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Evra chez les blues
Ven 23 Sep 2005, 22:39
23/09/2005
Foot - L1 - Monaco : Evra a le blues
Assez discret depuis le début de saison, Patrice Evra traverse une passe difficile, et le départ de Didier Deschamps ne l'incite pas à retrouver le sourire.
La victoire à Troyes (2-1) était-elle ce qu'il y avait de mieux pour le moral?
«Il était très important de gagner. Au vu du début de rencontre, c'était mission impossible. On est allé chercher ces ressources dans notre amour-propre pour gagner à neuf. Nos efforts ont été récompensés. C'est bien pour le groupe mais dommage pour une personne qui n'était pas là. On avait à coeur de gagner pour Didier. A titre personnel, ça a beaucoup joué. Il y avait son fantôme dans le vestiaire avant le match. Cela a été une motivation supplémentaire. Maintenant, on va être gonflé à bloc. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut le démontrer contre Nice, lors d'un match qui est toujours à part. Si on peut continuer à faire plaisir au coach même s'il n'est plus là, on va le faire.»
Même si sur le terrain vous ne le montrez pas, vous semblez abattu à l'heure actuelle ?
«Je suis entier, je n'aime pas faire l'hypocrite. Il ne faut pas me demander d'avoir le sourire en ce moment, parce que je ne l'aurai pas. Mais je suis professionnel et je donnerai le meilleur de moi-même jusqu'à la fin du Championnat. Je ne veux pas affecter le groupe. Je me recentre sur moi-même et écoute mes coéquipiers. Ils ont vu que c'était difficile et m'ont encouragé. Je n'ai pas le droit de faire n'importe quoi parce que j'ai des états d'âme et que la démission du coach m'a beaucoup affecté. Ils ont besoin de moi et j'ai besoin d'eux. On va voir si je suis un homme et si je vais assumer jusqu'au bout. Ça pourrait même être une force mentale en plus pour continuer à être aussi performant. Didier m'influençait beaucoup. Il n'est plus là. A moi désormais de me comporter comme un grand. Mais il ne faut pas en faire tout un plat. Il y a des choses plus importantes dans la vie. Il ne faut pas s'en faire pour moi. Si je rate un match, je ne prendrai pas cela comme excuse. J'ai simplement mon coup de blues. Il faut que je fasse le deuil de Deschamps.»
Nice avait été un mauvais tournant pour vous la saison dernière (défaite 3-4) ?
«Pourquoi inverser la tendance ? Si on gagne 4-0, on va jouer jusqu'à la dernière seconde. Mais chez nous, le mal est encore profond. On ne le guérira qu'avec des victoires. On a souvent l'habitude de perdre à Louis-II contre Nice. Une première victoire chez nous nous réconcilierait avec notre public. Quand on joue à Monaco, battre Nice ramène de la confiance. Ce n'est pas un match comme les autres. Gagner serait énorme. Mais après Troyes, il ne faut pas s'enflammer. Il faut savourer l'exploit réalisé vu le contexte, nos difficultés et la démission de l'entraîneur. Mais il faut voir la réalité en face. Troyes n'est pas une grande équipe de L1. On se devait de gagner. Ce n'est donc pas un acte fondateur. Pour cela, il faudra enchaîner une belle série.»
Foot - L1 - Monaco : Evra a le blues
Assez discret depuis le début de saison, Patrice Evra traverse une passe difficile, et le départ de Didier Deschamps ne l'incite pas à retrouver le sourire.
La victoire à Troyes (2-1) était-elle ce qu'il y avait de mieux pour le moral?
«Il était très important de gagner. Au vu du début de rencontre, c'était mission impossible. On est allé chercher ces ressources dans notre amour-propre pour gagner à neuf. Nos efforts ont été récompensés. C'est bien pour le groupe mais dommage pour une personne qui n'était pas là. On avait à coeur de gagner pour Didier. A titre personnel, ça a beaucoup joué. Il y avait son fantôme dans le vestiaire avant le match. Cela a été une motivation supplémentaire. Maintenant, on va être gonflé à bloc. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut le démontrer contre Nice, lors d'un match qui est toujours à part. Si on peut continuer à faire plaisir au coach même s'il n'est plus là, on va le faire.»
Même si sur le terrain vous ne le montrez pas, vous semblez abattu à l'heure actuelle ?
