Politique et présidentielles

shikamaru a écrit:Elle en avait quand Sarkozy portait des talonnettes.

Phébus a écrit:Sur la photo, faut reconnaitre qu'il a plus l'air d'être le gérant de l’hôtel que le président de la France

Juanito a écrit:

Phébus a écrit:Sur la photo, faut reconnaitre qu'il a plus l'air d'être le gérant de l’hôtel que le président de la France

Avec des mentalités pareilles je comprends que les handicapés, les gens aux physiques différents aient du mal à se sentir intégrer... Si y'a un physique à avoir pour être président où va le monde ma bonne dame !

Phébus a écrit:

Juanito a écrit:

Phébus a écrit:Sur la photo, faut reconnaitre qu'il a plus l'air d'être le gérant de l’hôtel que le président de la France

Avec des mentalités pareilles je comprends que les handicapés, les gens aux physiques différents aient du mal à se sentir intégrer... Si y'a un physique à avoir pour être président où va le monde ma bonne dame !

t'as raison, personne ne s'est foutu de la taille se sarkozy, ni de son look "bling-bling" .
Bizarrement, à cette époque, tu ne le défendais pas, je crois...

Juanito a écrit:

Phébus a écrit:

Juanito a écrit:

Phébus a écrit:Sur la photo, faut reconnaitre qu'il a plus l'air d'être le gérant de l’hôtel que le président de la France

Avec des mentalités pareilles je comprends que les handicapés, les gens aux physiques différents aient du mal à se sentir intégrer... Si y'a un physique à avoir pour être président où va le monde ma bonne dame !

t'as raison, personne ne s'est foutu de la taille se sarkozy, ni de son look "bling-bling" .
Bizarrement, à cette époque, tu ne le défendais pas, je crois...

On était complètement con, donc tu fais pareil... logique.

pissoffcake a écrit:

Juanito a écrit:

Phébus a écrit:

Juanito a écrit:

Phébus a écrit:Sur la photo, faut reconnaitre qu'il a plus l'air d'être le gérant de l’hôtel que le président de la France

Avec des mentalités pareilles je comprends que les handicapés, les gens aux physiques différents aient du mal à se sentir intégrer... Si y'a un physique à avoir pour être président où va le monde ma bonne dame !

t'as raison, personne ne s'est foutu de la taille se sarkozy, ni de son look "bling-bling" .
Bizarrement, à cette époque, tu ne le défendais pas, je crois...

On était complètement con, donc tu fais pareil... logique.

"était"?

Juanito a écrit:

pissoffcake a écrit:

Juanito a écrit:

Phébus a écrit:

Juanito a écrit:

Avec des mentalités pareilles je comprends que les handicapés, les gens aux physiques différents aient du mal à se sentir intégrer... Si y'a un physique à avoir pour être président où va le monde ma bonne dame !

t'as raison, personne ne s'est foutu de la taille se sarkozy, ni de son look "bling-bling" .
Bizarrement, à cette époque, tu ne le défendais pas, je crois...

On était complètement con, donc tu fais pareil... logique.

"était"?

On apprend tous les jours, moi je peux mettre ça sur le compte de la jeunesse quoi...

pissoffcake a écrit:

Juanito a écrit:

pissoffcake a écrit:

Juanito a écrit:

Phébus a écrit:
t'as raison, personne ne s'est foutu de la taille se sarkozy, ni de son look "bling-bling" .
Bizarrement, à cette époque, tu ne le défendais pas, je crois...

On était complètement con, donc tu fais pareil... logique.

"était"?

On apprend tous les jours, moi je peux mettre ça sur le compte de la jeunesse quoi...

si ça peut te rassurer

Triskel a écrit:Jérôme Cahuzac va «balancer du lourd» dans son livre

Moi je dis qu'il bluffe

Phébus a écrit:Sur la photo, faut reconnaitre qu'il a plus l'air d'être le gérant de l’hôtel que le président de la France

Nico56 a écrit:

Phébus a écrit:Sur la photo, faut reconnaitre qu'il a plus l'air d'être le gérant de l’hôtel que le président de la France

Euh Obama est noir

Le Monde a écrit:Nouveaux soupçons sur l'arbitre Pierre Estoup, au coeur de l'affaire Tapie. L'ancien président de la cour d'appel de Versailles est mis en examen pour " escroquerie en bande organisée " dans le dossier de l'arbitrage qui a permis à l'homme d'affaires d'obtenir 403 millions d'euros en 2008 pour solder son litige avec le Crédit lyonnais. Les enquêteurs le suspectent maintenant d'être déjà intervenu en faveur de Bernard Tapie, en juin 1998, lors du procès en appel des comptes de l'Olympique de Marseille. Il aurait tenté d'influencer le président du tribunal.

