- TriskelBallon d'Or
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L'ennemi intime porte le coup de grâce
Dim 29 Avr 2007, 11:36
L'ennemi intime porte le coup de grâce
Ligue 1. Battu pour la 16e fois de la saison par le rival breton, le FC Nantes s'apprête donc à boire le calice juqu'à la lie. La relégation est désormais chose quasi acquise.
Ce n'est donc plus qu'une question de temps. En s'inclinant, hier soir, sur sa pelouse devant le voisin rennais, les Nantais, pas complètement coulés, si l'on ne se réfère qu'au strict plan comptable, ont fait, une nouvelle fois, tout ce qu'il faut pour ne pas échapper à une Ligue 2 qui leur tend les bras. Devant une formation qui, elle, s'envole vers les plus hautes sphères, le FC Nantes a surtout manqué l'occasion de se donner un peu de baume au coeur. Le contexte s'y prêtait, pourtant. Faute de cela, les joueurs de Michel Der Zakarian et Japhet N'Doram auront étalé au grand jour des faiblesses criantes dont ils ne seront finalement jamais départis. Des faiblesses dont surent profiter à bon escient les attaquants rennais, Utaka et Briand, en entame de seconde période, pour deux buts aux allures de coups de poignard. À huit points, de Nice, premier non relégable (9 en prenant en compte le goal-average défavorable) alors que la saison ne va tarder à toucher à sa fin (encore quatre journées), c'est plutôt de coup de grâce dont on parlait à la sortie des vestiaires. « On peut raisonner ainsi, n'hésite pas Franck Signorino qui n'en est plus à se voiler la face. Maintenant, il reste quatre matchs et on a un rôle d'arbitre à jouer même si on est tombé au fond du fond. » Les chiffres en disent en effet suffisamment long sur l'état de déliquescence de la maison jaune même si certains préfèrent encore se réfugier derrière. C'est le cas de Michel Der Zakarian : « Mathématiquement, on est à huit points. On n'est pas encore mort et on va se battre jusqu'au bout. » Des paroles maintes fois entendues mais sans effet, cette dernière ligne droite de championnat qui se voulait décisive l'étant bel et bien mais au détriment du FCNA (1 point pris lors des 6 derniers matchs). Il sera encore temps pour l'entraîneur nantais de parler à ses joueurs aujourd'hui lors du décrassage qui, eux, semblent s'être fait une raison. À l'image de Franck Signorino toujours : « On se doit de respecter notre blason jusqu'au bout même si on s'attend à jouer en Ligue 2. Maintenant, il faut essayer d'éviter la dernière place. C'est une question d'honneur même si notre fierté individuelle et collective en a pris un coup. Mais mieux vaut finir 18e que dernier. » Keserü, moins disert, ne dira pas autre chose quand il fait le souhait de voir son équipe finir la saison « la tête haute ».« Ce n'est qu'un au revoir » scandait avec malice un public rennais aux anges. Une remontée dans les délais les plus courts, c'est bien ce que l'on peut souhaiter de moins pire au public de la Beaujoire une nouvelle fidèle, hier soir, au rendez-vous de la Ligue 1. Pour l'avant-dernière fois.
François TOUMINET
Ouest-France
Ligue 1. Battu pour la 16e fois de la saison par le rival breton, le FC Nantes s'apprête donc à boire le calice juqu'à la lie. La relégation est désormais chose quasi acquise.
