en tout cas pas perdu d’argent avec le club et l’argent investi de sa poche a été pleinement récupéré lors de la vente du club à M. Kita. Toutefois, M. Kurz avait su redonner de l’ambition au LS et il a eu le mérite de construire une équipe redoutable et présentant le meilleur football du pays.
Très simplement, quelles ont été vos premières impressions sur Waldemar Kita ? Vous êtes-vous montrés réfractaires à son arrivé au sein de votre club ?
La première impression de M. Kita, qui n’engage que moi mais qui me semble partagée par bon nombre de supporters, est un sentiment que ce monsieur avait une profonde méprise envers les « simples » supporters et que seules les personnes capables d’aligner des billets sur la table l’intéressaient. Deuxièmement, on a très vite compris que M. Kita et ses acolytes (Messieurs Robin, Larièpe et Milej) n’avaient aucune connaissance du football suisse et de sa réalité. Enfin, très rapidement, M. Kita a montré aussi un sens aigu de la victimisation, se sentant attaqué, subissant du racisme anti franco-polonais (très courant en Suisse comme tout le monde le sait…). Un vrai pleurnicheur de cours d’école.
De quelle manière la situation sportive, sous son ère, a-t-elle évolué ?
Sportivement, on restait sur une victoire en finale de Coupe de Suisse après 17 années d’attente. M. Kita est donc arrivé dans un club en pleine euphorie et avec une belle équipe (élimination en coupe de l’UEFA par la Lazio de Rome sans avoir perdu). Ainsi, les résultats ont d’abord suivi (2ème victoire consécutive en Coupe de Suisse et en course pour le titre jusqu'à la dernière journée de championnat). Puis, inexorablement, avec le départ de nombreux joueurs, les résultats ont vite décliné malgré une nouvelle finale de Coupe de Suisse en 2000 (malheureusement perdue cette fois-ci) et une belle épopée en Coupe de l’UEFA (défaite contre le FC Nantes en seizièmes de finale après avoir éliminé nos amis de Cork City, le Torpedo Moscou et l’Ajax d’Amsterdam.
Parallèlement, quelle attitude a-t-il adoptée en tant que dirigeant ? Quelles étaient vos relations, en tant que supporters, avec lui ? De quelle manière ces relations ont-elles évolué ?
En tant que dirigeant, M. Kita, à l’inverse de ses prédécesseurs plutôt joviaux, est tout de suite apparu comme quelqu’un de froid et de hautain. La nomination de l’ineffable Robert Milej comme responsable des relations avec les supporters fut un véritable désastre. Parallèlement, il créa à la même époque un « Espace Business » dans l’enceinte du stade où, après chaque match, sponsors et bons payeurs pouvaient gratuitement profiter de boissons et de petits fours aux frais du club. M. Kita montra ainsi tout de suite quelle était la partie du public qui comptait pour lui. Les seuls contacts réels que notre groupe de supporters pouvaient avoir avec les dirigeants l’ont été suite à de petits incidents insignifiants. Malgré cela, par l’intermédiaire de M. Robin, quelques discussions cordiales eurent lieu avec certains membres de notre groupe de supporters. Plus on avança vers le gouffre et plus les relations devinrent tendues voir même parfois hostiles (quand M. Kita décida de fermer le forum internet public consacré au LS par exemple).
À partir de quand, et de quelle manière, vous êtes-vous rendus compte de l’échec de sa politique ?
L’échec de sa politique nous est apparu au fur et à mesure des différentes « affaires » qui ont secoué le club lors de sa présidence. En effet, à chaque transfert qui était sensé rapporter de l’argent au club, la situation semblait de plus en plus compliquée. C'était en raison de l’existence de deux entités distinctes dont le montage permettait, de manière schématique, à M. Kita de récupérer ses investissements voire de gagner de l’argent et au club de payer les factures. Les transferts suspects de joueurs ayant été sensés transiter par le club mais qu’on n'a jamais vu (comme par exemple Samir Beloufa) ou de joueurs formés au club mais dont l’argent du transfert (comme celui de Lorik Cana au PSG ou de Claudio Gentile à l’OM) n’a jamais fini dans les caisses du club, en passant par l’acquisition de joueurs en préretraite ou semi-invalides aux salaires mirobolants (comme Lionel Charbonnier ou Alexander Panov) ont fini par totalement discréditer le personnage. L’absence d’engouement populaire vis-à-vis de ce club qui échappait de plus en plus aux gens du cru finira d’achever les finances du club.
Peux-tu nous expliquer, de manière concise, de quelle façon il a amené votre club, après son départ, dans un gouffre financier qui le conduira au dépôt de bilan ?