Le 30 juin 1998, Bernard Tapie adresse un exemplaire de son ouvrage, Librement, à Pierre Estoup. Une phrase de la dédicace rédigée par l'homme d'affaires intrigue plus particulièrement les policiers : " Votre soutien a changé le cours de mon destin. " Comment, dix ans avant l'arbitrage Tapie, Pierre Estoup a-t-il pu influer sur la destinée de l'homme d'affaires ?

Les policiers se souviennent alors qu'en juin 1998 Bernard Tapie est empêtré dans l'affaire des comptes de l'OM. En première instance, le 4 juillet 1997, le tribunal de Marseille lui a infligé trois ans de prison dont dix-huit mois ferme, pour faux et usage de faux, complicité d'abus de confiance et d'abus de biens sociaux. En appel, l'avocat général requiert quatre ans de prison ferme, dont deux ans avec sursis, à l'encontre de l'homme d'affaires. L'avenir s'annonce sombre.

Mais le 4 juin 1998, la cinquième chambre correctionnelle de la cour d'appel d'Aix-en-Provence rend un arrêt condamnant M. Tapie à trois ans d'emprisonnement avec sursis, à une peine d'amende de 300 000 francs et à cinq ans de privation de droits civiques. Les réquisitions de l'avocat général n'ont pas été suivies par le président du tribunal, Franck Lapeyrère. L'homme d'affaires évite la prison et quitte le palais de justice, le sourire aux lèvres, avec pour seule réaction : " Trop heureux pour avoir envie de dire autre chose... "

Quinze ans après, les enquêteurs essaient de comprendre. La dédicace de Bernard Tapie à Pierre Estoup en tête, ils se rendent à Marseille. Ils savent que Franck Lapeyrère, qui a pris sa retraite de magistrat, a longtemps fréquenté Pierre Estoup. L'ancien président de la cour d'appel d'Aix-en-Provence confirme ces liens, sur procès-verbal, le 10 juin : " C'est M. Estoup qui m'a proposé au grade de vice-président une année après mon arrivée à Nancy ", se souvient-il. A l'époque, en 1984, M. Estoup est président de la cour d'appel de Nancy. Les deux hommes sympathisent. Même si, prend soin de préciser M. Lapeyrère : " Je n'ai jamais fréquenté M. Estoup en dehors de ma vie professionnelle. " Les deux magistrats, ensuite, se perdent de vue, en dehors d'une rencontre au tribunal de Marseille, en 1991.

Sept ans plus tard, M. Lapeyrère préside le procès des comptes de l'OM. " Qui a rédigé l'arrêt ? ", questionnent les policiers. " C'est moi ", dit le juge, qui confie : " Nous avions décidé d'infirmer le jugement sur la question de la détention. Il n'y avait pas lieu à de la prison ferme, car il n'y avait pas eu d'enrichissement personnel (...) M. Tapie avait été très soulagé à l'annonce du jugement. "

L'homme d'affaires a-t-il tenté d'influer sur le cours de la justice ? C'est le soupçon des enquêteurs, qui se fondent sur les révélations de M. Lapeyrère. " M. Estoup a essayé de me voir avant que l'affaire ne vienne à l'audience et après que l'arrêt ait été rendu (...) Je n'étais pas dans mon bureau, je devais être en audience les deux fois. Ceci m'a été rapporté par le greffe de la chambre. "

MM. Estoup et Lapeyrère n'ont pas donné suite aux sollicitations du Monde. Mais, en 1998 - c'est établi dans le dossier judiciaire -, M. Estoup travaille déjà pour M. Tapie, par l'intermédiaire de l'avocat de l'homme d'affaires, Me Francis Chouraqui, à qui il facture des honoraires depuis 1997. Les enquêteurs ont saisi un courrier de Me Chouraqui ayant pour objet l'homme d'affaires André Guelfi, dit " Dédé la Sardine ", un intermédiaire associé un temps à Bernard Tapie. Les deux hommes se sont connus à la prison de la Santé, au printemps 1997.

Dans ce courrier, Me Chouraqui remercie M. Estoup pour son intervention dans le dossier Guelfi. Donc, pour les policiers, M. Estoup, proche du camp Tapie, aurait très bien pu user de son influence auprès de son ancien collègue, M. Lapeyrère, pour épargner à l'homme d'affaires de la prison ferme. " Je ne savais pas qu'il connaissait Tapie, argumente M. Lapeyrère, je pensais qu'il venait me dire bonjour en tant que collègue... "

L'affaire de la dédicace laisse perplexe l'ancien magistrat. " La concomitance de date et de ses visites m'ont laissé penser que Pierre Estoup avait pu dire à Tapie qu'il m'avait vu. Si M. Estoup a pu dire à M. Tapie que c'était grâce à lui qu'il ne retournait pas en prison, il lui a menti. En tout cas, à moi, Tapie n'a pas envoyé de livre... "

