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robinho
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Interview Bamogo Empty Interview Bamogo

Jeu 08 Déc 2005, 19:25
Interview Bamogo Itwbamogo0812059xf

Nantes, le 8 décembre 2005. Retrouvez la suite de l'interview interactive d'Habib Bamogo avec les questions sur l'équipe, le Club et sa vie professionnelle.

uestion de Mathieu Gesbert : Pourquoi le FC Nantes n'arrive-t-il pas à enchaîner les résultats positifs à domicile et à l'extérieur?
Habib Bamogo : C'est vrai que, cette année, on a des problèmes à l'extérieur. A domicile, nous sommes plus conquérants. On est beaucoup plus frileux et timides à l'extérieur. On dirait qu'on est fragiles, sur la pointe des pieds. Je pense qu'il faut se lâcher. Domicile, extérieur, c'est le même terrain de foot, avec les mêmes dimensions. Dans l'effectif, il n'y a pas beaucoup de joueurs qui ont plus de cent matches. Ca peut être lié à ça...

Question de Dimitri Desmeulles : Quelles sont tes ambitions pour la deuxième partie de championnat avec Nantes ?
Habib Bamogo : Mes ambitions sont d'être toujours performant. J'aimerais atteindre la barre des dix buts. Je me donnerai les moyens et j'espère que ça suivra derrière. Pour le Club, j'espère qu'on terminera dans la première partie de tableau parce qu'on en a largement les moyens.

"La concurrence ne m'a
jamais fait peur"
Question de Julien Probst : Que penses-tu de la situation de Nantes à l'approche du Mercato, tant sur le plan des matchs que du moral général de l'équipe ?
Habib Bamogo : Le moral de l'équipe, on a pris une claque à Auxerre ! Même si c'est Auxerre et qu'ils sont deuxièmes, ça fait toujours mal de prendre 4-0. Il faut s'en remettre. On reçoit Monaco - pour la motivation, c'est parfait ! -, une bonne équipe sur une bonne lancée. C'est difficile. Moralement, nous sommes des professionnels. Même si, personnellement, j'ai toujours été un mauvais perdant ! Il faut s'en remettre.

Question de Romuald Levesque : Considérez-vous que l'arrivée prochaine de Dennis Oliech est une chance pour vous ou une difficulté supplémentaire ?
Habib Bamogo : En allant à Marseille, à 21 ans, je savais que je ne jouerais pas comme ça, qu'il faudrait que je prouve. La concurrence légale ne m'a jamais fait peur. Si les dirigeants ont trouvé Oliech, c'est que ça doit être un atout pour le Club, un renforcement pour l'équipe. Je le prends comme ça. De toute façon, on ne peut pas se le cacher : ce sera une concurrence pour tous les attaquants qui sont là. Mais la concurrence ne m'a jamais fait peur.

"Marquer à Marseille a
été quelque chose de fort"
Question de Stéphanie Moreau : Comment as-tu vécu ton but contre Marseille ?
Habib Bamogo : C'est vrai que c'était spécial. Prêté, c'est un peu comme si on était en manque d'identité puisqu'on joue pour un club et on appartient à un autre. C'était pour moi quelque chose d'assez fort. En marquant, tu dois rester gentleman, ne pas trop célébrer ton but face à un public que tu retrouveras peut-être la saison suivante. Mais c'est quelque chose de fort.

Question de Mathieu Gesbert : Quel est ton plus beau but? Et quel est celui que tu rêverais de marquer ?
Habib Bamogo : Celui de Strasbourg doit être un de mes plus beaux buts. Il y avait aussi un but contre Sedan avec un lobb de quarante mètres. Mais celui de Strasbourg est arrivé comme ça, spontané, et le ballon est parti là où il fallait. Ensuite, le but de mes rêves, ce serait de mettre un ciseau aux dix-huit mètres en pleine lucarne !

"Le foot, c'est toute
ma vie !"
Question de Stéphane Bagot : Quels conseils donneriez-vous aux jeunes de 10 ans et plus qui souhaitent devenir un jour professionnel ?
Habib Bamogo : Mon premier message s'adresse aux parents qui doivent objectivement voir si leur fils a réellement les qualités. A cet âge, on ne peut pas dire forcément mais parfois, les gens poussent alors que les qualités ne sont pas là... Il y a des choses qui se voient. Ensuite, il faut continuer à jouer et à progresser sans penser à autre chose. Le foot a pris une telle ampleur que les petits, à 10 ans, veulent déjà être professionnels. J'ai attendu l'âge de 16-17 ans pour me dire que je pouvais faire une carrière pro. Il y a un cheminement à respecter, essayer d'entrer dans un centre de préformation. Ca prépare bien et les éducateurs pourront dire s'il y a un avenir. L'erreur est toujours possible mais il y a une certaine base.

Question de fcna.fr : A quel âge as-tu commencé le football ?
Habib Bamogo : J'ai commencé à 5 ans, je m'entraînais avec les débutants, sans licence puisque c'est à partir de six ans. Après, en sortant de Clairefontaine et en entrant dans le milieu professionnel, ce ne sont plus les mêmes sensations. Je continue à m'éclater mais il y a la pression, l'obligation de résultat. C'est toujours un plaisir car le foot, c'est toute ma vie. Mais je prends peut-être moins de plaisir que quand j'étais en moins de 17 ans nationaux, avec mes amis, on rigolait tout le temps, si on perdait ce n'était rien même si on n'aime pas perdre. Là, quand on perd un match, on met une semaine pour s'en remettre, ça peut empiéter sur la vie privée... c'est vraiment différent.
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