Nantes Officiellement en Ligue 2

seb a écrit:

Triskel a écrit:

seb a écrit:Même le site off ne croit plus au maintien.

http://www.fcna.fr/articles/20062007/BordeauxFcna090507.php

Rien sur la direction ?

Sans doute que non, je n'ai même pas lu l'article.

chaque fois que je lis un de tes posts et que je vois ton avatar (tu dois être en contact avec une société de commerce en micro informatique) car il donne envie de fracasser le moniteur

arnaldooo a écrit:

judinaxy a écrit:

guiki a écrit:on descend avec les honneurs
(j'ai pas trouvé mieux )

Pas besoin de grand discours, on te pardonne tout avec l'avatar que tu as.

J'espère que nantes ne mettrais pas 10 ans pour revenir en L1 et surtout pour reconstruire un grand club.

Sportivement année de merde :
je supporte nantes, il descende
je support narbonne au rugby, ils sont bien dans la me°°°
je supporte montpellier en L2, ça sent le sapin pour eux

je vais finir par croire que je suis chat noir cette année

t"as voté ségo toi...

Pire au 1ier tour j'ai voté voynet

hutch---- a écrit:Bien fait pour vous; club de merde supporter de merde; sacre image que vous avez donne a la france; en + vous petez les couilles a bordeaux a gagner alors que c sans interet ! pathetique; vous allez y rester un moment en L2
canaris de mes c..... ce weekend j'en achete un et je le defonce a coup de batte de baseball !!!!!!!!

T'as aucun respect pour les morts toi. Pour te rendre hommage j'irai pisser sur ta tombe.

un vrai poète le pote à starsky !
encore un qui a sauté des classes !!

Triskel a écrit:Football : Nantes a de l'honneur, mais n'échappe pas à la honte

Ligue 1. Bordeaux - FC Nantes : 0-1. La victoire à Bordeaux n'empêche pas la Ligue 2. Un monument s'écroule. Et Nantes s'enfonce dans l'inconnu.

BORDEAUX . La nuit est donc tombée sur Bordeaux, mais plus encore sur Nantes. Une nuit noire, comme la mort. En tout cas comme la fin. La soirée bordelaise a donc bel et bien rimé avec un enterrement quand bien même les Nantais avaient choisi une tenue blanche, sans doute pour mieux retarder, symboliquement, une échéance pourtant inéluctable. Nantes devait gagner et espérer que Nice et Valenciennes n'en fassent pas autant. Résultat : Nantes a bel et bien gagné... mais Nice et Valenciennes aussi. Le pire des scenarii a donc eu lieu hier soir, plongeant le FCNA en Ligue 2 à deux journées de la fin.

En même temps, les miracles n'auront pas lieu tous les ans pour des Nantais qui ne méritent finalement que cette descente aux enfers pour s'être depuis trop longtemps maintenant éloigné de ce qui fait l'efficacité au plus haut niveau : la stabilité et la cohérence. À force de sans arrêt compter sur la seule mathématique pour espérer un maintien à l'arraché, le football du terrain et sa réalité des résultats ont repris le dessus sur des chimères de comptable.

« On s'y attendait, c'était même un secret de polichinelle, reconnaît Franck Signorino, mais le couperet vient de tomber. Il n'y a pas pire qu'une descente, et ce soir, j'ai honte. Nous sommes les responsables et on le dit. Depuis 44 ans, des gens se sont battus pour bâtir l'un des plus beaux palmarès du football français et on fait descendre un monument historique. Et j'ai honte parce que j'ai participé à cette catastrophe... Et ce serait grave de ne pas être atteint par cette descente qui aura des répercussions sur des personnes qui vont être touchées sentimentalement, mais surtout professionnellement. »

Un discours d'une grande dignité, terriblement cruel aussi. « 34 points après 36 journées, c'est dérisoire, continue le défenseur nantais. Nous sommes derniers du championnat. » Et même si pour les deux derniers matches, qui ne retourneront pas l'irréversible, « on jouera pour l'honneur et le respect de la Ligue 1, pour être les arbitres de ce championnat, pour l'équité sportive et pour ne pas s'arrêter sur ce fiasco », le cataclysme est arrivé.

