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TriskelBallon d'Or
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NANTES : la reprise en questions
Sam 16 Juin 2007, 22:53
L2 / NANTES :
La reprise en questions
samedi 16 juin 2007 - 16 h 02 - Florian NIGET
Serge Dassault a placé Luc Dayan à la présidence du FNCA pour réunir de nouveaux investisseurs et mener à bien la restructuration. A six semaines de la reprise les interrogations sont nombreuses.
Dassault a-t-il vraiment passé la main ? Non
Le propriétaire du FC Nantes a seulement lancé le processus de désengagement. Il a demandé à Luc Dayan de trouver, avec l’appui de la banque d’affaires Natixis, des partenaires financiers afin de « bâtir un actionnariat nouveau ». Le rôle de l’ancien président du LOSC sera de préparer la sortie de l’avionneur, voué à se retirer complètement à terme. « Ma mission est prévue pour durer un an », a précisé le nouveau président du FCNA. Dayan, qui avait organisé ces derniers mois un tour de table pour un éventuel rachat, ne « reprend » pas le club. Il est chargé de lui trouver des investisseurs et de le redresser en interne. En bref, de le remettre sur les rails. « Ce qui me passionne, c’est de restructurer, pas d’être président », a-t-il prévenu.
Dayan est-il l’homme de la situation ? Oui
Dassault envisage une vente du club « entre 10 et 15 millions d’euros ». Une somme qu’aucun postulant à la reprise du FC Nantes n’a proposée à ce jour. De fait, la venue de Dayan, expert en reconstruction de capital, vise à assurer la transition qui permettra d’aboutir à terme à la définition d’un projet viable pour le club. L’homme d’affaires a fait ses preuves par le passé, notamment à Lille, qu’il a contribué à installer durablement au plus haut niveau. Il a aussi essuyé quelques échecs, mais il l’assure : « J’ai une idée précise de ce que je veux faire. Pour rebâtir, il faut écouter les gens en place avant de dégager des lignes de force. Chaque club a sa spécificité. » Le FC Nantes a fortiori. Et mieux vaut en tenir compte. Ce qu’il a l’air d’avoir compris.
La mairie de Nantes approuve-t-elle ce choix ? Oui
« Dayan s’est présenté à moi et n’est pas éloigné de mon diagnostic sur le club, a immédiatement réagi le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, qui s’est donc entretenu avec le nouveau président. Je n’ai pas d’à priori et je lui souhaite bonne chance. » Le premier élu de la ville avait récemment demandé à Dassault qu’il précise ses intentions. « Il serait plus simple qu’il vende », assénait-il, en mai dernier. Il réclamait aussi la mise en place d’une nouvelle équipe et d’un nouveau mode de management : après la démission de Rudi Roussillon, Dayan a confirmé le départ de l’administrateur délégué, Jean-Luc Gripond. La mairie est satisfaite. Même si elle restera très attentive à l’évolution du dossier et aux orientations qui seront choisies.
La future organisation du club est-elle déjà définie ? Non
Pour mener à bien la restructuration du club, Dayan est venu accompagné. Son fidèle bras droit, Benoît Rousseau, diplômé d’HEC et ancien directeur financier du PSG, doit accomplir un audit administratif et financier. Pour le sportif, c’est un ancien de la maison qui consultera : Xavier Gravelaine, avec qui le nouveau président n’a fait connaissance que samedi dernier. L’ancien de la Jonelière a pour mission d’évaluer l’effectif et le staff technique. Tous deux formuleront ensuite leurs recommandations auprès de Luc Dayan. Ce dernier a notamment demandé à Gravelaine, qui pourrait devenir manager, de trancher la question du futur technicien sous quinze jours, autrement dit avant la reprise de l’entraînement, fixée au 25 juin.
Michel Der Zakarian peut-il être confirmé ? Oui
Der Zakarian et Gravelaine se connaissent. Ils se sont croisés à Montpellier, où le second a passé une saison, en 1998-99, et s’apprécient. Peu après que « Der Zoum » a repris l’équipe nantaise, en février dernier, Gravelaine, consultant pour France Télévisions, avait jugé de façon très positive le travail mené par le coach des Canaris : « On a senti quelque chose. On a l’impression qu’ils sont devenus un bloc, même s’ils commettent beaucoup d’erreurs défensives, observait-il dans « Ouest-France ». Après, n’est-ce pas trop tard ? S’il avait pu prendre l’équipe deux ou trois mois plus tôt… » Le nouveau conseiller sportif du président Dayan respecte l’homme et aime sa poigne ainsi que son caractère de battant. Peut-il envisager une autre solution ? Il n’a en tout cas que très peu de temps pour se décider.
Le club a-t-il pris du retard dans la préparation de la prochaine saison ? Oui
Si les derniers jours ont été agités au FC Nantes, une pause a à l’inverse été marquée sur le marché des transferts. Le temps de finaliser la passation de pouvoir aux nouveaux dirigeants, toutes les transactions ont été bloquées. Cette semaine de stand-by a notamment freiné les négociations avec Saint-Etienne, pourtant tout proche d’un accord sur le dossier Payet. Après les arrivées rapides de Moullec, Thomas et De Freitas, les différentes pistes explorées par Japhet N’Doram, dont le prochain rôle reste flou, et les décideurs nantais seront-elles toujours d’actualité ? Faudra-t-il repenser et réorienter le travail de recrutement ? Toujours est-il que les incertitudes qui pèsent autour du club, dont l’entraîneur n’est pas encore connu, risquent de refroidir les recrues potentielles. Gravelaine doit faire vite. Il a décidé de bloquer les transferts jusqu’à lundi.
football365
La reprise en questions
samedi 16 juin 2007 - 16 h 02 - Florian NIGET
Serge Dassault a placé Luc Dayan à la présidence du FNCA pour réunir de nouveaux investisseurs et mener à bien la restructuration. A six semaines de la reprise les interrogations sont nombreuses.
