Des centres à destination de... personne !

Le FC Nantes n'a pas perdu son jeu sur les côtés, mais les centres, tout comme les coups de pied arrêtés, trouvent rarement preneur. Une explication majeure de la disette offensive qui frappe actuellement les Canaris.

Si les murs des vestiaires troyens avaient des oreilles, ils auraient entendu les fermes récriminations de Serge Le Dizet envers ses joueurs. « J'avais le droit d'être en colère, a t-il rappelé, lors du traditionnel point-presse. Surtout, au vu de notre déchet technique, notamment en première mi-temps. » Particulièrement sensible dans le domaine de la dernière passe, celui-ci se ressent dans tous ces centres qui ne trouvent pas preneurs ni en première intention, ni après un renvoi adverse. « Certains de nos centres sont effectivement mal dosés. On doit faire beaucoup mieux », reconnaît ainsi le coach qui attend beaucoup dans ce domaine de Mhadhbi, jugé encore trop irrégulier dans ces offrandes, malgré une indiscutable qualité technique.

S'ils reconnaissent tous pouvoir progresser dans cet exercice, les joueurs évoquent eux « la difficulté de la nécessaire synchronisation entre celui qui donne la balle et celui qui la reçoit », à l'instar de Nicolas Savinaud le principal pourvoyeur sur le côté droit. « C'est effectivement une question de fraction de seconde, confirme Mamadou Diallo, l'un des réceptionneurs potentiels à la pointe de l'attaque. Et en ce moment, il nous manque toujours un petit quelque chose, ça ne rigole pas. On bosse beaucoup pour trouver le bon timing, et les automatismes aussi avec les nouveaux. »

Franck Signorino, le pendant de Savinaud à gauche, au volume de jeu très appréciable, estime de son côté que « les attaquants manquent de soutien, l'équipe a trop souvent tendance à se retrouver scindée en deux sur les phases offensives. Il n'y a souvent qu'un ou deux joueurs à la réception, et personne sur les deuxièmes ballons après un renvoi adverse. Les milieux devraient plus accompagner les actions ». Un constat qui rejoint celui de Serge Le Dizet pour qui « c'est une question d'état d'esprit, de bonne agressivité, d'envie d'aller de l'avant. C'est le petit plus que chacun doit pouvoir apporter, jaillir au bon moment ».

La tactique mise en place, la nécessité de garder un bloc défensif bien campé sur ses bases pour ne pas craindre un contre, ne bloque-t-elle pas l'initiative de certains en la matière ? « À partir du moment où un milieu reste en couverture, les autres peuvent y aller. Il faut réussir à se lâcher », martèle Nicolas Savinaud. Y parvenir demeure une question de confiance en ses moyens, inévitablement liée aux résultats. Mais si les résultats tardent encore, le frein à main risque de ne pas se desserrer...

Un cercle vicieux en quelque sorte. Ajouté au fait que le jeu nantais devient plus prévisible pour l'adversaire par l'émergence d'une animation côté gauche plus consistante, on comprend bien les difficultés éprouvées actuellement pas les Canaris. Un manque d'inspiration qui se retrouve aussi d'ailleurs sur les coups de pied arrêtés. Ce qui n'est certainement pas un hasard. Avec la réception de Toulouse, il serait temps de se faire violence...
Vincent BESNARD.

Moi je propose qu'on tire au sort avant le match de quel côté on va le plus jouer (ou alors de quel coté on met Signorino), comme ça on sera moins prévisible

tant qu'on ne mettra pas d'argent sur la table pour recruter un VRAI buteur, on vegetera dans les profondeurs du classement avec un jeu incipide et sans passion... dommage [tri] [tri] [tri]

landrih a écrit:tant qu'on ne mettra pas d'argent sur la table pour recruter un VRAI buteur, on vegetera dans les profondeurs du classement avec un jeu incipide et sans passion... dommage [tri] [tri] [tri]

je crois qu'on n'a même pas de table [tri]

Frolic a écrit:

landrih a écrit:tant qu'on ne mettra pas d'argent sur la table pour recruter un VRAI buteur, on vegetera dans les profondeurs du classement avec un jeu incipide et sans passion... dommage [tri] [tri] [tri]

je crois qu'on n'a même pas de table [tri]

[] [] [] Heureusement qu'il y a les poches de Gripond [tri]