Posez vos questions à David De Freitas

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dancingjulio a écrit:y a les reponses de faty sur foot365 aussi .

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Ricardo Faty, on s’approche de la reprise du championnat (à Auxerre, le 9 août 2008). Quel est votre état d’esprit ?
Nous sommes tous impatients à l’idée de retrouver la Ligue 1, de reprendre le championnat. On doit donner le maximum afin d’être à 100% à Auxerre pour l’entame de la saison.

Ressentez-vous une pression particulière autour du FC Nantes pour son retour en Ligue 1 ?
Il y a une attente, que ce soit de la part des dirigeants ou des équipes adverses. Mais pas de pression. Nous avons beaucoup travaillé pour en arriver à ce stade. C’est donc merveilleux que nous puissions évoluer à nouveau avec les meilleurs. Pour moi, le championnat de France est tout aussi bon que le Calcio. Il est bien plus homogène.

Le FC Nantes n’est pas un promu ordinaire, notamment en raison de son passé. Quels sont vos objectifs pour la saison à venir ?
Notre principal objectif est de prendre un maximum de points dans les premières journées. Histoire de se mettre à l’abri. Mais c’est pareil pour toutes les autres équipes de l’élite. Après, une place parmi les dix premiers serait un objectif plus légitime que le simple maintien, vu le prestige du FC Nantes.

Comment jugez-vous l’adaptation des nouveaux (Alonzo, Gravgaard, N’Daw, Abdoun, Klasnic) ?
Ils ont été très bien accueillis par l’équipe. Que ce soit Jérôme Alonzo, Djamel Abdoun ou même Ivan (Klasnic). Maintenant, reste à trouver une entente et des automatismes sur le terrain, notamment en cette fin de préparation estivale.

« Je ne pense pas encore à mon avenir »

Personnellement, votre préparation a été perturbée par des problèmes à la cuisse…Au départ, ça m’a perturbé, j’ai raté quelques matchs de préparation. Ensuite, je me suis efforcé de rattraper mon retard physique. Je serai donc à fond pour les derniers matchs amicaux.

Vous êtes prêté par l’AS Rome. Comment voyez-vous votre avenir ?
Sincèrement, je n’y pense pas. Je reste concentré sur ma réussite au FC Nantes, un club avec lequel je compte faire le plus de matchs possible. S’il faut que je retourne à Rome, j’irais car je ne détiens pas toutes les clés de mon avenir, pour l’instant. Si je peux rester en France, afin d’acquérir plus d’expérience, c’est avec joie. Mais j’ai tout de même des engagements envers la Roma, qui compte sur moi. Ce n’est pas négligeable.

Pourriez-vous rester chez les Canaris ?
En foot, tout est possible. Nantes devra discuter avec l’AS Rome. Mon but est de faire le plus de matchs possible où que ce soit. Mais ce sera plus compliqué à Rome, évidemment.

Vous rêvez de jouer en Premier League. Quel club vous tenterez le plus ?
Sans être original, je vais dire Arsenal. Everton s’était manifesté il y a quelque temps, ainsi que Manchester United, mais je ne voulais y aller qu’en tant que joueur confirmé, et pas en tant que petit jeune qui apprend.

Projetez-vous de jouer un jour avec votre frère Jacques (Ndlr : qui joue à Sochaux) au sein de la même équipe ?
Evidemment. Ça nous ferait extrêmement plaisir. Cet été, Nantes s’est manifesté pour le prendre, mais les dirigeants ont finalement privilégié d’autres pistes. Il reste aussi la solution de l’équipe nationale… (sourire).

« La Roma ? Si c’était à faire, je le referais »

Regrettez-vous d’être parti très tôt à l’étranger et de ne pas avoir eu le temps de vous aguerrir en France ?
Non, je ne regrette rien. Mon passage à Rome reste une très bonne expérience. Si c’était à faire, je le referais. Avec Strasbourg, c’était bouché (Ndlr : fin de contrat stagiaire en 2006). Et les lois en vigueur m’empêchaient de rester en France. Mes regrets sont davantage par rapport au Bayer Leverkusen.

Rudi Völler, le directeur sportif du club allemand et ancien joueur de l’AS Rome, avait fait le forcing pour vous faire venir en 2007, non ?
Michael Skibbe (Ndlr : entraîneur du Bayer) était aussi venu me voir à Toulon, l’année précédente (Ndlr : lors du Festival Espoirs). Après, Leverkusen s’est mis d’accord avec l’AS Rome (Ndlr : en 2007, pour un prêt de deux ans). J’ai pensé : ‘‘ pourquoi pas ? ’’. Mais je ne suis resté que le temps de quelques matchs, jusqu’à ce qu’on ne me fasse plus jouer. On ne m’a pas laissé l’opportunité de m’affirmer. C’est dommage (Ndlr : il a été prêté à Nantes en janvier 2008, pour 18 mois).

Malgré un faible temps de jeu, avez-vous le sentiment d’avoir progressé à l’AS Rome en 2006-2007 ?Bien sûr. La rigueur est de mise. On a envie d’être comme les joueurs qu’on fréquente au quotidien, et la compétition est rude…C’est pour cela que rester à Rome ne me pose pas plus de problèmes que de continuer à Nantes. Maintenant que j’ai vu le très haut niveau, j’ai envie de progresser.

Mis à part De Rossi, quel est le joueur que vous avez fréquenté qui vous a le plus impressionné ?
Totti. Sa grosse frappe de balle, sa présence. Il est à la fois fin et technique. De plus, c’est un coéquipier modèle, très gentil, ouvert avec tout le monde.