Dassault a-t-il vraiment passé la main ? Non
Le propriétaire du FC Nantes a seulement lancé le processus de désengagement. Il a demandé à Luc Dayan de trouver, avec l’appui de la banque d’affaires Natixis, des partenaires financiers afin de « bâtir un actionnariat nouveau ». Le rôle de l’ancien président du LOSC sera de préparer la sortie de l’avionneur, voué à se retirer complètement à terme. « Ma mission est prévue pour durer un an », a précisé le nouveau président du FCNA. Dayan, qui avait organisé ces derniers mois un tour de table pour un éventuel rachat, ne « reprend » pas le club. Il est chargé de lui trouver des investisseurs et de le redresser en interne. En bref, de le remettre sur les rails. « Ce qui me passionne, c’est de restructurer, pas d’être président », a-t-il prévenu.
Dayan est-il l’homme de la situation ? Oui
Dassault envisage une vente du club « entre 10 et 15 millions d’euros ». Une somme qu’aucun postulant à la reprise du FC Nantes n’a proposée à ce jour. De fait, la venue de Dayan, expert en reconstruction de capital, vise à assurer la transition qui permettra d’aboutir à terme à la définition d’un projet viable pour le club. L’homme d’affaires a fait ses preuves par le passé, notamment à Lille, qu’il a contribué à installer durablement au plus haut niveau. Il a aussi essuyé quelques échecs, mais il l’assure : « J’ai une idée précise de ce que je veux faire. Pour rebâtir, il faut écouter les gens en place avant de dégager des lignes de force. Chaque club a sa spécificité. » Le FC Nantes a fortiori. Et mieux vaut en tenir compte. Ce qu’il a l’air d’avoir compris.
La mairie de Nantes approuve-t-elle ce choix ? Oui
« Dayan s’est présenté à moi et n’est pas éloigné de mon diagnostic sur le club, a immédiatement réagi le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, qui s’est donc entretenu avec le nouveau président. Je n’ai pas d’à priori et je lui souhaite bonne chance. » Le premier élu de la ville avait récemment demandé à Dassault qu’il précise ses intentions. « Il serait plus simple qu’il vende », assénait-il, en mai dernier. Il réclamait aussi la mise en place d’une nouvelle équipe et d’un nouveau mode de management : après la démission de Rudi Roussillon, Dayan a confirmé le départ de l’administrateur délégué, Jean-Luc Gripond. La mairie est satisfaite. Même si elle restera très attentive à l’évolution du dossier et aux orientations qui seront choisies.
La future organisation du club est-elle déjà définie ? Non
Pour mener à bien la restructuration du club, Dayan est venu accompagné. Son fidèle bras droit, Benoît Rousseau, diplômé d’HEC et ancien directeur financier du PSG, doit accomplir un audit administratif et financier. Pour le sportif, c’est un ancien de la maison qui consultera : Xavier Gravelaine, avec qui le nouveau président n’a fait connaissance que samedi dernier. L’ancien de la Jonelière a pour mission d’évaluer l’effectif et le staff technique. Tous deux formuleront ensuite leurs recommandations auprès de Luc Dayan. Ce dernier a notamment demandé à Gravelaine, qui pourrait devenir manager, de trancher la question du futur technicien sous quinze jours, autrement dit avant la reprise de l’entraînement, fixée au 25 juin.
Michel Der Zakarian peut-il être confirmé ? Oui
Der Zakarian et Gravelaine se connaissent. Ils se sont croisés à Montpellier, où le second a passé une saison, en 1998-99, et s’apprécient. Peu après que « Der Zoum » a repris l’équipe nantaise, en février dernier, Gravelaine, consultant pour France Télévisions, avait jugé de façon très positive le travail mené par le coach des Canaris : « On a senti quelque chose. On a l’impression qu’ils sont devenus un bloc, même s’ils commettent beaucoup d’erreurs défensives, observait-il dans « Ouest-France ». Après, n’est-ce pas trop tard ? S’il avait pu prendre l’équipe deux ou trois mois plus tôt… » Le nouveau conseiller sportif du président Dayan respecte l’homme et aime sa poigne ainsi que son caractère de battant. Peut-il envisager une autre solution ? Il n’a en tout cas que très peu de temps pour se décider.
Le club a-t-il pris du retard dans la préparation de la prochaine saison ? Oui
Si les derniers jours ont été agités au FC Nantes, une pause a à l’inverse été marquée sur le marché des transferts. Le temps de finaliser la passation de pouvoir aux nouveaux dirigeants, toutes les transactions ont été bloquées. Cette semaine de stand-by a notamment freiné les négociations avec Saint-Etienne, pourtant tout proche d’un accord sur le dossier Payet. Après les arrivées rapides de Moullec, Thomas et De Freitas, les différentes pistes explorées par Japhet N’Doram, dont le prochain rôle reste flou, et les décideurs nantais seront-elles toujours d’actualité ? Faudra-t-il repenser et réorienter le travail de recrutement ? Toujours est-il que les incertitudes qui pèsent autour du club, dont l’entraîneur n’est pas encore connu, risquent de refroidir les recrues potentielles. Gravelaine doit faire vite. Il a décidé de bloquer les transferts jusqu’à lundi.
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