« Le plus important, c'est de pouvoir regarder en face les gens qui ont construit ce club, estime Nicolas Savinaud, qui a annoncé que son contrat ne sera pas renouvelé pour la saison prochaine. En quelques années, tout a été détruit, alors forcément on a honte. On se disait que cela arrivait toujours aux autres et jamais à nous, or c'est le cas. C'est un sentiment d'échec et de gâchis car il y a trop de choses qui ne sont pas normales dans ce club. Il faut être digne et respecter ce maillot jusqu'au bout, mais cette descente restera gravée dans ma mémoire. Je resterai toujours marqué par ça. Ce que l'on vit n'est pas glorieux, mais on assumera... »

Assumer ce championnat que Nantes ne pensait jamais connaître. Assumer cette descente calamiteuse et surtout les raisons qui l'ont entraînée. Et procéder à une vraie remise en cause d'un fonctionnement qui a mené Nantes à sa perte. Car ce n'est pas une équipe qui chute, mais tout un club qui s'effondre. Nantes en Ligue 2, c'est Nantes dans l'inconnu. Nantes dans le brouillard d'un univers qui lui est étranger. Nantes dans le noir de la dépression. Nantes dans la nuit d'un avenir incertain et à hauts risques. Une nuit qui, à Nantes, semble plus longue que le jour...

Raphaël BONAMY.

Frédéric Da Rocha : « On a un sentiment de honte aujourd'hui. Pour ma part, je suis en fin de contrat et pour rester il faut qu'on me le demande. Si cela doit se finir comme ça, c'est triste mais ce que je souhaite, c'est que le club remonte au plus vite. Je me répète, si je suis ailleurs, c'est la vie, mais la vraie déchirure, c'est que Nantes descende. »

Ouest-France

Bon ben déjà pas de Savinaud l'année prochaine, dommage il aurait été un bon encadreur

OBIWAN44 a écrit:un vrai poète le pote à starsky !
encore un qui a sauté des classes !!

Ca ne peut pas être plus clair...

Édition du jeudi 10 mai 2007

Henri Michel : « Gripond a fait étalage de son incompétence »

Nantes en L2 : La réaction de quatre glorieux anciens (Vahid Halilhodzic, Max Bossis, Henri Michel et Philippe Gondet).

Vahid Halilhodzic. (champion de France en 1983 et deux fois meilleurs buteurs du championnat en 1983 et 1985 avec Nantes). « C'est une énorme tristesse et déception qui prédomine ce soir même cette relégation s'accompagne d'un mot : inévitable ! C'est un grand club qui disparaît de la scène, j'espère simplement qu'il ne va pas mourir. Il se prépare des moments difficiles, je souhaite qu'il puisse s'en remettre car il tient une place à part dans mon coeur, comme dans celui de beaucoup d'anciens. Nous sommes d'ailleurs pour beaucoup arrivés au même constat. »

Max Bossis. (champion de France en 1977,1980, 1983 avec Nantes). « Ma première réaction, c'est une grande tristesse mais aussi le sentiment d'un énorme gâchis sportif et humain. Je pense à tout ce que nous avons vécu, aux titres et à tous les moments exceptionnels que nous avons partagés sous ce maillot, pendant quelque dix ans, car à l'époque on restait dans son club. Même si je ne suis plus un fidèle de La Beaujoire, l'attache restait. Ça fait drôle car quelque part, surtout après le sauvetage in extremis de 2004, on se disait : après ce que le club vient de vivre, jamais il ne descendra. Dans n'importe quelle entreprise, on ne garderait pas les gens qui ont conduit à cette situation. »

