Le syndrome jaune !

Le syndrome jaune

Les saisons passent, et les problèmes demeurent à Nantes. Problèmes dans la finition, incapacité à tenir le score, déficit de confiance... le FCNA ne se sort plus d'un cercle vicieux qu'un recrutement audacieux pourrait pourtant lui éviter. Il est encore tôt pour parler de crise, mais elle couve.

"On n'est pas encore dans le rouge mais on va vers l'orange ". Colorée, la métaphore de Serge Le Dizet a le mérite de la clarté. Nantes ne va pas bien. Comme trop souvent ces derniers mois. Après trois journées, le FCNA totalise deux points. Bilan maigrichon, surtout avec deux rencontres disputées à domicile. La réception de Troyes aurait pu (dû) permettre aux Jaunes de lancer leur saison. Au lieu de quoi le piteux match nul concédé aux Aubois a plongé le groupe au bord du doute, et son entraineur à la limite de l'amertume.

Après la rencontre, Serge Le Dizet s'est en effet laissé aller à quelques paroles qu'il se retenait à l'évidence de lâcher depuis un moment. On le sait, le technicien breton n'a pas eu la main sur le recrutement, domaine réservé de Japhet N'Doram. Alors il se défausse. "On me reproche de jouer avec un seul attaquant, mais moi aussi j'aime évoluer avec deux pointes, se défend-il. Mais si tu veux tirer le maximum des recrues, il n'y a pas d'autres solutions que cette configuration." Sous-entendu, Le Dizet aligne l'équipe qu'il peut, pas forcément celle qu'il veut.

Le message à Roussillon

L'ancien arrière droit s'en est également pris à mots couverts à son président, Rudi Roussillon, coupable selon lui d'avoir suscité une attente démesurée chez les supporters. "Il faut plus de certitudes pour annoncer des ambitions, et ce qui se passe est en train de me donner raison, souligne Le Dizet. Aujourd'hui qu'est-ce qu'on a comme éléments? Un recrutement, mais surtout une équipe qui, il y a deux ans, s'est battue jusqu'au bout pour finir 17e, qui a fini 14e l'an passé, et qui a perdu Landreau et Toulalan. "

Dans ces conditions, pas étonnant, selon lui, que le public affiche aujourd'hui sa déception. Samedi soir, au plus fort que la domination troyenne, la Beaujoire a, déjà, demandé la démission de son entraineur. "Ces cris, je ne vais pas dire que je m'y attendais, mais je ne suis pas surpris, commente le coach, amer. J'entends, je lis aussi. Tout a été fait pour que, si ça se passe mal, l'entraîneur soit en première ligne." Tout ça n'augure rien de bon même si le président Roussilon a récemment mis de l'eau sur le feu. "Restons optimistes, je suis confiant dans l'engagement de ce groupe. Ne mettons pas Serge Le Dizet dans l'oeil du cyclone", a-t-il déclaré.

Vu sa situation, Nantes ne peut guère se permettre d'afficher ses prétentions. Pas même ses ambitions. Ce départ poussif aura peut-être au moins une vertu, en remettant chacun à sa place. C'est le souhait de l'entraineur des Canaris. "Quand je vois que, chez les joueurs, avant la saison, on a commencé à parler de Ligue des Champions et de titre... Humilité n'est pas incompatible avec ambition. Il faut rejouer en équipe et tout le monde s'y retrouvera ." Quand le comportement pêche autant que le collectif, la faillite n'est pas loin...

Mal récurrent

Le plus perturbant pour les supporters nantais, c'est sans doute de voir la cuvée 2006-2007 affublée des mêmes défauts que ses devancières, en dépit d'un très large remaniement. Comme cette incroyable incapacité à tenir le score. Face à Lyon comme contre Troyes, Nantes a mené dès la 4e minute. Pourtant, au lieu d'engranger deux victoires, le FCNA s'est contenté d'un nul et d'une défaite. Un mal récurrent. "Contre Troyes, on a joué 20 minutes, puis plus rien", regrette Le Dizet, presque incrédule.

