L'après match de Suisse-France : Dieu est mort, vive Dieu !
Lun 10 Oct 2005, 16:31
Je n’ai pas pu poster cet après match avant aujourd’hui, ne m’en voulez pas trop [tri] Je vous confirme donc qu’ils concerneront également l’équipe de France dans la mesure du possible en plus du FCNA…
Samedi 9 octobre, Berne, stade de Suisse, 22h45. L’équipe de France vient de prendre un point face à un adversaire direct dans la qualification au Mondial. Pourtant dans les premières analyses à chaud du sélectionneur et des joueurs, on dénote outre une fatigue physique évidente pour les seconds au vu de l’intensité du match, une certaine déception dans le résultat qui, à 10 minutes près, envoyait les Bleus au Mondial. Un sentiment relayé par la presse française le lendemain alors qu’il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas admettre que dans le jeu, ce point relève du quasi-miracle. Car cette si formidable équipe de France décrite depuis le match en Irlande, emmenée par un Zidane qui fait l’objet d’une campagne de quasi divination depuis son retour, s’est fait rentrer dedans tout au long du match par des Suisses bien plus inspirés et incisifs. Eh oui, samedi soir même Dieu n’a pas pesé bien lourd face à la furia et l’inspiration collective helvétique…
Car même s’ils ne se sont pas procurés moult occasions franches, les Suisses ont bel et bien maîtrisés les débats face à des Bleus tendus et en panne de solutions, traduisant cette impuissance par une multiplication de fautes d’anti-jeu. Ce visage si pathétique montré hier soir remet à sa vraie place le soi-disant « exploit » en Irlande, où le match n’était déjà vraiment pas fameux. Et prouve qu’un collectif n’est pas et ne sera jamais le fait d’un seul joueur, fût-il Dieu. Ce dernier a d’ailleurs montré ses limites physiques dans le dernier quart d’heure, où l’équipe de France a joué pour ainsi dire à 10 la fin de la rencontre, tant son n°10 était cuit, « mort ». A cette mort physique pourrait se rajouter une mort personnelle en tant que joueur dans le cas où les Bleus ne parvenaient pas à décrocher leur billet pour l’Allemagne, ce qui ferait de ce « come-back » un authentique camouflet. Je rejoins d’ailleurs complètement l’avis de Michel Platini à ce sujet, lorsqu’il dit qu’en suppliant ces « anciens » de revenir porter secours à la patrie en danger, l’équipe de France a fait marche arrière dans son processus de « reconstruction ». Car le potentiel semble là à plus ou moins long terme : l’équipe Espoirs de René Girard est la plus belle de ces dernières années et les générations 86 et 87 sont les plus précocement douées depuis bien longtemps. Mais il reste à savoir, surtout dans le cas d’un échec probable au Mondial si toutefois les Bleus y vont, dans quelle mesure l’ombre de Dieu flottera encore par la suite au dessus de ces têtes juvéniles…
Samedi 9 octobre, Berne, stade de Suisse, 22h45. L’équipe de France vient de prendre un point face à un adversaire direct dans la qualification au Mondial. Pourtant dans les premières analyses à chaud du sélectionneur et des joueurs, on dénote outre une fatigue physique évidente pour les seconds au vu de l’intensité du match, une certaine déception dans le résultat qui, à 10 minutes près, envoyait les Bleus au Mondial. Un sentiment relayé par la presse française le lendemain alors qu’il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas admettre que dans le jeu, ce point relève du quasi-miracle. Car cette si formidable équipe de France décrite depuis le match en Irlande, emmenée par un Zidane qui fait l’objet d’une campagne de quasi divination depuis son retour, s’est fait rentrer dedans tout au long du match par des Suisses bien plus inspirés et incisifs. Eh oui, samedi soir même Dieu n’a pas pesé bien lourd face à la furia et l’inspiration collective helvétique…
Car même s’ils ne se sont pas procurés moult occasions franches, les Suisses ont bel et bien maîtrisés les débats face à des Bleus tendus et en panne de solutions, traduisant cette impuissance par une multiplication de fautes d’anti-jeu. Ce visage si pathétique montré hier soir remet à sa vraie place le soi-disant « exploit » en Irlande, où le match n’était déjà vraiment pas fameux. Et prouve qu’un collectif n’est pas et ne sera jamais le fait d’un seul joueur, fût-il Dieu. Ce dernier a d’ailleurs montré ses limites physiques dans le dernier quart d’heure, où l’équipe de France a joué pour ainsi dire à 10 la fin de la rencontre, tant son n°10 était cuit, « mort ». A cette mort physique pourrait se rajouter une mort personnelle en tant que joueur dans le cas où les Bleus ne parvenaient pas à décrocher leur billet pour l’Allemagne, ce qui ferait de ce « come-back » un authentique camouflet. Je rejoins d’ailleurs complètement l’avis de Michel Platini à ce sujet, lorsqu’il dit qu’en suppliant ces « anciens » de revenir porter secours à la patrie en danger, l’équipe de France a fait marche arrière dans son processus de « reconstruction ». Car le potentiel semble là à plus ou moins long terme : l’équipe Espoirs de René Girard est la plus belle de ces dernières années et les générations 86 et 87 sont les plus précocement douées depuis bien longtemps. Mais il reste à savoir, surtout dans le cas d’un échec probable au Mondial si toutefois les Bleus y vont, dans quelle mesure l’ombre de Dieu flottera encore par la suite au dessus de ces têtes juvéniles…
- Nantais®Fondateur
Nombre de messages : 56958
Age : 38
Ville : pin
Fan Depuis : 1997
Date d'inscription : 11/07/2005
Re: L'après match de Suisse-France : Dieu est mort, vive Dieu !
Lun 10 Oct 2005, 16:48
Attention Dieu existe , même Descartes l'a dit
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum