Nantes-Laval

Nantes, pour s'en relever
Une semaine après sa piteuse élimination en Coupe de France par une DH, le FCN reçoit Laval. La Beaujoire attend un sursaut d'orgueil (20h00).


Colère froide le vendredi soir, mise au point le lundi matin, et travail toute la semaine. Landry Chauvin a tenté de ravaler «la pire déception de (sa) courte expérience d'entraîneur» en se concentrant sur le derby des Pays de la Loire. «Vous ne pouvez pas faire autrement de toute façon. Il y a toujours une échéance à préparer. Ceux qui durent dans le métier sont capables de se relever immédiatement.» En retrouvant lundi à la Jonelière des joueurs qu'il avait jugé «indignes» trois jours plus tôt contre les Rennais de la Tour d'Auvergne (2-2 ap, 3 tab à 4), le coach en a brièvement remis une couche. «Ils ont lavé le linge sale en famille, traduit Franck Kita, le directeur général délégué. C'est normal, on a tous honte et on se sent ridicule. Ce match restera le point noir de notre saison.»

«La meilleure manière de réagir est de ramener les points qu'il nous faut avant la trêve.»

Expulsé en prolongation pour une faute en position de dernier défenseur, le capitaine du FCN Matheus Vivian a lutté contre la gamberge. «C'est toujours particulier de revenir après un moment pareil. On est partagé entre refaire le match et regarder devant. Moi, j'essaie de passer à autre chose.» Suspendu automatiquement, le Brésilien manquera sa première rencontre de Championnat de la saison. «Cette année, les résultats à domicile tiennent la baraque. Ils nous ont permis de faire la paix avec les supporters et de rester dans la course. Il est impératif de continuer.»

La thèse de l'accident

Au point presse de milieu de semaine, Chauvin a dit sa «hâte d'être à vendredi soir». Pas (seulement) parce qu'il retrouvera son club formateur, mais pour «montrer à tout le monde» que le couac de la Coupe était un «accident». L'occasion aussi de venger une injustice. Quatre jours plus tôt, à Reims, en Championnat (1-3), l'arbitre n'avait pas vu une égalisation parfaitement valable de Raspentino qui aurait pu changer le cours du match. «Tout nous est tombé dessus la même semaine, soupirait encore Franck Kita, jeudi. La meilleure manière de réagir est de ramener les points qu'il nous faut avant la trêve.» Nantes (9e) peut enchaîner une 5e victoire de rang dans son stade avant d'aller défier Amiens pour boucler l'année. «C'est notre seul podium possible pour l'instant, lance Chauvin dans un clin d'oeil à la 3e place des Canaris au classement à domicile. Et on doit au public de finir en beauté chez nous.» Avec une défense remaniée, il faut maintenant l'expliquer au voisin mayennais (12e).

J'y vais

Laval, un reve de gosse pour toi.

Chanelet a écrit:Laval, un reve de gosse pour toi.

Y'a aussi Vichy qui me plait bien

et Drancy.

Franck Signorino L'ex-Nantais, maintenant à Laval, veut montrer qu'il n'est pas « cramé »

Le revoilà. Disparu de la scène du football français depuis 2007, le latéral gauche Franck Signorino joue depuis le début de la saison à Laval, adversaire du FC Nantes, vendredi prochain, à la Beaujoire. Entretien avec un type qui n'a jamais eu sa langue dans sa poche.

Cela vous fait quoi de retrouver la Beaujoire ?
Du plaisir. Je garde, malgré la relégation en Ligue 2 en 2007, de très bons souvenirs. J'y ai beaucoup progressé. Le FC Nantes (2005-2007) a été une vraie étape dans ma carrière.
Tout n'y a pas été rose…
Psychologiquement, j'ai vraiment été mis en difficulté. J'étais au bord de la dépression. La situation me touchait. Cela partait dans tous les sens. Je m'étais retrouvé au milieu d'histoires… J'en suis sorti brûlé dans ma tête.
On vous a reproché d'être un peu « grande gueule » ?
Je l'ai payé ça. Je l'ai trop ouvert. Quand tu parles, tout est sujet à interprétation. Le FCN était devenu « la télé de Signorino ». Cela a pu faire peur ensuite à certains clubs… Le système partait en vrille. Je voulais donner un coup de fouet. J'ai peut-être été maladroit parfois mais ça partait vraiment d'une bonne intention…
Après quatre saisons dures et jalonnées de blessures, vous retrouvez le terrain…
Laval m'offre du temps de jeu, le projet que j'espérais. Je veux montrer que je ne suis pas bouilli. Je l'ai entendu ça, et j'ai eu beaucoup de mal à l'accepter. Je n'ai jamais disparu. Je n'étais pas à Chypre, en Turquie ou en Grèce, j'étais en Espagne (Getafe puis Carthagène de 2007 à 2010). J'ai été blessé pendant un an et demi. J'ai mis du temps à revenir. Beaucoup de gens sont restés sur cette blessure. En France, on a eu tendance à oublier toutes mes qualités. Même les clubs de L2 ne voulaient pas de moi... Laval m'a tendu la main. J'ai donc un sentiment de revanche contre le foot français. Je prouve en ce moment que je suis loin d'être fini…

