Nantes - Boulogne

Grégory Thil : « Laval ou le FC Nantes, c'est pareil »

Ligue 2. FC Nantes - Boulogne, lundi soir (20 h 30). Mauvaise nouvelle pour les Canaris : le capitaine boulonnais a retrouvé le chemin des filets et parallèlement ses ambitions de Ligue 1.

Grégory, le succès face à Troyes vous a relancés dans la course à la montée. Considérez-vous ce match à Nantes comme un tremplin ?

On s'attend à une rencontre compliquée contre une belle équipe mais on vient à la Beaujoire avec de l'ambition. Le FC Nantes vient de s'incliner à Tours et se trouve dans une position à la fois délicate et intermédiaire entre le bas de classement et le haut du tableau.

Depuis la reprise, vous avez aligné six victoires et trois défaites. Vous avez quelque chose contre les matches nuls ?

On en a aligné assez lors de la phase aller (11 sur 19 matches N.D.L.R), donc on a réalisé notre quota ! Les nuls à l'extérieur peuvent être gratifiants si on s'impose à domicile. On vient à Nantes pour s'imposer. Cette fin de saison s'annonce homogène. Tout va peut-être se jouer à la dernière journée, alors tous les points vont compter. À la trêve, nous n'avions que 23 points et ce n'est pas en soutenant ce rythme qu'on pouvait prétendre à la montée. Mais cette saison, aucune équipe du haut de tableau ne se détache, ça nous a sauvés. Nos 5 victoires consécutives nous ont permis de recoller. Quand vous voyez que le leader n'a que 45 points, c'est peu.

Cette absence de leader affirmé, c'est votre chance ?

Oui. En haut, cela n'avance pas. J'estime que le niveau est en deçà de ce qu'il était il y a deux saisons, quand nous sommes montés. Aujourd'hui, le dernier peut taper le premier. Ce n'était pas le cas avant. Il y a du suspense. Les équipes de tête sont moins fortes. Qualitativement, le niveau s'est resserré. On ne regarde plus derrière. Le challenge de la montée est positif. On veut retrouver la Ligue 1. Mais on procède par étape. C'est quand on calcule et qu'on se projette trop loin qu'on y laisse des plumes. Les équipes qui ont un gros mental, une forme de solidarité peuvent faire la différence. Pour nous, c'est indispensable. Si on ne les a pas, on est mort.

Comme le FC Nantes, l'USBCO a connu un changement d'entraîneur cette saison. Est-ce une solution de facilité ou l'élément déclencheur de votre parcours sur la phase retour ?

Il y a eu une prise de conscience, une remise en question des joueurs. On est tous responsables, joueurs, staff et dirigeants dans ces cas-là. On a redémarré avec des victoires à l'arraché. On a constaté des changements au niveau de l'état d'esprit mais cela se joue à peu de chose. Rien n'est figé. Face à Troyes (victoire 2- 0), on a été laborieux dans le jeu en 2e période. On vient à Nantes pour prendre des points et se rassurer dans le jeu. Je n'oublie pas qu'avant ce changement, on connaissait un déficit d'efficacité dans tous les secteurs, mais qu'on avait bien débuté. Et puis à la 6e journée, on doit gagner au Mans qui égalise dans le temps additionnel et ensuite on enchaîne avec six matches nuls... Il n'y a pas non plus de hasard. On ne peut pas uniquement évoquer la malchance. En football, on a ce qu'on mérite. On ne va pas crier au scandale.

Quelle est la marque de fabrique de Michel Estevan ?

C'est un Sudiste, avec son caractère. Il est jovial, aime rigoler mais aussi travailler. C'est un meneur d'hommes qui donne envie de se surpasser. Sa méthode est différente de celle de Laurent Guyot, mais on fera le bilan en fin de saison. Un bon entraîneur doit tirer le maximum de ses joueurs et on a encore beaucoup de progrès à faire dans la maîtrise technique.

Comment considérez-vous le FC Nantes ?

