Keseru: « Me battre pour gagner ma place »

« Me battre pour gagner ma place »
05 octobre 2005 - Rédaction du journal BUT!


A lire dans BUT! Nantes cette semaine
L'attaque du FC Nantes est en panne sèche depuis trois rencontres. Claudiu Keserü pourrait profiter du mutisme de ses collègues pour se faire une place au sein du secteur offensif. Après une préparation perturbée par des pépins physiques et un début de saison sur le banc ou en CFA, il a effectué des rentrées probantes face à Lyon puis contre le PSG.

Claudiu Keserü, le match Nantes-Lyon marque-t-il un tournant pour vous ?
Je ne sais pas si on peut parler de tournant. Ce que je peux vous dire, c’est que ça fait du bien de pouvoir, dans un premier temps, se retrouver dans le groupe. Etre amené à jouer, c’est encore mieux bien évidemment. Contre Lyon, c’était ma première apparition de la saison en Ligue 1. J’étais content.

En début de saison, avez-vous évoqué votre situation avec Serge Le Dizet ?
Oui. Il m’a bien expliqué qu’il souhaitait des joueurs à 100 % et qu’en raison de mes petites blessures, il ne pouvait pas me convoquer. Mais surtout, il m’a réitéré sa confiance. Et ça, c’est primordial. Et puis, un entraîneur ne va pas passer son temps à se justifier. Je travaille sereinement. Au début du championnat, j’ai dû jouer deux matches en CFA car je manquais de rythme et ça s’est plutôt bien passé. Contre Anglet, je marque une fois puis, contre Poitiers, j’inscris un doublé. Je n’oublie pas que c’est Serge Le Dizet qui m’a fait venir. Je lui dois énormément. C’est l’entraîneur qui peut me faire progresser. J’ai eu cette sensation dès que je suis arrivé à Nantes.

Avez-vous regretté un jour d’avoir choisi Nantes ?
Certainement pas ! J’ai déjà vécu des moments exceptionnels ici. Je pense notamment à la deuxième partie de saison l’année dernière et puis ce match historique contre Metz. Ce sont des moments très forts. Ce match contre les Lorrains, il m’arrive d’y repenser, mais je ne voudrais plus le revivre (rires) !

Retrouvez la suite de cet entretien dans le BUT! Nantes du 6 octobre (1 euro chez votre marchand de journaux)

oué ba pour moi il l'a déja sa place