Nantes a pourtant les moyens de s'en sortir, d'autant que le recrutement ne semble pas vraiment en cause. Individuellement, les nouveaux n'ont pas grand chose à se reprocher sur les trois premiers matches, notamment Wilhelmsson. S'il ne pèse pas encore assez, l'international suédois dégouline à l'évidence de talent. Le mal est collectif. Le salut sera du même ordre. Ou ne sera pas. "Quand tout va bien, tranche Le Dizet, avoir du caractère, c'est facile. Les costauds, c'est dans les moments difficiles qu'on les trouve. " Et si c'était aussi vrai pour les entraineurs?

max le canaris a écrit:Le syndrome jaune

Les saisons passent, et les problèmes demeurent à Nantes. Problèmes dans la finition, incapacité à tenir le score, déficit de confiance... le FCNA ne se sort plus d'un cercle vicieux qu'un recrutement audacieux pourrait pourtant lui éviter. Il est encore tôt pour parler de crise, mais elle couve.

"On n'est pas encore dans le rouge mais on va vers l'orange ". Colorée, la métaphore de Serge Le Dizet a le mérite de la clarté. Nantes ne va pas bien. Comme trop souvent ces derniers mois. Après trois journées, le FCNA totalise deux points. Bilan maigrichon, surtout avec deux rencontres disputées à domicile. La réception de Troyes aurait pu (dû) permettre aux Jaunes de lancer leur saison. Au lieu de quoi le piteux match nul concédé aux Aubois a plongé le groupe au bord du doute, et son entraineur à la limite de l'amertume.

Après la rencontre, Serge Le Dizet s'est en effet laissé aller à quelques paroles qu'il se retenait à l'évidence de lâcher depuis un moment. On le sait, le technicien breton n'a pas eu la main sur le recrutement, domaine réservé de Japhet N'Doram. Alors il se défausse. "On me reproche de jouer avec un seul attaquant, mais moi aussi j'aime évoluer avec deux pointes, se défend-il. Mais si tu veux tirer le maximum des recrues, il n'y a pas d'autres solutions que cette configuration." Sous-entendu, Le Dizet aligne l'équipe qu'il peut, pas forcément celle qu'il veut.

Le message à Roussillon

L'ancien arrière droit s'en est également pris à mots couverts à son président, Rudi Roussillon, coupable selon lui d'avoir suscité une attente démesurée chez les supporters. "Il faut plus de certitudes pour annoncer des ambitions, et ce qui se passe est en train de me donner raison, souligne Le Dizet. Aujourd'hui qu'est-ce qu'on a comme éléments? Un recrutement, mais surtout une équipe qui, il y a deux ans, s'est battue jusqu'au bout pour finir 17e, qui a fini 14e l'an passé, et qui a perdu Landreau et Toulalan. "

Dans ces conditions, pas étonnant, selon lui, que le public affiche aujourd'hui sa déception. Samedi soir, au plus fort que la domination troyenne, la Beaujoire a, déjà, demandé la démission de son entraineur. "Ces cris, je ne vais pas dire que je m'y attendais, mais je ne suis pas surpris, commente le coach, amer. J'entends, je lis aussi. Tout a été fait pour que, si ça se passe mal, l'entraîneur soit en première ligne." Tout ça n'augure rien de bon même si le président Roussilon a récemment mis de l'eau sur le feu. "Restons optimistes, je suis confiant dans l'engagement de ce groupe. Ne mettons pas Serge Le Dizet dans l'oeil du cyclone", a-t-il déclaré.

Vu sa situation, Nantes ne peut guère se permettre d'afficher ses prétentions. Pas même ses ambitions. Ce départ poussif aura peut-être au moins une vertu, en remettant chacun à sa place. C'est le souhait de l'entraineur des Canaris. "Quand je vois que, chez les joueurs, avant la saison, on a commencé à parler de Ligue des Champions et de titre... Humilité n'est pas incompatible avec ambition. Il faut rejouer en équipe et tout le monde s'y retrouvera ." Quand le comportement pêche autant que le collectif, la faillite n'est pas loin...

Mal récurrent

Le plus perturbant pour les supporters nantais, c'est sans doute de voir la cuvée 2006-2007 affublée des mêmes défauts que ses devancières, en dépit d'un très large remaniement. Comme cette incroyable incapacité à tenir le score. Face à Lyon comme contre Troyes, Nantes a mené dès la 4e minute. Pourtant, au lieu d'engranger deux victoires, le FCNA s'est contenté d'un nul et d'une défaite. Un mal récurrent. "Contre Troyes, on a joué 20 minutes, puis plus rien", regrette Le Dizet, presque incrédule.

