Le FCN de retour en L1

Chanelet a écrit:

Bertrand a écrit:Bravo à tous ceux qui y sont pour quelque chose, dirigeants, staff, encadrement, supporters

Nico56 a écrit:Nantes : F. Da Rocha - "moins de starlettes" (26/04/2008)

La montée du FC Nantes, il l'a vécue des tribunes, à cause de douleurs aux vertèbres. D'ailleurs, il ne jouera pas non plus les derniers matches de championnat. Pourtant, Frédéric Da Rocha (33 ans, 26 matches et 1 but cette saison en L2) a largement tenu son rang de capitaine exemplaire cette saison. Il est donc forcément heureux du retour des Canaris parmi l'élite, après un an de purgatoire. "On partait dans l'inconnu. Ce n'est jamais évident de faire prendre la mayonnaise avec autant de nouveaux joueurs. Et puis, nous étions l'équipe à battre, la bête curieuse de la L2. On a bien ressenti cela. Ça se lisait sur le visage de nos adversaires, surtout quand on allait chez les petits. On a répondu présent mentalement, au niveau comptable, même si le jeu n'était pas là." Et de poursuivre dans cette interview accordée au journal Ouest-France : "Comparé à la saison dernière, il y avait moins de starlettes ! Des gens simples, qui, pour la plupart, avaient connu la L2 et surtout avaient envie de faire remonter ce club." (Par Raphael Godet)

Kahem a écrit:La Moule et Faty(?) qui jouent à la DS dans l'car lol ^^

Vinny a écrit:

Kahem a écrit:La Moule et Faty(?) qui jouent à la DS dans l'car lol ^^

T'es encore bourré toi...

Waldemar Kita : « Le plus dur commence »

Président du FC Nantes depuis cette saison, Waldemar Kita, heureux de la remontée en Ligue 1, est déjà tourné vers l'avenir.

Ça y est, vous voilà en Ligue 1 ?

« Oui. C'est un soulagement. Ce n'était pas évident d'arriver dans un club doté d'une telle histoire. Depuis que je suis là, on essaie de construire tout doucement, progressivement. Sans regarder le reste. En progressant dans tous les domaines (marketing, communication...). Le football, aujourd'hui, est ainsi fait. Outre des sponsors, on a besoin aussi d'avoir une bonne image. Aujourd'hui, ça paie. Le travail et l'honnêteté paient toujours. »

Vous vous êtes battu pour obtenir cette remontée ?

« Effectivement. On a eu la chance que le public réponde présent (entre 22 et 23000 spectateurs de moyenne). Je suis content, heureux. Maintenant, on va se fixer un nouveau challenge. On va essayer d'aller plus loin. C'est important de bien s'organiser. On commencera de façon différente. »

Avec, quoi qu'il arrive, Michel Der Zakarian, aidé de Baptiste Gentili, à la tête de l'équipe ?

« Bien évidemment. Je tiens ma promesse. Une parole, c'est plus qu'un papier signé. Mais il faut les encadrer pour limiter au maximum le nombre d'erreurs. Une nouvelle époque débute. Il faut tout oublier et recommencer à zéro. Il faut se remettre en question tous les jours. J'espère que tout un chacun s'y pliera sinon d'autres problèmes surgiront. Le plus dur commence. Tout le monde n'en est peut-être pas conscient. »

Ce qui signifie rebâtir un groupe ?

« Peut-être pas mais compléter un effectif qui sera, j'espère, encore différent. Pour moi, ce sera encore différent. L'important est de s'adapter à chaque situation. Là, il faut s'adapter à la première division. C'est important que tout le monde suive. Le chef d'orchestre doit donner une certaine stratégie. Aux autres de suivre. Si ce n'est pas le cas, on est obligé de changer. »

Avez-vous des regrets sur le plan purement sportif ?

« C'est difficile. On aurait pu montrer, d'une certaine façon, un meilleur spectacle. Si, dès le début, on m'avait dit que nous serions toujours dans les trois premiers... J'ai été agréablement surpris par le groupe, très attentif à chacun de mes discours. Ça m'a beaucoup touché. Un silence se dégage de la pièce... »

Et par ailleurs ?

« Je regrette parfois que vous (la presse) dîtes un peu tout et n'importe quoi (rire). Ce serait beaucoup plus sympa que vous soyez plus objectif. À quoi je fais allusion ? Parfois, vous avez attaqué sur des sujets tels que Lausanne, sans analyse poussée... Ça me touche parce que vous ne connaissez pas l'histoire. J'y ai fait des résultats magnifiques. En y mettant beaucoup d'argent. Je suis parti laissant le club sain. Les problèmes financiers sont apparus l'année suivante.»

