**~Les conneries sur le direct du match "Nantes#Gre-gre", c'est ici !~**

Les Canaris s'offrent une respiration poussive


Ligue 2. Nantes - Grenoble : 2-1. Précieuse victoire pour les hommes de Gentili. Mais leur match a encore traduit un défaut de maîtrise et des sautes d'humeur.
Le FC Nantes respire un peu mieux. Il avait coincé à Metz (0-0) et à Reims (défaite 2-1), mais, hier soir, il s'est repris au moment de refermer le triptyque des confrontations avec les derniers de la classe. Cette victoire face à Grenoble le laisse donc sur un bilan de 4 points sur 9 possibles dans cette séquence qui aurait pu gonfler sa confiance et améliorer son classement.

Après 8 journées, il est neuvième et pas vraiment sûr de ses lendemains. Car si les Canaris l'ont emporté face à de bien faibles Grenoblois, ils ont encore joué à se faire peur. Menant 2-0 au score à la mi-temps, ils auraient dû tranquillement gérer cet avantage, contrôler l'adversaire.

Au lieu de cela, ils ont encaissé un but idiot, « sur une erreur de placement », comme le soulignait Aurélien Capoue. Un milieu de terrain nantais qui ne se cachait pas derrière son petit doigt : « On a encore péché dans l'animation défensive. Elle n'est pas bonne. On a un souci dans nos déplacements de bloc. De l'attaquant jusqu'aux défenseurs. »

Pour cette fois, Nantes a tout de même préservé son avantage. Mais, pour traverser sereinement la saison, il faudra inévitablement régler ce problème. Il en restera toutefois d'autres pour occuper les semaines de boulot de Baptiste Gentili. Car, si Capoue estime que l'équipe s'est tout même « un peu rassurée, par la manière, elle reste fragile ».

Cette fragilité tient principalement à son inconstance. Hier, Nantes a plutôt bien commencé son match. « 35 minutes très fort », poussait un peu Baptiste Gentili en écho à l'exagération contraire d'Yvon Pouliquen, le coach isérois, qui estimait n'avoir « pas été mis en difficulté » avant le but.

En fait, les Canaris ont joué par à coups. Avec de véritables accélérations, des changements de rythme. Soit en utilisant les appels de Capoue à gauche, soit en prenant l'aspiration du bolide Deblé, à l'origine de l'ouverture du score par Darbion, passeur décisif, ensuite, sur le deuxième but, de Pierre.

Mais, à aucun moment, on n'a senti une domination, une maîtrise s'installer. Baptiste Gentili met cela peut-être un peu facilement sur le compte de l'hétérogénéité des conditions physiques. Ajoutant qu'« avec deux jours de récup en moins cette semaine, on a aussi accusé le coup ».

À cette équipe « en reconstruction », le mot a encore été souvent employé, ces trois points offriront, quoi qu'il en soit, dans les jours qui viennent, « plus de sérénité ». Le Corse Gentili, que certains voyaient déjà prendre un aller simple pour Ajaccio dans une semaine, le disait lui-même, « si on avait perdu, on aurait sombré dans le doute ». Le fait d'avoir gagné ne fait toutefois pas encore basculer Nantes dans la confiance.

Pierre-Yves ANSQUER.



NANTES - GRENOBLE : 2-1 (2-0)

Arbitre : M. Piccirillo. 9 827 spectateurs.

BUTS. Nantes : Darbion (20e), Pierre (25e) ; Grenoble : Bourabia (76e)

AVERTISSEMENTS. Nantes : Darbion (59e) ; Grenoble : Bourabia (63e), Marque (64e). EXPULSION. Grenoble : Marque (87e).

NANTES : Ndy Assembe - Pereira, Pierre, Vivian, Carole - Cheyrou, Ba (Vainqueur, 46e), Darbion - Deblé (Nego, 82e), Djordjevic, Capoue (Zerka, 65e). Entraîneur : B. Gentili.

GRENOBLE : Viviani - Mainfroi, Paillot, Marque, Mendy - Dieuze, Juan, Cianci (Taïder, 81e) - Lasimant (Tadic, 46e), Bourabia, Mandrichi (Ravet, 67e). Entraîneur : Y. Pouliquen.



Ouest-France

Chanelet a écrit:Avec sa gueule enfarinee, Deble.