Nantes a pourtant les moyens de s'en sortir, d'autant que le recrutement ne semble pas vraiment en cause. Individuellement, les nouveaux n'ont pas grand chose à se reprocher sur les trois premiers matches, notamment Wilhelmsson. S'il ne pèse pas encore assez, l'international suédois dégouline à l'évidence de talent. Le mal est collectif. Le salut sera du même ordre. Ou ne sera pas. "Quand tout va bien, tranche Le Dizet, avoir du caractère, c'est facile. Les costauds, c'est dans les moments difficiles qu'on les trouve. " Et si c'était aussi vrai pour les entraineurs?

sympatoche, l'expression []

Nantes a pourtant les moyens de s'en sortir, d'autant que le recrutement ne semble pas vraiment en cause. Individuellement, les nouveaux n'ont pas grand chose à se reprocher sur les trois premiers matches, notamment Wilhelmsson. S'il ne pèse pas encore assez, l'international suédois dégouline à l'évidence de talent. Le mal est collectif. Le salut sera du même ordre. Ou ne sera pas. "Quand tout va bien, tranche Le Dizet, avoir du caractère, c'est facile. Les costauds, c'est dans les moments difficiles qu'on les trouve. " Et si c'était aussi vrai pour les entraineurs?

il y en a qui ne vont pas être contents []

C'est un article de Europsort, c'est mieux de mettre le lien vers l'article, non ?
Enfin moi j'dis ça comme hein, mais y'a des règles en fait, je doute que vous appréciez qu'on vous pique votre travail sans autorisation et sans y faire référence.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2006-2007/sport_sto948564.shtml

Intéressant cet article, sauf la dernière phrase ou question... je trouve que c'est de trop et sans grand interêt pour donner du poids à l'argumentation de l'auteur, au contraire.
Cette dernière phrase est faite pour rassurer quelques supporters frustrés, selon moi, et qui veulent d'éternels changements.

Bref, j'ai trouvé l'article intéressant, mais cette dernière phrase gache tout, on dirait que l'auteur lit les forums de supporters et qu'il leur tend une carotte pour gagner quelques lecteurs.

but! nantes a écrit:Intéressant cet article, sauf la dernière phrase ou question... je trouve que c'est de trop et sans grand interêt pour donner du poids à l'argumentation de l'auteur, au contraire.
Cette dernière phrase est faite pour rassurer quelques supporters frustrés, selon moi, et qui veulent d'éternels changements.

Bref, j'ai trouvé l'article intéressant, mais cette dernière phrase gache tout, on dirait que l'auteur lit les forums de supporters et qu'il leur tend une carotte pour gagner quelques lecteurs.

Il n'a peut-être pas besoin de lire les forums de supporters pour avoir son opinion.

Triskel a écrit:

but! nantes a écrit:Intéressant cet article, sauf la dernière phrase ou question... je trouve que c'est de trop et sans grand interêt pour donner du poids à l'argumentation de l'auteur, au contraire.
Cette dernière phrase est faite pour rassurer quelques supporters frustrés, selon moi, et qui veulent d'éternels changements.

Bref, j'ai trouvé l'article intéressant, mais cette dernière phrase gache tout, on dirait que l'auteur lit les forums de supporters et qu'il leur tend une carotte pour gagner quelques lecteurs.

Il n'a peut-être pas besoin de lire les forums de supporters pour avoir son opinion.

tout comme moi , je ne juge que sur ce que je vois

C'est vrai qu'il ne faut pas s'attendre a un miracle avec les abscences de Landreau et Toulalan (2 joueurs issus du centre de formation)

Cette saison on joue avec une équipe remaniée avec de nombreux nouveaux joueurs de nationalités différentes. On en est qu'au début de saison, je pense que les résultats suivront avec le temps, le travail et la confiance.

Il faut de la stabilité, autrement on deviendra tres vite un PSG ou un OM bis avec moins de moyens financiers!

Kovac a écrit:

max le canaris a écrit:Le syndrome jaune

Les saisons passent, et les problèmes demeurent à Nantes. Problèmes dans la finition, incapacité à tenir le score, déficit de confiance... le FCNA ne se sort plus d'un cercle vicieux qu'un recrutement audacieux pourrait pourtant lui éviter. Il est encore tôt pour parler de crise, mais elle couve.