L'analyse en profondeur, c'est désormais à vous de la faire avec le FCN, version cette fois Ligue 1...

« Si je ne l'avais pas fait au préalable, on aurait eu un problème cette saison. Il faut être tout de même culotté de changer le logo, la mentalité, « bouger » les gens...

On a évoqué pas mal de choses guère plaisantes comme les licenciements ou autre.

On a renoncé aux 23, 24 annoncés. Il n'y en a eu que quatre ou cinq, et encore, par arrangement à l'amiable. »

Allez-vous demander conseil à des présidents de L1 ? Vous évoquez souvent Jean-Michel Aulas, êtes-vous en contact avec lui ?

« Non, pas du tout. Dans ma vie, je n'ai jamais eu de personnes préférées. Mais je signe de suite pour être sept fois de suite champion de France. Je dis bravo. C'est à moi de donner un certain caractère au club car si on veut se montrer bons, ce n'est pas en copiant les autres. »

Quels sont vos prochains chantiers : l'effectif, l'entraîneur...

« Le club dans sa globalité. Tout ce qui touche aux joueurs. Car on veut recruter des joueurs pour compléter le groupe. Sans oublier le marketing. Préparer la force de vente. On s'est séparé de Sportfive, il faut donc construire une équipe qui va promouvoir le club. Avec coeur, passion. Il n'y a pas que l'argent... »

Avez-vous déjà une idée de l'enveloppe consacrée au budget 2008-2009 ?

« Je pense que ce sera aux environs des 40 M€. »

Et du recrutement ?

« Difficile à dire. C'est prématuré. J'ai investi sur Stefan (Babovic), mais il va falloir résoudre le problème de Filip (Djordjevic), Faty (prêtés avec option d'achat, ndlr). Sans oublier le reste. Car il faut enrôler, je le répète, au moins quatre à cinq joueurs expérimentés de haut niveau. On va voir... »

Vous avez 37 joueurs sous contrat dont de nombreux prêts (Wilhelmsson, Pieroni, Cubilier)...

« Sujet pas évident. On a au moins cinq joueurs à gérer, avec des salaires énormes. Il va falloir trouver une solution à tout ça. Les jeunes (Ca, Keserü, El-Mourabet, Andriatsima) pourraient de nouveau être prêtés. »

À votre arrivée, vous aviez dit que vous vouliez faire remonter Nantes dans le top 5 du football français. Sous quelle échéance ?

« Je voulais absolument qu'on soit parmi les meilleurs, ça, c'est sûr. Je me suis donné entre trois et cinq ans. Rappelez-vous ma première conférence de presse. Je tiens toujours le même langage. Voilà pourquoi je me suis entouré de gens comme Christian Larièpe, Claude Robin, Pascal Praud, Franck (son fils)... Grâce à eux, j'ai gagné entre trois et cinq ans. »

Dans trois ou cinq ans, Nantes reviendra donc dans les cinq premiers du championnat...

« C'est le but que je me suis fixé. »

D'ici là, que peut-on attendre du FC Nantes dès la saison prochaine ?

« De rester en première division, de ne pas descendre. Ce sera déjà pas mal, croyez-moi. »

Recueilli par Jean-Yves Queignec - Presse Océan

Le FC Nantes attend son Arsène Wenger

Waldemar Kita est le président de la remontée. Il doit maintenant s'affirmer comme celui de la pérennité. L'arrivée d'un responsable technique est ainsi programmée.

Lui qui est si soucieux de l'image de son club, et à commencer par la sienne, a peut-être décidé de ne pas regarder, hier, les images post-match tournées vendredi soir à la sortie de l'effusion des vestiaires. Waldemar Kita, le président du FC Nantes, y est sorti le costume mouillé, la cravate dans les mains, col de chemise ouvert et les cheveux trempés, à la fois de champagne et de la douche sous laquelle il a été poussé par ses joueurs.