« La Coupe du Monde 2010, un objectif »Vous êtes milieu défensif, mais aussi polyvalent. Y’a-t-il un poste que vous affectionnez plus qu’un autre ?
Nous sommes en train de voir ça avec le coach. Je m’adapte à toute sorte de systèmes au milieu de terrain.

Quel sont vos modèles ?
Patrick Vieira. La carrière qu’il suit depuis ses 18 ans est exceptionnelle. J’ai eu aussi la chance de jouer avec Daniele De Rossi qui m’a impressionné durant une année entière. C’est un joueur très régulier dans ses prestations. Il a les deux pieds, il est très technique, très physique, c’est le genre de joueur auquel j’aimerais ressembler.

Dans quel domaine comptez-vous progresser à l’avenir ?
Je mesure 1,92m et je n’ai marqué qu’un but de la tête l’an passé. Mon jeu de tête fait partie des domaines dans lesquels je compte travailler. On peut même parler d’une lacune à ce niveau.

Vous avez été élu meilleur joueur du Festival Espoirs de Toulon en 2006. A cette époque, pensiez-vous à l’équipe de France ?
Je pense que tout footballeur qui se respecte rêve de l’équipe de France. La Coupe du Monde 2010 est d’ailleurs un objectif.

Vous êtes d’origine sénégalaise et capverdienne, pouvez-vous prétendre à des sélections dans ces pays ?
Comme mon frère Jacques, j’ai été contacté pour cela, mais ma culture fait que je reste plus attaché à la France et à son football. En tout cas, cela fait toujours - surtout à mes parents - plaisir de recevoir des demandes de ces pays.

J'ai mis les questions en gras pour vous faciliter la lecture Mettre juste le lien ne vous aurez pas motré que je me donne du mal pour vous

Football : Une-deux avec David De Freitas


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Stéphanie ou Caroline ?

Stéphanie car c'est la plus jeune !

La devise de David De Freitas ?

Tout vient à point qui sait attendre. À 28 ans, j'arrive enfin en Ligue 1.

Homme d'état préféré ?

Pas Sarkozy... Je vais dire Barack Obama.

Et le moins apprécié ?

Le Pen.

Nombre de jonglages que vous êtes capables de réaliser ?

S'il n'y a pas de vent, du matin au soir.

Le joueur qui possède les plus beaux pieds carrés ?

Alexandre Clément. Aujourd'hui, il est à Beauvais. Je sais surtout qu'il ne lira pas... Mais il était grave les pieds carrés du temps où j'évoluais avec lui.

Le match qui vous a fait monter au septième ciel ?

PSG -Real de Madrid avec la tête de Kombouaré (4-3). J'étais au Parc. Ça m'a fait vibrer car j'étais supporter de Paris. Après, le match de la montée. Il s'agissait de mon 300e, en plus je marque.

Le mieux fringué du vestiaire nantais ?

Thomas Dossevi, il est pas mal.

Avant un match, oui ou non ?

Ça dépend si on est au vert... (rire) On m'a toujours dit que ce n'était pas bon, je répondrai par conséquent non.

Le plus ringard ?

Peut-être moi.

Dernier bouquin dévoré ?

France-Football, je ne lis jamais à part les journaux locaux.

Pêché mignon ?

Le chocolat

Le prix de la baguette de pain ?

0,70 euros, je crois. (80 centimes)

Dernière petite folie ?

J'en fais rarement. Dernièrement, je me suis acheté une voiture que je n'ai d'ailleurs pas encore reçue.

Dernière cuite ?

Juste avant de partir en vacances, avec des amis. Je ne suis pas trop boîte de nuit, je préfère prendre des cuites à domicile comme cela je suis directement au lit !

Pour ou contre l'impôt sur la fortune ?

Contre. Plus tu en as, plus on t'en prend, cela serait donc bien d'en laisser un petit peu aux riches. Je ne me mets pas dedans.

Pourriez-vous citer trois ministres du gouvernement Fillon ?

Non.

Sportif préféré ?

Roger Féderer.

Pour finir, avez-vous pris votre place pour le Zénith à Nantes ce week end ?

Il y a quoi ? (Le dalaï-Lama). Je connais juste de nom.

Ouest France


Capoue pourrait en faire de même avec la cuite.

Le FC Nantes va se "battre pour en sortir" assure De Freitas

David De Freitas, milieu de terrain du FC Nantes, estime samedi soir qu'il faut "arrêter de se regarder jouer dans la glace" après la sévère correction infligée à domicile par le Mans (1-4) et assure que l'équipe, fébrile, "va se battre pour en sortir" après une semaine "délicate".

Qu'arrive-t-il au FC Nantes ?
Il faut peut-être qu'on arrête de se regarder jouer dans la glace. C'est pourquoi ce soir je comprends la réaction des spectateurs, les sifflets du public.

C'est une faillite collective ?
C'est surtout beaucoup de fébrilité. Peut-être un état d'esprit. C'est bête ce que je vais vous dire, mais actuellement on n'a pas les moyens d'empêcher les adversaires de marquer. Il ne faut surtout pas oublier qu'on a a passé une semaine délicate, c'est le moins que l'on puisse dire. D'ailleurs ça a peut-être joué indirectement.

La situation est-elle catastrophique ?
Non, même si elle n'est pas en concordance avec ce que l'on est capable de faire. Mais une chose est sûre on va se battre pour s'en sortir, moi le premier. Vous savez combien j'ai galéré pour en arriver là ? Ce n'est pas pour retourner en L2 à la fin de la saison.

fifa.com

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