Interrogé par Le Monde, M. Tapie a déclaré : " C'est du délire, c'est faux de A à Z. La dédicace à Estoup n'avait rien à voir avec ce jugement de juin 1998. " Il jure n'être " jamais intervenu auprès du président du tribunal ". " Maintenant, ajoute-t-il, si Pierre Estoup, sciemment ou par hasard, a abordé ce magistrat, je ne suis au courant de rien, et ce sera à la justice de dire s'il en avait le droit ou pas. " M. Tapie conclut : " De toute façon, à l'époque, mon avocat m'avait dit à propos de Lapeyrère : " Il est intraitable, donc toute intervention sera de nature à te compliquer les choses. "

Gérard Davet et Fabrice Lhomme

© Le Monde

Les témoignages s'accumulent sur la partialité de M. Estoup




L'ARBITRE Pierre Estoup est dans une position de plus en plus inconfortable. Ses deux collègues du tribunal arbitral composé pour solder le litige entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais, entendus les 3 et 4 juin par la brigade financière, ont relaté par le menu leurs discussions internes. Ils ont confirmé aux policiers le rôle central joué par M. Estoup.

Ainsi, pour Jean-Denis Bredin, " c'est M. Estoup qui a rédigé la majeure partie du projet de sentence ". Me Bredin ajoute, à propos du préjudice moral de 45 millions d'euros accordé à M. Tapie, qu'un arbitre " trouvait que cela n'était pas assez ". Cet arbitre, c'était M. Estoup, dont il a " souvent été obligé de nuancer les propos ". Comme dans ce courrier de M. Estoup, daté du 12 juin 2008, dans lequel ce dernier critique un CDR (l'organisme chargé de défendre les intérêts de l'Etat) " cherchant systématiquement à nier ou transformer des faits évidents ". Me Bredin porte une seule annotation à ce document : " Trop. "

M. Estoup réclamait 50 millions d'euros pour le couple Tapie. C'est le président du tribunal arbitral, Pierre Mazeaud, qui a fini par rapprocher les points de vue. Un président dont le rôle, selon Me Bredin, a consisté à " faire ses observations, mais oralement ". M. Mazeaud n'a pas digéré l'affaire : " Je me sens victime d'une escroquerie commise par un tiers ", assure-t-il aux policiers. Les deux arbitres indiquent que jamais M. Estoup ne leur a parlé de ses liens avec M. Tapie. Et Me Bredin conclut : " Tout cela me trouble. "

S'il en est un qui n'est pas surpris par l'affaire, c'est Jean-Baptiste Carpentier, l'actuel patron de l'organisme antiblanchiment Tracfin. En 2005, alors au cabinet de Thierry Breton à Bercy, il a eu affaire à Pierre Estoup, qui se présentait comme arbitre dans un dossier lié à Renault : " Il m'était apparu qu'il agissait en fait dans l'intérêt de l'une des parties à ce litige (...) J'ai alors prié M. Estoup de quitter mon bureau. " Entendu par les policiers, le 10 juin, il assure : " S'agissant de M. Estoup, sa réputation était déjà contestée depuis plusieurs années. "

G. Da. et F. Lh.

Le député qui n'aimait pas les seuils




Jean-Charles Taugourdeau, député UMP de Maine-et-Loire, est très préoccupé par les seuils - tous les seuils, " le seuil d'émission de gaz carbonique, le seuil pour le plan de sauvegarde de l'emploi, pour l'impôt de solidarité sur la fortune, pour la création d'un comité d'entreprise... " - et il n'aime tellement pas cela que, s'il le faut, il le répétera 120 000 fois. Soit le nombre d'amendements qu'il a déposés sur le projet de loi sur la transparence publique - et qui ont été rejetés, mercredi 19 juin.

Pourfendeur des seuils, M. Taugourdeau s'en était cette fois pris à celui à partir duquel les élus seront soumis au dépôt de la déclaration de patrimoine en préfecture. Selon le texte, seuls les maires des villes de plus de 20 000 habitants et les maires adjoints de celles de plus de 100 000 habitants seront concernés. Soit, d'après son calcul, tout le monde sauf " 36 236 communes et 531 244 élus de la République. Un maire serait donc insoupçonnable jusqu'à 19 999 habitants ? ".