Henri Michel (champion de France en 1973, 1977, 1980, vainqueur de la coupe de France en 1979 avec Nantes). « J'ai appelé dernièrement Max Bossis pour lui demander ce qui se passait dans cette bonne ville de Nantes. Je ne comprends pas que personne ne dit ou ne fait rien alors que voilà déjà cinq ou six ans que l'on voit les choses arriver. C'est catastrophique. 44 ans mis en l'air, par la volonté de quelques personnes, c'est grave ! Quand on dispose de gens aussi qualifier que Jean-Claude Suaudeau ou Raynald Denoueix, j'en oublie mais ce sont des amis, qu'on se permet de les virer ou plus grave, qu'on ne les sollicite même pas dans les mauvaises heures... Et à l'inverse, un Gripond qui a fait l'étalage de toute son incompétence, est toujours là ! Il n'y a plus grand-chose à faire. On a placé à la tête de ce club des gens qui ont oublié les valeurs du FC Nantes et qui aujourd'hui n'hésitent pas à reporter sur d'autres leurs propres fautes. Quand tu regardes le recrutement de cette année, tu es en droit de te poser des questions, à l'image de ce Suédois qui joue à l'AS Roma. Je n'ai rien contre le joueur, mais quand tu vas recruter Zaïri, alors que tu es en grosse difficulté au classement, tu te trompes. Ce n'est pas avec ce genre de joueur que tu vas te sauver ! Pareil pour Barthez. Ce n'est pas une hirondelle qui fait le printemps. Pour pouvoir récolter, il faut semer auparavant. Je crois que ces gens l'ont oublié. Chez eux, c'est devenu ni plus ni moins que de l'incompétence. Quand j'ai fait un détour par Nantes, voilà deux ou trois ans, je savais que cela devait arriver. Après, on peut toujours faire porter le chapeau à l'entraîneur, je suis bien placé pour le savoir. C'est le premier fusible. Nantes en a grillé un paquet sans se poser les bonnes questions. C'est la loi du milieu et de ce club. Après, on peut toujours tirer sur l'ambulance. Moi, j'ai envie de leur dire courage et bonne chance. »

Philippe Gondet (champion de France en 1965 et 1966, meilleur buteur du championnat en 1965). « Pour moi, il y a longtemps que c'est fait ! Ça fait mal au coeur, notamment pour tous ces supporters qui ont fait preuve de fidélité. J'ai du mal à l'encaisser, même si je dois vous avouer que depuis le mois de janvier je dors mieux. Je sais en effet que c'est cuit ! C'était inéluctable. Je ne me suis pas trompé même si j'ai entendu, même à l'intérieur du club, certains nous dirent que mathématiquement rien n'était perdu. Le foot, ce n'est pas des mathématiques, ou alors je n'ai rien compris durant ma carrière. Les points et le terrain, ce sont deux choses différentes. Nous n'avions pas une bonne défense et on ne marquait pas. Après, le reste, je ne l'ai pas vécu de l'intérieur. Peut-être les joueurs n'ont-ils pas fait le maximum ? Peut-être, aurons-nous un nouveau président ? »


Recueilli par Christophe DELACROIX.

Ouest-France

Chanelet a écrit:

Vinny a écrit:Les smileys sont interdits sur ce topic.

(de rigueur, eut egard aux decisions et comportements des dirigeants ces dernieres saisons.)

Je l'ai pas exclu celui là, il peut toujours servir.

Vinny a écrit:

Chanelet a écrit:

Vinny a écrit:Les smileys sont interdits sur ce topic.

(de rigueur, eut egard aux decisions et comportements des dirigeants ces dernieres saisons.)

Je l'ai pas exclu celui là, il peut toujours servir.

c'est keske j'disais.

Nantes en L2, ben voilà même si ca fait chier tout les supporters qui sont ici, en même temps sur la saison c'est juste logique. On ne méritaient que ca vu le niveau de jeu.

Merci Rudi et Jean-Luc !!

Journée de merde!!!

Vinny a écrit:Les smileys sont interdits sur ce topic.

J'ai mis mon p'tit mot, en espérant qu'il parraisse.

http://www.nantes.maville.com/actu/forum_fcna.php?idDoc=393314

Édition du jeudi 10 mai 2007

La sanction d'une gestion catastrophique

En cinq ans et demi, le FC Nantes est passé de la Ligue des Champions à la Ligue 2. Un incroyable fiasco en matière de gestion et de management.
Ils se sont tous les deux plantés dans les grandes largeurs. La descente aux enfers du FC Nantes porte en effet, qu'ils le veuillent ou non, la signature de deux hommes, de deux responsables : Jean-Luc Gripond et Rudi Roussillon.

