Waldemar Kita prêt à racheter le club?

Anakin44 a écrit:Quand je pense que le FCNA un club de légende va être vendu le prx de vente d'un Ribéry ca fait mal au c.. lol

Ribéry au Bayern c'est 26 M €, le fcna ça doit être ausx alentours de 8 M €

FC Nantes, de l'association à l'entreprise
Hier soir, Dassault n'avait toujours pas vendu le FCNA. Un club dont la gestion a connubien des péripéties depuis le début des années 90. Petit retour en arrière.
C'est le 6 juillet 2000 que le FC Nantes a franchi le Rubicon. Ce jour-là, il s'est vendu à la Socpresse pour sauver son âme. Jusqu'à cette date, c'était encore le bon vieux FC Nantes de papa, avec des hauts et des bas, surtout financiers, personne ne peut le nier.

Déjà dans les années 80 et 90, le club ne respectait plus le modèle de gestion que lui avaient légué les présidents Clerfeuille et Fonteneau pour qui un sou était un sou. Alors qu'à la même époque le Paris Saint-Germain, l'Olympique Lyonnais et quelques autres menaient grand train, le sort de Nantes dépendait toujours, de près ou de loin, de l'association. Et les difficultés étaient masquées par des résultats sportifs remarquables. Sur le pré, les Canaris jusqu'en 2000 raflent 7 titres et une coupe de France. Sans parler des participations régulières en Coupe d'Europe.

Pour rejoindre les grands clubs, pour devenir aussi grosse que le boeuf, la grenouille FCNA a écouté les sirènes lui promettant un avenir idyllique. Plus précisément, les membres de l'Association FCNA, ceux à qui on avait confié le soin de veiller sur son devenir, l'ont offert sur un plateau d'argent à la Socpresse. Et la gestion du FCNA est devenue entièrement privée. Au début, les résultats sportifs ont pu servir de paravent. En 1999 et 2000, deux coupes de France ont rejoint la vitrine des trophées. En 2001, les Canaris à la surprise générale ont gagné un huitième titre de champion, le dernier.

Depuis, les supporters n'ont connu que des désillusions. Multipliant les coups de gueule et les manifestations, ils ont vite pris pour cible les présidents. D'abord Jean-Luc Gripond sous l'ère Socpresse puis Rudi Roussillon, quand Dassault a récupéré le FC Nantes. Aujourd'hui, ils attendent un nouveau propriétaire et espèrent un nouveau départ en L2.

La chronologie des faits...

21 avril 1943 : Création du FC Nantes selon les statuts de la loi 1901 (association)

9 juin 1992 : Le FC Nantes est relégué en D2 par la DNCG, suite à un déficit de 61 millions de francs. Le président Max Bouyer fait appel.

24 juin 1992 : Démission de Max Bouyer et réintégration du FC Nantes dans l'élite s'il s'engage à mettre en place une SAOS (société anonyme à objet sportif) responsable du groupe professionnel et à réduire le passif avec le concours de la ville de Nantes.

3 juillet 1992 : A l'unanimité des 81 votants les membres de l'Association (propriétaire du club) entérinent la constitution d'une SAOS sous le nom de FC Nantes Atlantique.

7 juillet 1992 : Les statuts de la SAOS sont déposés et Guy Scherrer en devient le président.

8 juillet 1992 : Jean-René Toumelin devient le président de l'Association qui gère la section amateur, le centre de formation et hérite du passif du club.

6 juin 2000 : Un protocole d'accord est signé entre le Conseil d'Administration de l'Association du FCNA et le groupe Socpresse-Figaro.

6 juillet 2000 : Par 125 oui pour 23 non, les membres de l'Association FCNA votent la modification des statuts qui permet la reprise du club par la Socpresse.

13 septembre 2001 : Mise en place de la SASP (société anonyme sportive professionnelle) FC Nantes Atlantique.

Fin mars 2004 : Le groupe Dassault prend le contrôle de la Socpresse.

9 mai 2007 : Le FC Nantes, bien que vainqueur de Bordeaux 1-0, est officiellement en L2.

9 juin 2007 : La Socpresse confie à Luc Dayan la responsabilité de rechercher les partenaires capitalistiques les plus appropriés pour la réussite durable du club.

27 juillet 2007 : Deux repreneurs potentiels (Kita d'une part ; Moulin de l'autre) sont en concurrence pour racheter le club. La réponse imminente de Dassault se fait attendre de jour en jour.

Ouest-France