«Je suis entier, je n'aime pas faire l'hypocrite. Il ne faut pas me demander d'avoir le sourire en ce moment, parce que je ne l'aurai pas. Mais je suis professionnel et je donnerai le meilleur de moi-même jusqu'à la fin du Championnat. Je ne veux pas affecter le groupe. Je me recentre sur moi-même et écoute mes coéquipiers. Ils ont vu que c'était difficile et m'ont encouragé. Je n'ai pas le droit de faire n'importe quoi parce que j'ai des états d'âme et que la démission du coach m'a beaucoup affecté. Ils ont besoin de moi et j'ai besoin d'eux. On va voir si je suis un homme et si je vais assumer jusqu'au bout. Ça pourrait même être une force mentale en plus pour continuer à être aussi performant. Didier m'influençait beaucoup. Il n'est plus là. A moi désormais de me comporter comme un grand. Mais il ne faut pas en faire tout un plat. Il y a des choses plus importantes dans la vie. Il ne faut pas s'en faire pour moi. Si je rate un match, je ne prendrai pas cela comme excuse. J'ai simplement mon coup de blues. Il faut que je fasse le deuil de Deschamps.»
Nice avait été un mauvais tournant pour vous la saison dernière (défaite 3-4) ?
«Pourquoi inverser la tendance ? Si on gagne 4-0, on va jouer jusqu'à la dernière seconde. Mais chez nous, le mal est encore profond. On ne le guérira qu'avec des victoires. On a souvent l'habitude de perdre à Louis-II contre Nice. Une première victoire chez nous nous réconcilierait avec notre public. Quand on joue à Monaco, battre Nice ramène de la confiance. Ce n'est pas un match comme les autres. Gagner serait énorme. Mais après Troyes, il ne faut pas s'enflammer. Il faut savourer l'exploit réalisé vu le contexte, nos difficultés et la démission de l'entraîneur. Mais il faut voir la réalité en face. Troyes n'est pas une grande équipe de L1. On se devait de gagner. Ce n'est donc pas un acte fondateur. Pour cela, il faudra enchaîner une belle série.»
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Re: Evra chez les blues
Ven 23 Sep 2005, 22:46
c koi le rapor ac chelsea ?Nantais® a écrit:23/09/2005
Foot - L1 - Monaco : Evra a le blues
Assez discret depuis le début de saison, Patrice Evra traverse une passe difficile, et le départ de Didier Deschamps ne l'incite pas à retrouver le sourire.
La victoire à Troyes (2-1) était-elle ce qu'il y avait de mieux pour le moral?
«Il était très important de gagner. Au vu du début de rencontre, c'était mission impossible. On est allé chercher ces ressources dans notre amour-propre pour gagner à neuf. Nos efforts ont été récompensés. C'est bien pour le groupe mais dommage pour une personne qui n'était pas là. On avait à coeur de gagner pour Didier. A titre personnel, ça a beaucoup joué. Il y avait son fantôme dans le vestiaire avant le match. Cela a été une motivation supplémentaire. Maintenant, on va être gonflé à bloc. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut le démontrer contre Nice, lors d'un match qui est toujours à part. Si on peut continuer à faire plaisir au coach même s'il n'est plus là, on va le faire.»
Même si sur le terrain vous ne le montrez pas, vous semblez abattu à l'heure actuelle ?
«Je suis entier, je n'aime pas faire l'hypocrite. Il ne faut pas me demander d'avoir le sourire en ce moment, parce que je ne l'aurai pas. Mais je suis professionnel et je donnerai le meilleur de moi-même jusqu'à la fin du Championnat. Je ne veux pas affecter le groupe. Je me recentre sur moi-même et écoute mes coéquipiers. Ils ont vu que c'était difficile et m'ont encouragé. Je n'ai pas le droit de faire n'importe quoi parce que j'ai des états d'âme et que la démission du coach m'a beaucoup affecté. Ils ont besoin de moi et j'ai besoin d'eux. On va voir si je suis un homme et si je vais assumer jusqu'au bout. Ça pourrait même être une force mentale en plus pour continuer à être aussi performant. Didier m'influençait beaucoup. Il n'est plus là. A moi désormais de me comporter comme un grand. Mais il ne faut pas en faire tout un plat. Il y a des choses plus importantes dans la vie. Il ne faut pas s'en faire pour moi. Si je rate un match, je ne prendrai pas cela comme excuse. J'ai simplement mon coup de blues. Il faut que je fasse le deuil de Deschamps.»