Comme un club de Ligue 2 ! Comme le Racing Club de Lens il y a deux saisons. On est capable de le battre. Vannes, Laval ou le FC Nantes, pour moi, il n'y a pas de différence. Pendant sa première saison en Ligue 2, beaucoup considéraient le FC Nantes comme un obstacle insurmontable, cela a contribué à sa remontée. Mais c'est évidemment un club qui a sa place en Ligue 1.


Ouest-France

Nantes-Boulogne, ce soir : « Ça ne sera pas facile »


Évincé d’Arles, Michel Estevan, qui a relancé le club nordiste, craint le déplacement à la Beaujoire, ce soir.

Presse Océan : Comment avez-vous fait pour relancer la mécanique ?

Michel Estevan : « Les joueurs, atteints, se posaient beaucoup de questions. Le vestiaire était triste (départ de Laurent Guyot…). Ils se sentaient quand même responsables. Il a donc fallu dédramatiser les choses. »

Vous avez enchaîné sur cinq succès puis trois défaites. Comment l’expliquer ?

« Si j’avais la recette, je l’appliquerais… En fait, ces cinq victoires ont toutes été conquises à l’arraché. Ça s’est joué à peu. On a eu ce brin de réussite. Ensuite, il y a eu Laval (0-4) - on croyait qu’il fallait juste se présenter sur le terrain pour gagner - Évian (1-2) puis Le Havre (0-2). Contre Troyes (2-0), on a réussi à inverser la tendance. »

Quelles sont vos forces et vos faiblesses ?

« L’équipe est capable de battre n’importe qui. Mais, à un moment donné, elle a des absences. Je « les » bouge mais elle a vite fait de se reposer sur ses lauriers. Dès lors, on connaît des problèmes. »

Si vous faites un coup à Nantes, ce peut être une bonne opération ?

« Oui, si (rire)… Ça ne sera pas facile. Les Nantais ont une belle équipe. Ils ne méritent pas leur classement. Après, ils ont connu quelques problèmes. En plus, ils récupèrent tout leur petit monde. Il va falloir aller chercher le résultat. »

Des individualités vous font-elles peur côté nantais ?

« Il n’y a que des bons joueurs : Djordjevic, Rodelin, Capoue, Cheyrou, Darbion… Mais défensivement aussi. C’est un ensemble très cohérent. Certains peuvent jouer en L1. Mais ce championnat reste particulier. »

Statistiquement, le FCN, à domicile, a toujours battu Boulogne…

« Je ne le savais pas mais c’est bien. Quand on a été à Nîmes, ils étaient sur six matches sans défaite. On a gagné 1-0. Idem à Istres qui en était rendu à dix. Toutes les séries doivent s’arrêter un jour. Pour ça, on va devoir sortir un gros match. »

Avez-vous une anecdote sur le FC Nantes ?

« Je n’ai jamais gagné à Nantes. Avec Sète, en 85, on en avait pris six. En face, il y avait Halilhodzic, Rio, Bertrand-Demanes, Morice - j’ai gardé son maillot - Amisse… Une belle équipe. Jeune, à Tarascon, j’étais supporter de Nantes et d’Henri Michel. C’est peut-être pour ça que je m’appelle Michel et que mon deuxième prénom c’est Henri (sourire)… »

Enfin, suivez-vous toujours le parcours d’Arles-Avignon ?

« Un peu. Je préfère tirer un trait. Je veux juste que ma procédure se termine et qu’il y ait un président qui se comporte comme un vrai président de L1. Qu’il arrête de dire tout et n’importe quoi. Qu’on en finisse… »

Presse-Océan

toujours pas de réponse à ma question: qu'est devenu benzerga

L'était blessé depuis le début de la saison, je sais pas s'il est maintenant remis

pissoffcake a écrit:toujours pas de réponse à ma question: qu'est devenu benzerga

Il a joué ce week end en réserve et a pris un rouge pour avoir insulté l'arbitre

Nantes63 a écrit:

pissoffcake a écrit:toujours pas de réponse à ma question: qu'est devenu benzerga

Il a joué ce week end en réserve et a pris un rouge pour avoir insulté l'arbitre

bien, bon profil encore

merci

Vu que c'est en CFA2, il risque d'être suspendu au moins 20 ans

Nantes63 a écrit:

pissoffcake a écrit:toujours pas de réponse à ma question: qu'est devenu benzerga

Il a joué ce week end en réserve et a pris un rouge pour avoir insulté l'arbitre

Et il a bien plombé le match. Mais c'est bien ça va lui permettre de reprendre le rythme, seul face au mur de sa terrasse jusqu'à la fin de saison.