Leur responsabilité est à peu près équivalente, même si la chronologie de l'histoire vient un peu au secours du second.

Après tout, ce n'est pas lui qui aura initié la grande débâcle. Il se sera finalement contenté d'accompagner le mouvement. Le trait commun de l'action de ces deux dirigeants aux profils très dissemblables, tient finalement à une succession d'erreurs de management. Chacun dans son registre.

Ouest-France

Édition du jeudi 10 mai 2007

Le spleen de Le Dizet

« Nous visons une place dans les 6 premiers. » Aveuglé par des résultats très flatteurs lors des matches amicaux, Rudi Roussillon n'a pas pu résister à son exercice favori : l'effet d'annonce. Le Dizet, évidemment se voulait plus prudent, connaissant la fragilité des choses du terrain. Le premier match officiel, malgré la défaite (1-3 à la Beaujoire) n'attisa pas les inquiétudes. Parce qu'en face, c'était Lyon. Deux matches nuls plus tard (à Nice et contre Troyes), ce n'est plus la même musique. Le Dizet s'agace et se plaint de « déstabilisation directe ou indirecte ». Roussillon croit désamorcer : « Il a toujours toute ma confiance. » Mais la claque de Lorient (3-1) fait définitivement basculer SLD dans le spleen. Le Breton ne s'en cache plus, il est tellement las, qu'il n'est plus tout à fait là. « Il y a trop de dispersion. C'est trop. Un coach devrait pouvoir se concentrer uniquement sur le terrain et aujourd'hui, ça n'est pas le cas. » Il sait alors que la fin est proche. C'est tout juste, d'ailleurs, s'il ne l'appelle pas de ses voeux.

C'est finalement un match de Coupe de la Ligue qui scellera son sort (élimination à domicile contre Toulouse), alors qu'en championnat, les Canaris (19es) ne comptent que 3 points en six journées de championnat. Le Dizet s'efface. Il réapparaîtra au coeur du mois d'avril, pour donner son sentiment : « Les dés étaient pipés d'avance, je savais que j'étais mort [...] Si Roussillon m'a conservé, c'était comme fusible pour se protéger. »

Ouest-France

Édition du jeudi 10 mai 2007

L'illusion Barthez

Avec lui, Nantes aura au moins découvert le star system. Arrivée en direct sur TF1 dans Téléfoot, départ au JT de 20 h de Claire Chazal sur la même chaîne un dimanche soir, ce n'est pas donné à tout le monde. Dans l'intervalle, le séjour nantais de Fabien Barthez aura été mouvementé. Installé dans un rôle de « leader » par le président Roussillon qui lui aura, d'emblée, donné « carte blanche », l'ex champion du monde a en effet accumulé les petites transgressions aux règles élémentaires de la vie de groupe et les « hors-jeu » flagrants. La première alerte avait été donnée le 3 janvier quand il avait quitté précipitamment une séance d'entraînement alors dirigée par Eo. Si l'alibi du mal de dos n'avait alors dupé personne, nul ne se doutait qu'un jour, c'est carrément un match à la Beaujoire qu'il laisserait en plan (le 1er avril contre Sedan) après un but gag. Mais il y aura également eu l'épisode du diététicien personnel, imposé dans une mise au vert, au Croisic, en s'affranchissant du médecin officiel du club. Puis une provocation imbécile devant Nicolas Savinaud (le 17 avril), et un tacle par derrière dangereusement inutile sur Payet (le 24 avril). Le tout indéfectiblement couvert par Rudi Roussillon, et accepté, de bonne ou de mauvaise grâce, mais accepté tout de même, par les entraîneurs. La parenthèse s'est finalement refermée le 28 avril, par un épilogue « brumeux » à la sortie de la Beaujoire : une agression par des supporters nantais, selon la version du joueur, de son avocat et, bien entendu, de son président ; une altercation bénigne selon plusieurs témoins. La « diva chauve », ainsi que les supporters nantais l'ont surnommé, a saisi l'occasion pour se faire la malle. Son passage à Nantes est à ranger au rayon des échecs retentissants, tant pour lui que pour son président.

