Signorino : « On veut aller mieux sans tout faire pour »

samedi 29 octobre 2005
Football : Signorino : « On veut aller mieux sans tout faire pour »



A 24 ans, Franck Signorino affiche déjà l'assurance d'un professionnel ayant longtemps roulé sa bosse dans le championnat.
Pour une fois, Nantes ne s'est pas trompé. Depuis son arrivée en provenance de Metz, Franck Signorino fait l'unanimité. D'abord pour ses performances sur le flanc gauche de la défense, ensuite pour son franc-parler.

Depuis votre arrivée, tout le monde vante votre professionnalisme ?

J'ai eu la chance de transformer ma passion en métier. Un métier qui est bien payé, il ne faut pas se le cacher. On fait partie de ce que j'appelle le monde du spectacle. On est médiatisé, entre guillemets, envié par des millions de personne. Je suis redevable au football. C'est un peu mon leitmotiv. Tout ce que me donne le football, je dois lui rendre. J'ai aussi ce paradoxe que le foot n'est pas tout dans ma vie. J'aime beaucoup les voyages, tout ce qui se rapporte à la culture de la Grèce antique, aux monuments égyptiens, à l'art, à la musique. Je suis un peu éclectique. Quand je sors du football, je suis un autre homme. D'ailleurs, je n'aime pas trop que l'on vienne me voir en tant que footballeur.

Vous ne venez pas d'un milieu de footballeur ?

Non, mon père est peintre décorateur en bâtiment et ma mère infirmière, comme ma copine. Je ne suis pas devenu footballeur malgré moi car j'avais la fibre foot, même la fibre sport dans le sang. J'ai essayé l'athlétisme, la natation et le judo. Le foot, c'était pour être avec mes potes à Nogent-sur-Marne. Je ne savais même pas qu'il existait des centres de formation. De même, je n'ai jamais pris part à une sélection départementale ou régionale, ni même tenté le concours du jeune footballeur. Je garde donc à l'esprit qu'il existe une part de réussite. Il faut relativiser. Il suffit que quelqu'un vous fasse confiance pour passer du rôle de vilain petit canard à la lumière.

Le mal nantais était-il perceptible pour quelqu'un venant de l'extérieur ?

Ici, on veut aller mieux mais on ne fait pas tout pour. Par respect, on ne veut pas révolutionner les choses, casser cette culture. On sait que certaines choses ne vont pas. Maintenant, de là à les répéter tous les jours comme peuvent parfois le faire les médias...

Vous êtes du style à dire les choses de manière directe ?

Dire les choses ne signifie pas manquer de respect. Il suffit de savoir manier un peu le langage. C'est peut-être également une forme de naïveté, mais j'ai du mal à garder les choses pour moi. Je suis d'un tempérament assez instinctif, très sensible. Je suis très réactif à l'injustice, alors que je devrais parfois fermer ma g... Après Lille, il ne s'agissait pas de désigner quelqu'un du doigt. D'ailleurs, contre Sochaux, je ne suis pas exempt de tout reproche sur le but de Dagano.

Justement, n'êtes-vous pas victime de votre tempérament offensif ?

Je suis content de vous l'entendre dire. Sur le coup, j'abandonne mon poste pour vouloir aider un copain en difficulté. C'est aussi une question de culture. À Metz, j'avais tendance à rentrer et le milieu gauche me couvrait dans le dos. C'était préconisé par Jean Fernandez. J'en ai discuté avec le staff nantais car j'étais un peu dans l'incompréhension. J'ai revu les images. La faute est pour moi, j'assume.

Votre bon match face à Saint-Etienne inspire en tout cas les supporters. Ils vous imaginent capitaine ?

Pour moi, un bon footballeur, ce n'est pas faire un tel match toutes les dix rencontres. Si j'arrive à attraper cette régularité, cela signifiera que j'ai franchi ce palier tant recherché en venant à Nantes. Et puis, je n'ai pas l'âme d'un capitaine, même si j'ai poussé un help. Un gars comme Micka Landreau est plus apte. Il en impose. C'est monsieur Landreau. Moi je suis un bon ouvrier qui fait bien son travail.

Un mot sur la venue du Mans, un match à même de vous relancer ?

On a besoin de prendre de l'air. En plus, on doit confirmer notre embellie au niveau du jeu et de l'état d'esprit affiché contre Lyon. C'est un match charnière et non capital. Il peut nous permettre de retrouver cet élan qui nous a trop vite abandonnés.

Recueilli par Christophe DELACROIX

merci franck...

moi j l'eima bien ce type.....

italienn a écrit:merci franck...

moi j l'eima bien ce type.....

[Repetitions] Tu l'as dejà dis

Quelle classe ce joueur eh oui il habite dans ma rue avec sa petite mini grise immatriculée 57

Il habite a St Luce

italienn a écrit:merci franck...

moi j l'eima bien ce type.....

Tu m'as appelé [?] [et]

mm si j l'ai deja dis et j m'en souviens pas, ben j le redis

comment sais tu qu'il habite a ste luce?

italienn a écrit:mm si j l'ai deja dis et j m'en souviens pas, ben j le redis

comment sais tu qu'il habite a ste luce?

[lol] puisqu'il te dis qu'il habite dans la même rue que lui , il sait où il habite quand même

okok

lol

italienn a écrit:okok

lol

On se demande si tu lis completement les messages [lol]

non la j'avais mon fils qui faisait l'imbecile a coté d moi et j'ai pas vue tout

italienn a écrit:non la j'avais mon fils qui faisait l'imbecile a coté d moi et j'ai pas vue tout

[lol] pauvre enfant

Nantais a écrit:

italienn a écrit:mm si j l'ai deja dis et j m'en souviens pas, ben j le redis

comment sais tu qu'il habite a ste luce?

[lol] puisqu'il te dis qu'il habite dans la même rue que lui , il sait où il habite quand même

Sa sent le ( [Repetitions] ) dans le coin [lol]

mechant nantais

Nantais a écrit:

italienn a écrit:merci franck...

moi j l'eima bien ce type.....

[Repetitions] Tu l'as dejà dis

là je te trouve un peu dur

Par respect, on ne veut pas révolutionner les choses, casser cette culture

Je ne sais pas comment vous sentez la chose mais pour moi cette phrase résume nos déboires depuis 2001 [et]

être conscient de ce qui va pas et pas le changer, faut vraiment être con [et]

très C