En fait, la structure même de la direction du club conçue par M. Kita l’a poussé au dépôt de bilan. En effet, dans son système, monté de toute pièce pour lui permettre de « rentabiliser » son investissement dans le Lausanne-Sports, M. Kita fit cohabiter deux entités juridiques. D’un côté, une association qui détenait la licence de jeu octroyée par la Ligue Suisse de Football et d’autre part, une SA qui détenait, elle, les droits des joueurs. Ainsi, les transactions « suspectes » qui rapportaient de l’argent ne finissaient jamais dans les caisses de l’association qui s’est alors retrouvée, au moment de la faillite, sans actifs (à savoir les joueurs) et avec plein de dettes qu’elle ne pouvait honorer.
A-t-il cherché à défendre sa cause lorsque votre club, après son départ, était au plus mal ? De quelle manière l’a-t-il fait ? A-t-il reconnu l’échec de la politique qu’il avait mis en place ? Et comment cela a-t-il été perçu au sein des fans du Lausanne-Sports ?
A aucun moment M. Kita n’a accepté de reconnaître la moindre part de responsabilité dans la fatale marche en avant vers la mort du club. Il ne l’a jamais assumée et il a même été jusqu’à mentir sur la situation réelle des finances pour sauver sa peau. Il a fini par quitter le navire qu’il avait lui-même sabordé juste avant qu’il ne coule en invoquant des arguments ahurissants. Toute cette fuite face à ses responsabilités a été très mal perçue par l’opinion publique. Il a toujours affirmé qu’il avait repris le club avec des casseroles (ce qu’il n’a soit dit en passant jamais réussi à prouver), qu’il n’était que la victime de racisme anti franco-polonais de la part de la presse et des supporters et que c’était pour cette même raison que les sponsors ne voulaient pas s’investir dans le club alors qu’en fait, personne ne lui faisait tout simplement confiance et que personne ne voulait cautionner sa politique douteuse.
Peux-tu, aujourd’hui, nous expliquer dans quelles conditions votre club, qui a donc été refondé, existe-t-il ? En quelle division jouez-vous ? Penses-tu qu’il y a eu un avant et un après Kita et si oui, peux-tu illustrer tes arguments ?
Après le dépôt de bilan en 2003, nous avons recommencé à exister en 2ème Ligue Inter-régionale en obtenant le droit de repartir sur les bases de l’équipe réserve et en conservant, moyennant l’introduction d’un logo et la perte du « s » final du Lausanne-Sports, l’intégralité du palmarès et de l’histoire du club. N’évoluant qu’avec des juniors de la région encadrés par quelques anciens joueurs venus finir leur carrière en donnant un coup de main au club de leur cœur comme Patrick Isabella, Alexandre Comisetti et Stéphane Chapuisat, l’équipe a obtenu deux promotions consécutives avant de se stabiliser en Challenge League (quel nom idiot soit dit en passant). Désormais, le LS ne se permet plus de dépenses irraisonnées et les différents directoires qui se sont succédés à la tête du club depuis le renouveau ne se permettent plus de mettre en péril sa viabilité pour servir leurs intérêts personnels. D’ailleurs, le public lausannois préfère voir désormais évoluer un jeune du cru qui mouille son maillot qu’un ancien champion du monde en préretraite.
Quelles sont pour vous les similitudes entre votre club, le Lausanne-Sports, et le Football Club de Nantes, dans leur manière d’être gérés par Waldemar Kita ?
Bien que je ne sois sûrement pas assez impliqué dans la vie de votre club pour en parler en profondeur, des similitudes me semblent frappantes. Sur le plan sportif, outre l’absence de résultats probants (mais ça, finalement, cela arrive aussi à de nombreux autres dirigeants), ce qui reste extrêmement négatif dans la politique de M. Kita est l’absence d’identité des joueurs aux valeurs du club. Non seulement il a une piètre opinion de la formation mais en plus il n’hésite pas à changer drastiquement de mercenaires à chaque inter-saison. Ensuite, il me semble que M. Kita aborde la même approche à Nantes qu’à Lausanne en ce qui concerne son attitude envers la base des supporters. En effet, outre son arrogance et son dédain face à celle-ci, seuls comptent pour lui les sponsors et les personnes prêtes à investir de l’argent dans le club. Enfin, je vois que certaines personnes qui l’entouraient lors de son passage à Lausanne sont toujours plus ou moins là autour de lui à Nantes.
Cela vous surprend-il de voir que, malgré un échec retentissant dans sa manière de concevoir le football et de gérer le club, des supporters lui accordent toujours confiance ? Qu’auriez-vous à leur dire ?
A tous ceux qui lui accordent leur confiance, j’ai envie de leur dire qu’il faut arrêter de se voiler la face, qu’il faut arrêter d’écouter ce qu’il dit et commencer à regarder ce qu’il fait. Le fait que des gens continuent à y croire ne m’étonne que partiellement car, premièrement, il en a également été ainsi chez nous et que c’est un bon parleur qui promet monts et merveilles. De plus, bon nombre de personnes plus ou moins influentes dans l’entourage du club ont sûrement des raisons plus ou moins avouables de lui faire une bonne publicité afin de préserver certains privilèges qu’il leur a maintenus ou accordés.
Comment vois-tu l’avenir de notre club ?
J’ai toujours vu le FC Nantes comme un club historique du football français, un « Traditionsverein » comme les appellent les allemands, adepte du beau jeu, « à la nantaise » comme on l’entend encore parfois, avec une base solide, un centre de formation de qualité, une histoire et un palmarès. J’avoue même d’ailleurs avoir été très surpris de voir M. Kita débarquer chez vous, pensant que les « défenseurs » du club ne permettraient pas de donner les clés de la maison à une personne traînant derrière lui un passé sulfureux tant sur le plan professionnel (Cornéal) que sportif (Lausanne-Sports). Maintenant, j’espère sincèrement qu’une nouvelle équipe dirigeante va pouvoir se mettre en place pour reprendre en main votre club avant qu’il ne le détruise. L’idéal serait bien sûr une montée en D1 au plus vite afin d’attirer plus facilement d’éventuels nouveaux repreneurs. Mais, suivant le nombre de mauvaises surprises dissimulées dans les méandres de la gestion du club, cela pourrait décourager de tels repreneurs potentiels comme ce fut le cas à Lausanne où, presque chaque jour, on découvrait une nouvelle bombe cachée dans un tiroir.
Penses-tu que la cause des supporters nantais mécontents soit louable ?
Votre mouvement de protestation, plus ou moins fort suivant la situation, est bien entendu parfaitement louable puisque, à l’heure du football moderne, seuls les supporters restent les gardiens de la tradition et des valeurs du club pour lequel ils s’investissent corps et âme. Malheureusement, il est de plus en plus difficile de se faire entendre et de pouvoir faire quelque chose vues les sommes d’argent qui sont en jeu. Même un vaste mouvement populaire a peu de chance d’aboutir face à quelqu’un qui dispose de moyens financiers conséquents. L’importante répression dont sont victimes les supporters actuellement n’aide évidemment pas non plus.
Le mot de la fin ?
Soyons fous et permettons nous de rêver quelques instants : à quand une revanche entre le Lausanne-Sports et le FC Nantes en Coupe d’Europe ? Bon courage à vous.
(1) capo : responsable du lancement des chants en tribune, souvent dos au terrain pendant le match
- Nantais®Fondateur
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 22:08
Est-ce qu'on a découvert qui se cachait derrière Filou, ou toujours pas ?
- FrolicFondateur
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 22:10
Nantais a écrit:Est-ce qu'on a découvert qui se cachait derrière Filou, ou toujours pas ?
non c'est bon tu peux encore continuer
- Nico56Fondateur
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 22:11
Frolic a écrit:Nantais a écrit:Est-ce qu'on a découvert qui se cachait derrière Filou, ou toujours pas ?
non c'est bon tu peux encore continuer
Filou est sur Nantes apparemment
- Nantais®Fondateur
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 22:12
J'aurais dit Frolic perso.Nico56 a écrit:Frolic a écrit:Nantais a écrit:Est-ce qu'on a découvert qui se cachait derrière Filou, ou toujours pas ?
non c'est bon tu peux encore continuer
Filou est sur Nantes apparemment
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 22:13
Nan le coup de l'administrateur m'a fait penser à toi, Nantais(R)
- FrolicFondateur
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Lun 28 Déc 2009, 22:26
En tout cas je l'observe attentivement et il n'a jamais fait le moindre faux pas, je vais finir par croire que c'est un vrai gens
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Mar 29 Déc 2009, 01:23
Un temoignage c'est tout comme celui de Juda... et bien moi je confirme ma pensée nous allons faire de grande chose, alors croyez y!
Pour Filou qui est ce: et bien je suis moi un administrateur interforumer, un supporter de W KITA et de Raymond Domenech, quelqu'un qui aime discuter avec vous pour essayer de vous convaincre acr en fait quand ce sera le cas vous serez fou de joie alors mes messages ne sont que bonne humeur. Allez Nnates et gloire à toi Waldermar, tu vas y arriver. Vive le FCN!
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Mar 29 Déc 2009, 02:17
Juanito ?
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Mar 29 Déc 2009, 02:31
de la bito ?force-jaune-verte a écrit:Juanito ?
Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Mar 29 Déc 2009, 03:27
bon j avoue c'est moi filou (nom de mon chat)
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Re: Moi je crois Filou et sa prédiction
Jeu 31 Déc 2009, 00:49
vive moi! je croius en moi et en waldermar, gloire à toi waldermar, que to nom soit glorifié.
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