Salaires!!

Ronaldinho a écrit:Roussillon au SMIC []

Ronaldinho a écrit:Roussillon au SMIC []

L&o a écrit:

Ronaldinho a écrit:Roussillon au SMIC []

[tetelol) [tetelol) [tetelol)

Quoiqu'il va devoir lâcher son salaire pour renflouer les caisses du club []

alinho44 a écrit:Alors là nantais je ne demande quà te croire.Mais si c'est vrai aporte la preuve.

alinho44 a écrit:Je te remercie de cette information Nantais.

suprajaune a écrit:c'est vrai +1 au Président..

pour le reste tu peux sans doute tabler aux alentours de 80 000 à 110-120 000 euros par mois....

Le foot français au dessus de ses moyens


Pauleta, le meilleur joueur de la saison dernière est resté en France.
© AFP Photo/François Guillot
Plus d’argent dans les caisses. « Cette saison sera celle de la rigueur. » Lors de son discours de rentrée, Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football a donné le ton. Le championnat de France n’a plus le droit aux excès. « Depuis deux ans, le football professionnel français est en déficit. Un déficit qui se chiffre à environ 100 millions d’euros de résultat net comptable négatif », ajoute-t-il. Pour les équipes de l’hexagone, l’après Mondial a marqué le début de ce que Thiriez nomme « les années fastes ». Pour la période 2001-2004, les droits télé se sont négociés pour le montant de 380 millions d’euros. Une manne que les clubs français ont dépensé sans compter, engageant des joueurs – parfois moyen- à des prix exorbitants. Exemple Marco Simone, l’attaquant de Monaco et ses 300.000 euros mensuels pour 217 minutes de jeu la saison dernière. Entre 1996 et 2002, le salaire moyen du footballeur de L1 est passé de 20.000 euros mensuels environ à 40.000 euros. Par ailleurs, depuis le 12 mai 2000, les effectifs ne sont plus plafonnés à 23 joueurs comme c’était le cas auparavant. Une grosse partie des écuries de L1 doivent donc rémunérer plus de 30 professionnels. « La masse salariale des clubs atteint 70% de leur budget », précise Frédéric Thiriez.

Les joueurs ne veulent pas revenir en arrière.. L’avant - saison aura été marquée par la plus grande austérité. Les 20 clubs de l’élite n’ont pas (encore) réalisé de transfert spectacle. Chacun tente de dégraisser avec plus ou moins de succès. Mais la tâche n’est pas facile. « Dans un club en sureffectif, 95% des joueurs vont décider de rester à leurs conditions salariales », explique Jean-Jacques Amorfini, de l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP), le syndicat des joueurs. A Lyon, Frédéric Née, lassé du banc lyonnais a tout de même préféré émigrer vers Bastia pour rejouer en consentant d’amputer nettement son salaire, de 91.000 euros mensuels à 26.000 euros. Idem pour Severino Lucas, le Brésilien de Rennes qui pour se relancer a consenti une réduction de ses émoluments de 135.000 à 90.000 euros mensuels.

L’immobilisme des joueurs s’explique en partie par un contexte juridique qui leur est moins favorable. Il y a deux ans lors d’une séparation à l’amiable en cours de contrat, le club payait à son joueur une partie du salaire encore dû sous forme de dommages et intérêts non imposables. Depuis, la législation a changé. Les sommes touchées sont désormais soumises à l’impôt et les clubs sont contraints de payer des cotisations sociales. L’UNFP conseil donc aux joueurs de se faire verser l’équivalent de tous les salaires restant et non plus 50 à 60% de la somme. « Un joueur doit y regarder à deux fois avant de partir maintenant, surtout s’il ne trouve pas de clubs derrière », plaide Jean-Jacques Amorfini. 148 résiliations de contrat ont ainsi eu lieu lors de la dernière saison contre 249 la saison précédente.

M ais cette attitude fait grincer des dents une partie du monde du football. En prenant les rennes du PSG Vahid Halilodzic, qui cherche à écrémer un effectif de 35 professionnels, s’est dit « déçu par ceux qui préfèrent de gros salaires au PSG sans jouer plutôt que de chercher à jouer ailleurs pour un peu moins ». Mais ces joueurs préfèrent une inactivité dorée au chômage. 170 footballeurs dont Reynald Pedros et Jimmy Algerino, sont contraints cette année d’attendre qu’un club leur ouvre ses vestiaires.

Avec AFP.

canari60 a écrit:

Ronaldinho a écrit:Roussillon au SMIC []

Et Gripond à l'ANPE