Ouest-France

Édition du jeudi 10 mai 2007

Deux pour le prix d'un

Lundi 12 février. Le président Roussillon invite la presse à prendre un café. Derrière le percolateur se cache le plan C. Une « solution originale » comme aime à le dire l'homme lige de Dassault : un tandem. Japhet N'Doram et Michel Der Zakarian feront désormais cause commune sur les terrains de la Jonelière, dans la semaine, et sur le banc, le week-end. Impliqués dans la débâcle, le premier comme recruteur, le second comme adjoint de l'ex adjoint, les deux hommes doivent « procéder à une rupture nette et claire par rapport à ce qui se faisait jusqu'à maintenant ». Placés sur un pied d'égalité, ils doivent évidemment se montrer complémentaires. L'un incarne l'inspiration, l'autre la rigueur.

Effectivement, le ton change. Der Zakarian principalement, remue ses joueurs, les pique dans leur orgueil. Sur le banc, il donne de la voix, N'Doram apparaissant plus en retrait. Leur association débute par deux nuls (Marseille et Auxerre) puis donne l'impression de pouvoir décoller avec l'enchaînement de deux victoires à Sochaux et contre Nancy. La Coupe de France élargit ce sourire... éphémère. Mais il n'y aura pas de miracle. Avec N'Doram et Der Zakarian, le FCNA ne sera jamais sorti de la zone des relégables et s'installe même en fond de cour le 1er avril sur une défaite contre Sedan, agrémentée d'une méga boulette de Barthez. Chaque journée qui suit, Der Zakarian fredonne le même refrain : « tant que mathématiquement... » Mais le ressort est cassé. La solution du « deux en un » a échoué. Reste une question. Les pompiers sont-ils arrivés trop tard, ou n'avaient-ils tout simplement pas l'étoffe ?

Ouest-France

Édition du jeudi 10 mai 2007

Elle est Babel, la vie !

L'idée de départ n'était pas saugrenue. Puisque le FC Nantes (14e en 2005/2006) ne voyait pas arriver de génération « maison », ses dirigeants ont décidé de changer de cap. Pilotée par Jean-Luc Gripond, assisté de Japhet N'Doram, la campagne estivale de recrutement s'ouvrit largement sur l'étranger. Landreau et Toulalan partis, on vit débarquer quatre internationaux (Stojkovic, Saïdou, Boukhari, Wilhelmsson) et un routier de la L1 (Cubilier), pour une enveloppe relativement modeste (5 M€ environ). « Avec Jean-Luc (Gripond), on a été malin », se réjouissait N'Doram à la fin de l'été, tout en pointant les difficultés à venir : « À ce niveau, il n'y a jamais de certitudes. Il peut y avoir des problèmes d'intégration, par exemple. » La suite le démontra, on le sait.

Mais le premier problème d'intégration concerna en premier lieu un élément qui était déjà dans la maison : Serge Le Dizet. L'entraîneur nantais, qui plaidait par exemple pour l'arrivée de Karim Ziani (finalement parti à Sochaux) et défendait son idée d'évoluer en 4-4-2, fut tenu à l'écart des décisions. Il apprenait par ailleurs que Vahid Halilhodzic était reçu chez Dassault, et sut donc, au moment de débuter la saison, qu'il ne devait de continuer sa mission, qu'au refus de l'actionnaire de confier les pleins pouvoirs sportifs à l'ancien buteur. Lui, jeune coach de 42 ans et 18 mois d'expérience en L1, se retrouvait donc à la tête d'un groupe composé de 14 nationalités, avec un président à moitié convaincu seulement, de sa capacité à en tirer la quintessence.