Boulogne, une invitation à prendre le large

À l'instar de Filip Djrdojevic et Aurélien Capoue, de retour de suspension, Ronny Rodelin, ne doit pas courber l'échine en cette fin de saison. Le FC Nantes doit encore lutter pour assurer le maintien.

Ligue 2. Nantes - Boulogne, lundi, 20h30. En s'imposant face à l'équipe en forme de cette deuxième partie de saison, les Canaris feraient un grand pas vers le maintien. Un objectif à atteindre pour se projeter sur le prochain exercice.

Vendredi soir, dans les entrailles de la Rabine à Vannes, Patrice Carteron a ironisé sur les choix opérés par le diffuseur de la Ligue 2. La deuxième attaque du championnat (42 buts) venait de surclasser le VOC (4-2), de se hisser à la 4e place à un point du podium, Sebastian Ribas de réaliser un doublé pour prendre la tête du classement des buteurs (18 réalisations). Le tout sous les yeux de... Michel Estevan, l'entraîneur boulonnais. Pourtant, le car régie d'Eurosport n'a jamais programmé son GPS sur le stade Gaston Gérard.

Il se dirige en revanche en pilote automatique à la Beaujoire, chez le 15e de Ligue 2, où il stationnera pour la cinquième fois cette saison. La notoriété du locataire influence davantage la chaîne que son véritable statut. Le FC Nantes, ex-candidat à la montée, se débat aujourd'hui pour éviter les affres d'une relégation en National que personne n'envisage mais que certains redoutent. « Je n'ai jamais été inquiet par rapport au maintien. Il nous manque six ou sept points, voire un peu plus, pour être sauvés », corrige Matheus Vivian.

Rodelin, Capoue et Djordjevic de retour

Le défenseur refuse de se prêter au jeu des comparaisons, de disserter devant les micros sur les effets réels ou supposés de la prise de pouvoir du ticket Anziani - Ziani. « C'est trop facile de dire qu'il y a du changement », tout en admettant « une nouvelle fraîcheur apportée par des hommes moins marqués comme Stéphane Ziani ou des joueurs qui étaient auparavant moins concernés. » Il a néanmoins entamé ses phrases en usant délibérément du présent pour décrire le quotidien nantais. « Aujourd'hui, on sent beaucoup d'enthousiasme dans les séances, de l'intensité, tout le monde peut en profiter. Aujourd'hui, on sent que les joueurs ont envie de progresser. » Le Brésilien maîtrise suffisamment les subtilités de la langue de Molière pour faire passer le message.

La progression, c'est avant tout au classement qu'elle doit se matérialiser ce soir. Les résultats des concurrents, vendredi soir, placent les Canaris en ballottage favorable. « Si on a le bonheur de s'imposer, on aura huit points d'avance sur le premier relégable. Cela permettra de creuser l'écart, c'est important », acquiesce Philippe Anziani.

Le successeur de Baptiste Gentili entrevoit le bout du tunnel, sans verser dans un optimisme béat. « Je vois des gestes, des attitudes, des comportements rassurants. Il n'y a pas de souci là-dessus. L'idée, c'est de réitérer la première demi-heure contre Ajaccio, en terme d'animation offensive et d'état d'esprit. C'est un peu la référence. » Pour alimenter sa réflexion et son analyse, le technicien nantais bénéficie des retours de ses deux principaux atouts offensifs, Djordjevic et Rodelin qui reviennent de suspension, à l'instar d'Aurélien Capoue.

