Le coup gueule de Etorre . . .

Captain flamm a écrit:« Un bon tiers du vestiaire a triché, a notamment affirmé l’ancien gardien du club lorrain. Je parle de vestiaire, pas de groupe : le groupe, il n'existe pas. »
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Ligue 1: la colère de Michel Ettore, l'entraîneur du FC Metz


lundi 23 janvier 2006 (Reuters - 13:50)

METZ - Quarante-huit heures après la 13e défaite de la saison du FC Metz, concédée à domicile face à Nantes (4-1), Michel Ettore, l'entraîneur adjoint, se montre lundi très virulent à l'égard de plusieurs joueurs.

"J'accuse certains d'entre eux d'être indifférents au sort du FC Metz, étrangers à ses valeurs et à celles de la région. Quelques-uns ignorent ce que le maillot grenat représente et ce que leurs prédécesseurs ont fait pour la survie de ce club", lâche le bras droit de Joël Müller, dans une interview au quotidien Le Républicain lorrain.

"Ils méprisent le président, l'entraîneur et tous ces gens qui, à tous les étages du club, ne méritent pas ce qui va arriver", poursuit Ettore, faisant référence à la probable relégation qui attend le FC Metz, actuelle lanterne rouge du championnat avec 14 points, à 11 longueurs de Troyes, le premier non-relégable.

"Un bon tiers du vestiaire a triché. Je parle de vestiaire, pas de groupe: le groupe, il n'existe pas. Nous avons tous notre part de responsabilité. Mais je n'accepterai pas que Carlo Molinari (le président, NDLR) et Joël Müller deviennent la cible de toutes les critiques. J'ai la rage", explique le plus fidèle lieutenant de l'entraîneur des Grenats.

"J'ai compris pendant cette période (les six derniers matches de l'année 2005 où le FC Metz n'a enregistré aucune victoire, NDLR) que l'équipe n'en serait jamais une. La plupart des joueurs n'ont pas assisté à l'arbre de Noël. Ils n'ont même pas su donner une heure de leur temps pour le personnel et les enfants", raconte-t-il.

"C'est inacceptable, comme il est inacceptable de s'inventer des blessures et de ne pas tout donner pour un maillot que certains ne méritent pas."

"Ils vont partir ou sont partis sans même être passés, sauf pour prendre de l'argent. Ils devraient avoir la décence de le rendre au club, cet argent. De dire: je me suis trompé, je vous ai trompé, pardon. Seulement, la dimension d'un homme n'est pas fonction de la cylindrée de sa voiture."

Toutefois, l'entraîneur adjoint du FC Metz tient à citer le nom de ceux qu'ils estiment encore impliqués dans l'opération sauvetage.

"Le vestiaire ne manque pas de bons mecs: Wimbée, Borbiconi, Medjani, Marichez, la plupart des jeunes. J'ai toujours fait la différence entre ceux qui vivent pour le FC Metz et ceux qui vivent du FC Metz. Je hais le marché des transferts, je hais les managers, je hais ce système qui fait que les joueurs ne sont que de passage. Je crois en ce club, pas en ceux qui l'ont saboté", conclut Michel Ettore.

Pour la 24e journée de championnat, le FC Metz se déplace à Lille, quatrième de la Ligue 1, dimanche prochain.