Cependant, passé le temps des félicitations, l'homme fort du club a évoqué l'avenir. Waldemar Kita ne l'a jamais caché : le retour en Ligue 1 n'est qu'une partie du travail à accomplir. La reconstruction de Nantes commençait par un retour en Ligue 1 mais doit se prolonger au fil des semaines, des mois et des années à venir. C'est la pérennité qui est le maître mot de la maison jaune. « Déjà, avec l'équipe qui m'entoure, Claude, Christian, Pascal et Franck (respectivement Robin, Larièpe, Praud et Kita N.D.L.R.) et avec laquelle on a construit des choses, explique le président du FCN, j'ai gagné du temps. L'analyse de la saison à venir a déjà commencé en amont. Avec une question : comment préparer la Ligue 1 ? Que peut-on apporter de bon et de mauvais ? On a amélioré certaines choses, d'autres sont encore à améliorer. »

Au catalogue des changements, Waldemar Kita relève ceux sur l'image (car, tenues, blason et télévision sur Internet) oû il estime avoir « fait preuve de culot » et rappelle être « entré en profondeur dans tous les dossiers. Je veux donner une personnalité et du caractère au club. Avoir une équipe qui se bat, qui travaille, qui respecte ceux qui l'entourent et son public. Qui mouille le maillot et qui soit fière de porter les couleurs de Nantes. Le principal chantier à venir, c'est le club dans sa globalité. »

C'est cependant au sujet des joueurs que le président sera surveillé. Car Nantes ne doit pas s'éloigner de sa philosophie : la force, c'est son secteur sportif. Ainsi, Waldemar Kita, qui a annoncé un budget la saison prochaine à hauteur de « 40 millions d'euros », a dit sa volonté de recruter un responsable technique. « Je n'emploierai pas le terme de manager général, même si celui que je cherche depuis des mois, et qui n'est pas facile à trouver, aurait le profil d'un manager à l'anglaise. Il chapeautera les secteurs technique et sportif. Il sera un membre, de plus, du staff technique. Christian (Larièpe N.D.L.R.) pourrait assurer cette fonction, mais j'ai besoin de lui pour autre chose. »

Un poste à l'image de ce que fait Arsène Wenger à Arsenal et qui pèsera dans l'approche du duo Michel Der Zakarian - Baptiste Gentili, attendu demain dans le bureau présidentiel pour fixer les prérogatives de la saison prochaine. L'arrivée d'un super technicien change la donne, d'où un certain flou qui entoure la suite de la collaboration des hommes en place.

Et puis il y a les joueurs. LE chantier par excellence. Avec qui partir en Ligue 1 ? Avec Vercoutre (en fin de contrat à Lyon) et Abdoun (Sedanais prêté par Ajaccio), deux joueurs dont l'officialisation des signatures sera effective dans quelques jours. Et avec les joueurs de retour de prêt ? Pas sûr... « Il y a des dossiers de joueurs peu évidents à gérer, certains posent des problèmes qu'il va falloir résoudre. » La méthode Kita passera, sur ce dossier, au révélateur. Question d'image, là encore...

Raphaël BONAMY. Ouest-France

Vinny a écrit:40 Millions comme m'aimme...

Triskel a écrit:Quand on lit les 2 articles, je me pose comme m'aimme des questions concernant l'avenir de Der Zak. Pas sûr qu'il soit d'accord pour avoir un "super chef" qui aura le mot final.

lulu la nantaise a écrit:

Triskel a écrit:Quand on lit les 2 articles, je me pose comme m'aimme des questions concernant l'avenir de Der Zak. Pas sûr qu'il soit d'accord pour avoir un "super chef" qui aura le mot final.

Je pense qu'il veut fonctionner comme avec Lacombe à Lyon...

Triskel a écrit:

lulu la nantaise a écrit:

Triskel a écrit:Quand on lit les 2 articles, je me pose comme m'aimme des questions concernant l'avenir de Der Zak. Pas sûr qu'il soit d'accord pour avoir un "super chef" qui aura le mot final.

Je pense qu'il veut fonctionner comme avec Lacombe à Lyon...

En toucan, il a de l'ambition pour le club et a l'air de savoir ce qu'il veut, ça nous change des autres baltringues.

Triskel a écrit:Quand on lit les 2 articles, je me pose comme m'aimme des questions concernant l'avenir de Der Zak. Pas sûr qu'il soit d'accord pour avoir un "super chef" qui aura le mot final.

force-jaune-verte a écrit:

Triskel a écrit:Quand on lit les 2 articles, je me pose comme m'aimme des questions concernant l'avenir de Der Zak. Pas sûr qu'il soit d'accord pour avoir un "super chef" qui aura le mot final.

Il veut mettre un max de pression sur Derzak pour le pousser à partir. Et comme Kita se doute que Derzoum ne partira pas, il lui mettra un role d'entraineur mais moins important. Le coup de l'enc*lé