Aux " seuils arbitraires des pervers ", le député a donc répondu avec un amendement pour abaisser à 19 999, un autre à 19 998, à 19 997, etc. Idem avec des seuils de 100 000 à 1. " J'ai mis 3 secondes pour faire 120 000 amendements, ça pourrait nous coûter 139 jours de travail, c'est-à-dire siéger jusqu'en mai 2015... non, mais, mes chers collègues, c'est sérieux ce que je vous dis ! "

Forcément difficile d'essayer d'être sérieux quand tout le monde vous traite de " farfelu " et quand Jacques Myard (UMP, Yvelines) vient à la rescousse, expliquant qu'il s'y connaît en seuil, lui " qui n'atteint pas le 1 m 60 ". Comme prévu, M. Taugourdeau n'a en fait défendu que quelques-uns de ses nombreux amendements, assez pour avoir le temps de questionner : " Savez-vous que la progression d'une équipe de foot dans une division supérieure implique l'obligation pour le club d'augmenter la surface des vestiaires ? Et que des décrets prescrivent les quantités d'oeufs dans les cantines scolaires en progressant de quart d'oeuf en quart d'oeuf, selon les classes ? "

Pourquoi 300 ?

Les seuils, encore les seuils - c'est un des mots qui reviennent le plus dans toutes ses prises de parole - comme début avril déjà, dans le projet sur la sécurisation de l'emploi. Une disposition prévoyait un seuil à 300 salariés pour pouvoir bénéficier d'une " mobilité volontaire ". Pourquoi 300 ? Bonne question. Et pourquoi pas 299, 298, 297 etc. ?, a demandé M. Taugourdeau, en déposant autant d'amendements.

L'ironie de l'histoire veut qu'aujourd'hui, l'élu revienne sur ces problématiques de seuil en plein dans un débat sur la transparence qui, par ailleurs, aurait pu le concerner. Fin 2010, M. Taugourdeau a dû vendre son entreprise d'horticulture. Quelques mois plus tard, voulant se reconvertir, le député a songé devenir " conseiller en plantes aromatiques " et a demandé à la présidence de l'Assemblée s'il y avait conflit d'intérêt.

C'est le Conseil constitutionnel qui a tranché en juillet 2011 : " fonctions incompatibles " avec l'exercice de son mandat. L'intéressé proteste encore un peu : " Je ne suis pas Rhône-Poulenc ou Total ! ", dit-il, mais conseiller en fruits et légumes. Ça, c'était un seuil à ne pas franchir.

Hélène Bekmezian

© Le Monde

pissoffcake a écrit:c'est con de faire de l'obstruction mais il soulève des points qui ne sont pas complètement farfelus contrairement à ce que l'article prétend; il y a des lois, des règlements, des amendements plus cons les uns que les autres qui n'ont peut être pas lieu d'être, il en fait simplement la démonstration par l'absurde

Nico56 a écrit:

pissoffcake a écrit:c'est con de faire de l'obstruction mais il soulève des points qui ne sont pas complètement farfelus contrairement à ce que l'article prétend; il y a des lois, des règlements, des amendements plus cons les uns que les autres qui n'ont peut être pas lieu d'être, il en fait simplement la démonstration par l'absurde

Le mec pense qu'en soulevant 50 fois le problème il va se résoudre tout seul ? Faut proposer des alternatives à un moment, il est quand même payé pour ça.

pissoffcake a écrit:

Nico56 a écrit:

pissoffcake a écrit:c'est con de faire de l'obstruction mais il soulève des points qui ne sont pas complètement farfelus contrairement à ce que l'article prétend; il y a des lois, des règlements, des amendements plus cons les uns que les autres qui n'ont peut être pas lieu d'être, il en fait simplement la démonstration par l'absurde

Le mec pense qu'en soulevant 50 fois le problème il va se résoudre tout seul ? Faut proposer des alternatives à un moment, il est quand même payé pour ça.

si personne ne veut bouger, c'est sa seule solution. ce que je trouve bête c'est que personne dans l'hémicycle ne le soutient

Nico56 a écrit:

pissoffcake a écrit:

Nico56 a écrit:

pissoffcake a écrit:c'est con de faire de l'obstruction mais il soulève des points qui ne sont pas complètement farfelus contrairement à ce que l'article prétend; il y a des lois, des règlements, des amendements plus cons les uns que les autres qui n'ont peut être pas lieu d'être, il en fait simplement la démonstration par l'absurde

Le mec pense qu'en soulevant 50 fois le problème il va se résoudre tout seul ? Faut proposer des alternatives à un moment, il est quand même payé pour ça.

si personne ne veut bouger, c'est sa seule solution. ce que je trouve bête c'est que personne dans l'hémicycle ne le soutient

Ses actions sont ridicules, encore heureux qu'il est marginalisé. Qu'il publie une tribune dans le monde en expliquant le problème, si c'est aussi grave qu'il le dit le problème sera vite repris dans les médias, pas besoin d'emmerder les services administratifs de l'assemblée. Peut-être tout simplement que c'est une grosse connerie son truc. Les seuils ça a toujours existé et ça n'a jamais emmerdé personne sauf lui.