"On n'est pas encore dans le rouge mais on va vers l'orange ". Colorée, la métaphore de Serge Le Dizet a le mérite de la clarté. Nantes ne va pas bien. Comme trop souvent ces derniers mois. Après trois journées, le FCNA totalise deux points. Bilan maigrichon, surtout avec deux rencontres disputées à domicile. La réception de Troyes aurait pu (dû) permettre aux Jaunes de lancer leur saison. Au lieu de quoi le piteux match nul concédé aux Aubois a plongé le groupe au bord du doute, et son entraineur à la limite de l'amertume.

Après la rencontre, Serge Le Dizet s'est en effet laissé aller à quelques paroles qu'il se retenait à l'évidence de lâcher depuis un moment. On le sait, le technicien breton n'a pas eu la main sur le recrutement, domaine réservé de Japhet N'Doram. Alors il se défausse. "On me reproche de jouer avec un seul attaquant, mais moi aussi j'aime évoluer avec deux pointes, se défend-il. Mais si tu veux tirer le maximum des recrues, il n'y a pas d'autres solutions que cette configuration." Sous-entendu, Le Dizet aligne l'équipe qu'il peut, pas forcément celle qu'il veut.

Le message à Roussillon

L'ancien arrière droit s'en est également pris à mots couverts à son président, Rudi Roussillon, coupable selon lui d'avoir suscité une attente démesurée chez les supporters. "Il faut plus de certitudes pour annoncer des ambitions, et ce qui se passe est en train de me donner raison, souligne Le Dizet. Aujourd'hui qu'est-ce qu'on a comme éléments? Un recrutement, mais surtout une équipe qui, il y a deux ans, s'est battue jusqu'au bout pour finir 17e, qui a fini 14e l'an passé, et qui a perdu Landreau et Toulalan. "

Dans ces conditions, pas étonnant, selon lui, que le public affiche aujourd'hui sa déception. Samedi soir, au plus fort que la domination troyenne, la Beaujoire a, déjà, demandé la démission de son entraineur. "Ces cris, je ne vais pas dire que je m'y attendais, mais je ne suis pas surpris, commente le coach, amer. J'entends, je lis aussi. Tout a été fait pour que, si ça se passe mal, l'entraîneur soit en première ligne." Tout ça n'augure rien de bon même si le président Roussilon a récemment mis de l'eau sur le feu. "Restons optimistes, je suis confiant dans l'engagement de ce groupe. Ne mettons pas Serge Le Dizet dans l'oeil du cyclone", a-t-il déclaré.

Vu sa situation, Nantes ne peut guère se permettre d'afficher ses prétentions. Pas même ses ambitions. Ce départ poussif aura peut-être au moins une vertu, en remettant chacun à sa place. C'est le souhait de l'entraineur des Canaris. "Quand je vois que, chez les joueurs, avant la saison, on a commencé à parler de Ligue des Champions et de titre... Humilité n'est pas incompatible avec ambition. Il faut rejouer en équipe et tout le monde s'y retrouvera ." Quand le comportement pêche autant que le collectif, la faillite n'est pas loin...

Mal récurrent

Le plus perturbant pour les supporters nantais, c'est sans doute de voir la cuvée 2006-2007 affublée des mêmes défauts que ses devancières, en dépit d'un très large remaniement. Comme cette incroyable incapacité à tenir le score. Face à Lyon comme contre Troyes, Nantes a mené dès la 4e minute. Pourtant, au lieu d'engranger deux victoires, le FCNA s'est contenté d'un nul et d'une défaite. Un mal récurrent. "Contre Troyes, on a joué 20 minutes, puis plus rien", regrette Le Dizet, presque incrédule.

Nantes a pourtant les moyens de s'en sortir, d'autant que le recrutement ne semble pas vraiment en cause. Individuellement, les nouveaux n'ont pas grand chose à se reprocher sur les trois premiers matches, notamment Wilhelmsson. S'il ne pèse pas encore assez, l'international suédois dégouline à l'évidence de talent. Le mal est collectif. Le salut sera du même ordre. Ou ne sera pas. "Quand tout va bien, tranche Le Dizet, avoir du caractère, c'est facile. Les costauds, c'est dans les moments difficiles qu'on les trouve. " Et si c'était aussi vrai pour les entraineurs?

sympatoche, l'expression []

ah pourtant je savais pas que c'était des problèmes de chiasse qui l'embêtaient pour jouer