Ce n'est donc plus qu'une question de temps. En s'inclinant, hier soir, sur sa pelouse devant le voisin rennais, les Nantais, pas complètement coulés, si l'on ne se réfère qu'au strict plan comptable, ont fait, une nouvelle fois, tout ce qu'il faut pour ne pas échapper à une Ligue 2 qui leur tend les bras. Devant une formation qui, elle, s'envole vers les plus hautes sphères, le FC Nantes a surtout manqué l'occasion de se donner un peu de baume au coeur. Le contexte s'y prêtait, pourtant. Faute de cela, les joueurs de Michel Der Zakarian et Japhet N'Doram auront étalé au grand jour des faiblesses criantes dont ils ne seront finalement jamais départis. Des faiblesses dont surent profiter à bon escient les attaquants rennais, Utaka et Briand, en entame de seconde période, pour deux buts aux allures de coups de poignard. À huit points, de Nice, premier non relégable (9 en prenant en compte le goal-average défavorable) alors que la saison ne va tarder à toucher à sa fin (encore quatre journées), c'est plutôt de coup de grâce dont on parlait à la sortie des vestiaires. « On peut raisonner ainsi, n'hésite pas Franck Signorino qui n'en est plus à se voiler la face. Maintenant, il reste quatre matchs et on a un rôle d'arbitre à jouer même si on est tombé au fond du fond. » Les chiffres en disent en effet suffisamment long sur l'état de déliquescence de la maison jaune même si certains préfèrent encore se réfugier derrière. C'est le cas de Michel Der Zakarian : « Mathématiquement, on est à huit points. On n'est pas encore mort et on va se battre jusqu'au bout. » Des paroles maintes fois entendues mais sans effet, cette dernière ligne droite de championnat qui se voulait décisive l'étant bel et bien mais au détriment du FCNA (1 point pris lors des 6 derniers matchs). Il sera encore temps pour l'entraîneur nantais de parler à ses joueurs aujourd'hui lors du décrassage qui, eux, semblent s'être fait une raison. À l'image de Franck Signorino toujours : « On se doit de respecter notre blason jusqu'au bout même si on s'attend à jouer en Ligue 2. Maintenant, il faut essayer d'éviter la dernière place. C'est une question d'honneur même si notre fierté individuelle et collective en a pris un coup. Mais mieux vaut finir 18e que dernier. » Keserü, moins disert, ne dira pas autre chose quand il fait le souhait de voir son équipe finir la saison « la tête haute ».« Ce n'est qu'un au revoir » scandait avec malice un public rennais aux anges. Une remontée dans les délais les plus courts, c'est bien ce que l'on peut souhaiter de moins pire au public de la Beaujoire une nouvelle fidèle, hier soir, au rendez-vous de la Ligue 1. Pour l'avant-dernière fois.
François TOUMINET
Ouest-France
- PhébusBallon d'Or
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Re: L'ennemi intime porte le coup de grâce
Dim 29 Avr 2007, 11:41
"on est tombé au fond du fond"...je crois même qu'on a commencé à creuser
- lulu la nantaiseInternational
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Re: L'ennemi intime porte le coup de grâce
Dim 29 Avr 2007, 11:48
Banderole des Rennais : Nantes-Rennes, 100 kms d'écart.
et 3 minutes plus tard ils en sortent une autre :
et une division.
. .
et 3 minutes plus tard ils en sortent une autre :
et une division.
. .
- ColucheRecrue
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Re: L'ennemi intime porte le coup de grâce
Dim 29 Avr 2007, 11:50
lulu la nantaise a écrit:Banderole des Rennais : Nantes-Rennes, 100 kms d'écart.
et 3 minutes plus tard ils en sortent une autre :
et une division.
. .
J'ai vu ça moi aussi Sinon, trouves-tu normal, que 1200 Rennais, fassent plus de bruit que 34 000 Nantais Même si les Rennais qui sont venus à la Beaujoire, doivent être des vrais supporters, car ils suivent leur équipe
Re: L'ennemi intime porte le coup de grâce
Dim 29 Avr 2007, 12:18
j'ai été limite choqué moi, quand t'as plus de rennais que de nantais derrière toi, c'est gavant...Coluche a écrit:lulu la nantaise a écrit:Banderole des Rennais : Nantes-Rennes, 100 kms d'écart.
et 3 minutes plus tard ils en sortent une autre :
et une division.
. .
J'ai vu ça moi aussi Sinon, trouves-tu normal, que 1200 Rennais, fassent plus de bruit que 34 000 Nantais Même si les Rennais qui sont venus à la Beaujoire, doivent être des vrais supporters, car ils suivent leur équipe
Et quand je pense que Rennes est pas réputé pour ses encouragements, la honte pour les supporters nantais...
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