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Diallo, l'ITW
Sam 17 Déc 2005, 16:34
samedi 17 décembre 2005
Football : Mamadou Diallo : « la blessure reste ouverte »
Mamadou Diallo ne joue pas à cache-cache avec les sentiments. L'espace d'une soirée, il s'est senti mis au placard.
Mamadou Diallo a connu le week-end dernier une drôle de mésaventure. Entré peu avant l'heure de jeu, le Malien est sorti avant le terme de la rencontre. L'attaquant nantais veut tourner la page à défaut d'avoir oublié.
Le type est amène, poli, réfléchi et souriant. La discrétion caractérisée. Ses mots ont l'accent de la sincérité. Sa dernière avarie est un motif à tourner les talons. Lui évoque d'ailleurs son envie de passer à autre chose, mais accepte finalement de ressasser les évenements. 51', dimanche dernier face à Monaco, Mamadou Diallo remplace Claudiu Keserü. Alors que le quatrième arbitre vient d'indiquer trois minutes de temps additionnel, Serge Le Dizet décide de procéder à un dernier changement. Le Malien sort, quarante minutes après son entrée, au profit de Bocundji Ca. Un choix tactique selon le coach nantais afin de renforcer le milieu. « Remplaçant remplacé, je peux vous dire, ça fait bizarre. Cela ne m'était encore jamais arrivé. 0n a coutume de dire que le football est capable de tout... On se sent vexé. Beaucoup de choses vous traversent l'esprit. »
Mamadou Diallo n'avait pas l'impression d'avoir démérité. Ce soir-là, aucune explication ne pouvait apaiser sa colère. « Au moment de rejoindre le vestiaire, je me suis retrouvé totalement perdu. Il n'y avait que Xavier Bernain. Je me suis assis sur mon banc, en silence. Le lendemain, en arrivant à la Jonelière, je me suis dit : bosse encore, relève la tête afin de retrouver le moral et de regarder les gens en face. Je n'ai pas envie d'en parler davantage. D'ailleurs, je ne trouve pas les mots. » Quand on évoque son explication avec Serge Le Dizet, le Malien hésite, semble partagé. « D'un côté, c'est un soulagement. On peut connaître les vraies raisons du coach, mais d'un autre côté, je peux vous dire : la blessure reste ouverte mais si cela ne constitue pas la fin du monde. Je pensais que cela ne m'arriverait jamais. »
Trois mois sans marquer
Le deuxième sujet qui fâche concerne son manque d'efficacité. Voilà maintenant trois mois que Mamadou Diallo n'a plus marqué. Depuis son doublé victorieux face à Toulouse, le 17 septembre dernier. « Trois mois ? Si longtemps ? Des raisons, on peut en trouver : je ne suis pas au bon endroit au bon moment, parfois on peut également mettre cela sur le compte de la maladresse. J'ai aussi eu à évoluer à droite ou à gauche, même si on peut marquer dans n'importe quelle position. Sur certains matches, on n'a pas trop d'occasions non plus. » Serge Le Dizet l'a déjà utilisé à toutes les sauces. Lui s'est plié. « Je suis là pour faire mon taf. Maintenant, je suis venu ici en tant qu'attaquant, pour évoluer dans l'axe. »
Comme la plupart de ses coéquipiers, l'ancien joueur de l'USM Alger se persuade que le FC Nantes ne figure pas à son rang dans ce championnat. « Nous ne sommes pas Lyon mais il existe des solutions à nos manques. » Il se souvient avoir ouvert le score l'an dernier à Bordeaux, lors de la victoire nantaise (2-0). La suite s'écrira au pays. « Je vais repartir cinq jours à Bamoko durant les vacances afin me ressourcer. » Il se souvient qu'à même époque, voilà un an, il débarquait tout juste. « Je suis arrivé un 27 décembre. Trois jours plus tard, il neigeait. » La suite sonne comme un avertissement à l'égard des supporters nantais en ce qui concerne Dennis Oliech. « Franchement, quand vous débarquez comme lui du soleil, il vous faut un temps d'adaptation. Psychologiquement, vous décrochez. » On lui rappelle que l'an dernier, il avait célébré le nouvel an seul, oublié par ses coéquipiers. Diallo sourit et rejoint les vestiaires, histoire de ne mettre personne mal à l'aise. « Chez nous les Musulmans, cela n'a pas tout à fait la même signification. » Un dribble dont pourront le féliciter ses coéquipiers, à défaut d'en être fier.
C. D.
maville.com
Un mec calme, intelligent et fin (cf. la manière dont il parle de son Noel solitaire l'an dernier)
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Football : Mamadou Diallo : « la blessure reste ouverte »
Mamadou Diallo ne joue pas à cache-cache avec les sentiments. L'espace d'une soirée, il s'est senti mis au placard.
Mamadou Diallo a connu le week-end dernier une drôle de mésaventure. Entré peu avant l'heure de jeu, le Malien est sorti avant le terme de la rencontre. L'attaquant nantais veut tourner la page à défaut d'avoir oublié.
Le type est amène, poli, réfléchi et souriant. La discrétion caractérisée. Ses mots ont l'accent de la sincérité. Sa dernière avarie est un motif à tourner les talons. Lui évoque d'ailleurs son envie de passer à autre chose, mais accepte finalement de ressasser les évenements. 51', dimanche dernier face à Monaco, Mamadou Diallo remplace Claudiu Keserü. Alors que le quatrième arbitre vient d'indiquer trois minutes de temps additionnel, Serge Le Dizet décide de procéder à un dernier changement. Le Malien sort, quarante minutes après son entrée, au profit de Bocundji Ca. Un choix tactique selon le coach nantais afin de renforcer le milieu. « Remplaçant remplacé, je peux vous dire, ça fait bizarre. Cela ne m'était encore jamais arrivé. 0n a coutume de dire que le football est capable de tout... On se sent vexé. Beaucoup de choses vous traversent l'esprit. »
Mamadou Diallo n'avait pas l'impression d'avoir démérité. Ce soir-là, aucune explication ne pouvait apaiser sa colère. « Au moment de rejoindre le vestiaire, je me suis retrouvé totalement perdu. Il n'y avait que Xavier Bernain. Je me suis assis sur mon banc, en silence. Le lendemain, en arrivant à la Jonelière, je me suis dit : bosse encore, relève la tête afin de retrouver le moral et de regarder les gens en face. Je n'ai pas envie d'en parler davantage. D'ailleurs, je ne trouve pas les mots. » Quand on évoque son explication avec Serge Le Dizet, le Malien hésite, semble partagé. « D'un côté, c'est un soulagement. On peut connaître les vraies raisons du coach, mais d'un autre côté, je peux vous dire : la blessure reste ouverte mais si cela ne constitue pas la fin du monde. Je pensais que cela ne m'arriverait jamais. »
Trois mois sans marquer
Le deuxième sujet qui fâche concerne son manque d'efficacité. Voilà maintenant trois mois que Mamadou Diallo n'a plus marqué. Depuis son doublé victorieux face à Toulouse, le 17 septembre dernier. « Trois mois ? Si longtemps ? Des raisons, on peut en trouver : je ne suis pas au bon endroit au bon moment, parfois on peut également mettre cela sur le compte de la maladresse. J'ai aussi eu à évoluer à droite ou à gauche, même si on peut marquer dans n'importe quelle position. Sur certains matches, on n'a pas trop d'occasions non plus. » Serge Le Dizet l'a déjà utilisé à toutes les sauces. Lui s'est plié. « Je suis là pour faire mon taf. Maintenant, je suis venu ici en tant qu'attaquant, pour évoluer dans l'axe. »
Comme la plupart de ses coéquipiers, l'ancien joueur de l'USM Alger se persuade que le FC Nantes ne figure pas à son rang dans ce championnat. « Nous ne sommes pas Lyon mais il existe des solutions à nos manques. » Il se souvient avoir ouvert le score l'an dernier à Bordeaux, lors de la victoire nantaise (2-0). La suite s'écrira au pays. « Je vais repartir cinq jours à Bamoko durant les vacances afin me ressourcer. » Il se souvient qu'à même époque, voilà un an, il débarquait tout juste. « Je suis arrivé un 27 décembre. Trois jours plus tard, il neigeait. » La suite sonne comme un avertissement à l'égard des supporters nantais en ce qui concerne Dennis Oliech. « Franchement, quand vous débarquez comme lui du soleil, il vous faut un temps d'adaptation. Psychologiquement, vous décrochez. » On lui rappelle que l'an dernier, il avait célébré le nouvel an seul, oublié par ses coéquipiers. Diallo sourit et rejoint les vestiaires, histoire de ne mettre personne mal à l'aise. « Chez nous les Musulmans, cela n'a pas tout à fait la même signification. » Un dribble dont pourront le féliciter ses coéquipiers, à défaut d'en être fier.
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