il est rigolo lui, si je me souviens bien y a pas eu besoin de le pousser bien fort pour qu'il quitte le navire vers getafe

pissoffcake a écrit:

Franck Signorino L'ex-Nantais, maintenant à Laval, veut montrer qu'il n'est pas « cramé »

Le revoilà. Disparu de la scène du football français depuis 2007, le latéral gauche Franck Signorino joue depuis le début de la saison à Laval, adversaire du FC Nantes, vendredi prochain, à la Beaujoire. Entretien avec un type qui n'a jamais eu sa langue dans sa poche.

Cela vous fait quoi de retrouver la Beaujoire ?
Du plaisir. Je garde, malgré la relégation en Ligue 2 en 2007, de très bons souvenirs. J'y ai beaucoup progressé. Le FC Nantes (2005-2007) a été une vraie étape dans ma carrière.
Tout n'y a pas été rose…
Psychologiquement, j'ai vraiment été mis en difficulté. J'étais au bord de la dépression. La situation me touchait. Cela partait dans tous les sens. Je m'étais retrouvé au milieu d'histoires… J'en suis sorti brûlé dans ma tête.
On vous a reproché d'être un peu « grande gueule » ?
Je l'ai payé ça. Je l'ai trop ouvert. Quand tu parles, tout est sujet à interprétation. Le FCN était devenu « la télé de Signorino ». Cela a pu faire peur ensuite à certains clubs… Le système partait en vrille. Je voulais donner un coup de fouet. J'ai peut-être été maladroit parfois mais ça partait vraiment d'une bonne intention…
Après quatre saisons dures et jalonnées de blessures, vous retrouvez le terrain…
Laval m'offre du temps de jeu, le projet que j'espérais. Je veux montrer que je ne suis pas bouilli. Je l'ai entendu ça, et j'ai eu beaucoup de mal à l'accepter. Je n'ai jamais disparu. Je n'étais pas à Chypre, en Turquie ou en Grèce, j'étais en Espagne (Getafe puis Carthagène de 2007 à 2010). J'ai été blessé pendant un an et demi. J'ai mis du temps à revenir. Beaucoup de gens sont restés sur cette blessure. En France, on a eu tendance à oublier toutes mes qualités. Même les clubs de L2 ne voulaient pas de moi... Laval m'a tendu la main. J'ai donc un sentiment de revanche contre le foot français. Je prouve en ce moment que je suis loin d'être fini…

il est rigolo lui, si je me souviens bien y a pas eu besoin de le pousser bien fort pour qu'il quitte le navire vers getafe

Rasp' en pointe, ça peut être intéressant...

Et Sasso en défense centrale. On va pouvoir le juger à son vrai poste

0-1

On est 10ème actuellement

Chauvin est à 45 minutes de Pôle Emploi (Kombouaré va bientôt être libre)

Score logique a la mi-temps :-(

0-2

C'est très mauvais ça

Et dire que j'ai songé à aller le voir.

On est reparti comme l'année dernière à ne pas pouvoir battre les "petits"

les 3 buts encaissés

le 1er, sur corner
le 2ème sur coup-franc
le 3ème sur coup-franc

On travaille les coups de pied arrêté à la Jone?

le buteur pour Laval il s'appelle "Lindsay Rose" !!!
ça fait pas un peu nom d'actrice de cul ?

Bah défaite 3-2 Et on est 12ème

Il va falloir que les joueurs se bougent le cul.
Sinon c'est encore l'entraineur qui va trinquer alors qu'il est loin d'être en cause. Ça n'a pas toujours été le cas...

On a gagné Avec la manière

CA fait quand même bien chier de payer 10 euros et se cailler autant pour voir un spectacle aussi pitoyable......
Wiltord a quand même fait son match