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Le syndrome des formateurs Empty Le syndrome des formateurs

Sam 11 Fév 2006, 10:38
Actualité sportive
samedi 11 février 2006
Football : Le syndrome des formateurs

Jérémy Ménez et Milos Dimitrijevic aux prises, ou le duel de deux clubs formateurs actuellement à la peine.

Proches dans leurs idées, Nantes et Sochaux le sont également dans leurs difficultés. Le statut de club formateur n'est pas toujours simple à assumer. Notamment vis-à-vis du public.
A eux deux, Nantes (43) et Sochaux (58) pèsent plus de cent saisons en ligue 1 et quelque dix titres de champion de France. Mais en terme d'image, c'est bien davantage encore. C'est une certaine idée du jeu. Une conception singulière de la formation.

Mais cette philosophie commune, ou ressemblante, n'a pas que des avantages. Elle peut même valoir à ses chantres, de sérieux retours de bâton. « Un peu comme à Nantes, on est à la merci d'une génération », confirme Jean-Claude Plessis. L'une des plus brillantes de l'histoire du club doubiste vient ainsi de « s'éparpiller », selon les termes de Serge Le Dizet qui, comme joueur, failli rejoindre les Lionceaux. « On nous reproche de laisser partir des joueurs, soupire le président Sochalien. Mais on n'a pas le choix. Quand nos joueurs sont là depuis 6 ou 7 ans, ils aspirent à autre chose. Et, pour que le club continue de tourner, il faut bien rentabiliser. » Comme Nantes a perdu, pour ne parler que des exemples les plus récents, des joueurs comme Carrière, Djemba, Yepes ou Armand, Sochaux a donc dû se résoudre à laisser filer Pedretti, Mathieu, Frau, Monsoreau...

A chaque fois, il faut donc reconstruire. Cela peut prendre du temps. D'autant qu'en matière de formation, on ne choisit pas toujours. « On a là une génération qui a été championne de France des 18 ans, fait remarquer Plessis. Mais elle l'a été sur le collectif. Or, la vocation d'un centre, c'est surtout de révéler des individualités. » Néanmoins, si l'on se fie à l'analyse de Serge Le Dizet, le problème sochalien est moins profond. « Nous, ça fait quand même quatre ou cinq qu'on a du mal à tenir le haut du tableau à l'exception d'une 6e place il y a trois ans. Eux, c'est la première saison où ils souffrent. » L'entraîneur nantais a d'ailleurs son idée sur ce qui marque cette différence : « Contrairement à Sochaux, nous avons eu des problèmes structurels qui sont venus se greffer à nos problèmes purement sportifs. »

En attendant, les finalistes de la Coupe de la Ligue 2004 se traînent en queue de peloton. Et à Bonal comme à la Beaujoire, le public, parfois, s'impatiente. « Pendant une vingtaine d'années, à Sochaux, il y a eu un creux, souligne Le Dizet. Puis il y a eu une embellie, avec une coupe de la Ligue, des campagnes européennes. Ça crée des attentes. » Jean-Claude Plessis, les assume. Mais l'impatience des supporters chatouille tout de même un peu la conscience du bonhomme, qui connaît bien la problématique, après avoir vécu longtemps à Nantes. « Nos publics ont été gâtés par quelques générations. Les gens ont un mal fou à comprendre que le foot n'est pas une science exacte. Ils ne se rendent pas compte du miracle. » Mais les dirigeants doivent aussi admettre que le prisme déformant des budgets (44 M€ pour Nantes et 40 M€ pour Sochaux) abîme aussi un peu le « romantisme » attaché aux deux maisons.

P.-Y. A
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Sam 11 Fév 2006, 10:38
Source Nantes.maville.com
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