Ouest-France

Édition du jeudi 10 mai 2007

Eo et des bas

Le milieu du football, pourtant pas à une hypocrisie près, ne le lui a pas pardonné. Alors que Le Dizet était encore en poste, lui, son adjoint confondait les pages sports de notre quotidien (édition du 7 septembre), avec la rubrique petites annonces : « Si un changement (d'entraîneur) devait s'avérer inéluctable, je veux être un candidat sérieux. » Le mercredi 20 septembre, Georges Eo, l'éternel adjoint, très amer d'avoir été doublé par Amisse en 2003, est intronisé. Avec une naïveté confondante, il n'annonce « rien de nouveau pour l'instant », dans la méthode de travail. Le samedi, pourtant, ses joueurs se réveillent pour réaliser le match de leur saison. Victoire 2-1 contre Marseille, alors dauphin de Lyon, mais dont l'indice de performance va singulièrement fléchir par la suite. Pendant quelques jours, Georges Eo va marcher sur l'eau. Quelques jours seulement, car le dimanche suivant, à Auxerre où Nantes joue sans sponsor sur son maillot, la société de paris en ligne Gamebookers ayant été mise à l'index par la LFP, c'est la rechute (défaite 1-0). Michel Der Zakarian, qui a tenu le « loft » pendant l'été, est rappelé pour venir s'asseoir à côté d'Eo sur le banc. Mais rien n'y fait. Le FC Nantes ne décolle pas. Quand il se présente à Toulouse, le 23 décembre, il reste sur 7 matches sans succès et pointe au 19e rang. Georges Eo n'est déjà plus très crédible auprès de ses joueurs et de son président. Mais celui-ci sort un joker inattendu en la personne de Fabien Barthez et ressort sa flûte : « Tout le club est derrière lui (Georges Eo), moi le premier. »

À Toulouse, Nantes profite de l'opération portes ouvertes et en claque quatre. Barthez n'a pas joué mais est associé dans les mérites. À la reprise, le FCNA enchaîne contre Nice, sur un but de Pieroni, buteur tant attendu, puis replonge et touche le fond contre Valenciennes (2-5). En parlant de « Club Med », à propos des rythmes de travail, Barthez a déjà condamné Eo. Roussillon le débarque à son tour.

Ouest-France

Ayé, fini, en plus y'a tête de con sur quasiment toute la page là.

69

seb a écrit:69

bien amené ce 69

Édition du jeudi 10 mai 2007

Petites phrases et petites perles

« Nous visons la 6e place. » Rudi Roussillon (Ouest-France du 4 août).

« S'il n'est pas bon (Le Dizet), y a qu'à le changer. » Serge Dassault (Presse-Océan du 29 août).

« Je ne souhaite pas qu'il arrive malheur à Serge (Le Dizet). Je ne veux pas lui piquer sa place, mais si un changement devait s'avérer inéluctable, je veux être un candidat sérieux. » Georges Eo (Ouest-France 7 septembre).

« L'identité du club ne peut exister qu'à travers l'élite et le maintien en Ligue 1. » Japhet N'Doram (Ouest-France, 6 février).

« Je ne me posais la question du départ de l'entraîneur avant que vous me la posiez. » Rudi Roussillon (Ouest-France, 12 février).

« Je ne vois pas bien la rupture dont parle le président avec Der Zakarian et N'Doram. » Jean-Claude Suaudeau (Ouest-France, 13 février).

« À Nantes, ça tire dans tous les sens. Le club est gangrené. » Serge Le Dizet (L'Équipe, 12 avril).

« Les dirigeants nantais ne respirent pas le football ! » Olivier Monterrubio (Ouest-France, 28 avril).

Ouest-France

on peut essayer de finir 18 ème et espérer une relégation d'un club par la DNCG

pascalinna a écrit:on peut essayer de finir 18 ème et espérer une relégation d'un club par la DNCG

Ca fait beaucoup

pascalinna a écrit:on peut essayer de finir 18 ème et espérer une relégation d'un club par la DNCG

Et garder nos bouffons de dirigeants Je préfère encore descendre car c'est totalement mérité à cause de ces clowns.