Ces come-back n'ont pas échappé à Michel Estevan. « Ce sont de très bons joueurs qui donnent une vraie force à cette équipe. Le FC Nantes n'est pas à sa place. Quand j'étais sans club, j'ai vu leurs matches à la télé. Je les voyais filer en Ligue 1, comme Caen la saison dernière. » Pourtant, à la différence des Canaris, les Nordistes peuvent légitimement nourrir des ambitions de Ligue 1 la saison prochaine. Depuis la trêve, Boulogne mène grand train.

La cote des Nordistes est remontée en flèche chez les bookmakers, après une série de cinq victoires consécutives de la 20e et la 24e journée. « On ne vient pas dans la peau d'un leader », corrige Estevan, en référence à quelques succès « tirés par les cheveux » lors de ladite série. « On est capables de battre n'importe qui, de créer beaucoup de jeu mais on n'est pas assez forts techniquement pour maîtriser tout un match. » Si l'on occulte les rencontres de vendredi et le succès istréen au Havre, les Boulonnais réalisent tout simplement le meilleur parcours de la phase retour (18 points sur 27 possibles). Ça n'atténuera pas la frustration de Patrice Carteron, mais Boulogne justifie davantage l'exposition médiatique que son adversaire du soir.

Ce soir, 20h30, au stade de la Beaujoire

Nantes: 30 Ndy Assembe - 6 Pereira, 4 Vivian, 3 Djilobodji, 32 Othon - 14 Keita, 21 Vainqueur, 7 Cheyrou (cap), 28 Capoue - 9 Djordjevic, 20 Rodelin. Remplaçants: 16 Zelazny, 2 Sasso, 33 Trebel, 15 Lee, 31 Gakpe. Entraîneur: P. Anziani.

Boulogne: 1 Bague - 22 Lecointe, 4 Soumaré, 3 Lachor, 20 Fabien - 5 Touré - 17 Pajot, 19 Najih - 24 Salibur - 10 Thil (cap) , 9 Yatabaré. Remplaçants: 40 Cassard, 18 Colin, 25 Bru, 8 Agouazi, 23 Atik.

Entraîneur. M. Estevan

Ouest France

Nantes63 a écrit:

pissoffcake a écrit:toujours pas de réponse à ma question: qu'est devenu benzerga

Il a joué ce week end en réserve et a pris un rouge pour avoir insulté l'arbitre

Comment c'est possible d'être aussi con

je m'étais promis de ne plus regarder un match mais je vais me faire violence... c'est la dernière des dernières fois si on perd encore!

30 - NDY ASSEMBE Guy Roland
3 - DJILOBODJI Papy Mison
4 - VIVIAN Matheus
6 - M. PEREIRA Jonathan
7 - CHEYROU Bruno
21 - VAINQUEUR William
28 - CAPOUE Aurélien
32 - OTHON Quentin
9 - DJORDJEVIC Filip
20 - RODELIN Ronny
31 - GAKPE Serge

Gapke a la place de Keita

Un lien mon p'tit bubus siteuplé.

Juanito a écrit:Un lien mon p'tit bubus siteuplé.

Nantes-Boulogne

Phébus c'est notre Dieu...

Spoiler:

Trouvé sur le forum off

interview de kita: va y avoir des licenciements dans le personnel administratif c'est certain
en plus ça sent vraiment pas bon niveau dncg, il a essayé d'expliquer un truc pas clair sur les budgets des gros et des petits, en gros on dirait qu'il ne va pas mettre les sous pour éponger la dette

force-jaune-verte a écrit:Phébus c'est notre Dieu...

Spoiler:

'foiré !

1er occase boulonnaise et 1ere erreur de placement de sandwich othon

Phébus a écrit:

Juanito a écrit:Un lien mon p'tit bubus siteuplé.

Nantes-Boulogne

Vous pouvez aussi essayer ça :
Nantes-Boulogne

occase de djilo sur un cf manqué de cheyrou, la classe

erreur d'othon, djilo fait faute et péno

Phébus a écrit:

Juanito a écrit:Un lien mon p'tit bubus siteuplé.

Nantes-Boulogne

Merci mec.

Quel con