Nice avait été un mauvais tournant pour vous la saison dernière (défaite 3-4) ?
«Pourquoi inverser la tendance ? Si on gagne 4-0, on va jouer jusqu'à la dernière seconde. Mais chez nous, le mal est encore profond. On ne le guérira qu'avec des victoires. On a souvent l'habitude de perdre à Louis-II contre Nice. Une première victoire chez nous nous réconcilierait avec notre public. Quand on joue à Monaco, battre Nice ramène de la confiance. Ce n'est pas un match comme les autres. Gagner serait énorme. Mais après Troyes, il ne faut pas s'enflammer. Il faut savourer l'exploit réalisé vu le contexte, nos difficultés et la démission de l'entraîneur. Mais il faut voir la réalité en face. Troyes n'est pas une grande équipe de L1. On se devait de gagner. Ce n'est donc pas un acte fondateur. Pour cela, il faudra enchaîner une belle série.»
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Re: Evra chez les blues
Ven 23 Sep 2005, 22:58
Y'en a pas [tri]Sniper47 a écrit:c koi le rapor ac chelsea ?Nantais a écrit:23/09/2005
Foot - L1 - Monaco : Evra a le blues
Assez discret depuis le début de saison, Patrice Evra traverse une passe difficile, et le départ de Didier Deschamps ne l'incite pas à retrouver le sourire.
La victoire à Troyes (2-1) était-elle ce qu'il y avait de mieux pour le moral?
«Il était très important de gagner. Au vu du début de rencontre, c'était mission impossible. On est allé chercher ces ressources dans notre amour-propre pour gagner à neuf. Nos efforts ont été récompensés. C'est bien pour le groupe mais dommage pour une personne qui n'était pas là. On avait à coeur de gagner pour Didier. A titre personnel, ça a beaucoup joué. Il y avait son fantôme dans le vestiaire avant le match. Cela a été une motivation supplémentaire. Maintenant, on va être gonflé à bloc. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut le démontrer contre Nice, lors d'un match qui est toujours à part. Si on peut continuer à faire plaisir au coach même s'il n'est plus là, on va le faire.»
Même si sur le terrain vous ne le montrez pas, vous semblez abattu à l'heure actuelle ?
«Je suis entier, je n'aime pas faire l'hypocrite. Il ne faut pas me demander d'avoir le sourire en ce moment, parce que je ne l'aurai pas. Mais je suis professionnel et je donnerai le meilleur de moi-même jusqu'à la fin du Championnat. Je ne veux pas affecter le groupe. Je me recentre sur moi-même et écoute mes coéquipiers. Ils ont vu que c'était difficile et m'ont encouragé. Je n'ai pas le droit de faire n'importe quoi parce que j'ai des états d'âme et que la démission du coach m'a beaucoup affecté. Ils ont besoin de moi et j'ai besoin d'eux. On va voir si je suis un homme et si je vais assumer jusqu'au bout. Ça pourrait même être une force mentale en plus pour continuer à être aussi performant. Didier m'influençait beaucoup. Il n'est plus là. A moi désormais de me comporter comme un grand. Mais il ne faut pas en faire tout un plat. Il y a des choses plus importantes dans la vie. Il ne faut pas s'en faire pour moi. Si je rate un match, je ne prendrai pas cela comme excuse. J'ai simplement mon coup de blues. Il faut que je fasse le deuil de Deschamps.»
Nice avait été un mauvais tournant pour vous la saison dernière (défaite 3-4) ?
«Pourquoi inverser la tendance ? Si on gagne 4-0, on va jouer jusqu'à la dernière seconde. Mais chez nous, le mal est encore profond. On ne le guérira qu'avec des victoires. On a souvent l'habitude de perdre à Louis-II contre Nice. Une première victoire chez nous nous réconcilierait avec notre public. Quand on joue à Monaco, battre Nice ramène de la confiance. Ce n'est pas un match comme les autres. Gagner serait énorme. Mais après Troyes, il ne faut pas s'enflammer. Il faut savourer l'exploit réalisé vu le contexte, nos difficultés et la démission de l'entraîneur. Mais il faut voir la réalité en face. Troyes n'est pas une grande équipe de L1. On se devait de gagner. Ce n'est donc pas un acte fondateur. Pour cela, il faudra enchaîner une belle série.»
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