Bernard Lama et le Kenya..

Nouveau sélectionneur du Kenya, Bernard Lama veut relever « un vrai challenge avec l'humilité du mec qui démarre ». L’ancien gardien du PSG n’a qu’un seul objectif : faire connaître le football kenyan et se qualifier pour la CAN 2008.


Bernard Lama, qu'est-ce qui vous a décidé à accepter la proposition de la Fédération kényane ?
Depuis cinq ans, je me suis surtout exprimé comme consultant. Mais ça fait plusieurs années que je suis en contact avec des Fédérations africaines. J'avais envie de transmettre quelque chose mais à chaque, fois ça bloquait quelque part. Avec le Kenya, tout s'est bien passé. Et la Fédération m'a pratiquement donné les clés du football kényan. C'est un vrai challenge.

Qualifier le Kenya pour la CAN 2008 est un objectif ambitieux. Ressentez-vous une forte attente de la part des dirigeants nationaux ?
Dès ma nomination, tout le monde a commencé à m'appeler coach. Alors oui ! Mais je ne ressens pas de pression. Quand je serai sur place, je sentirai peut-être plus cette attente. Mais j'y vais avec l'humilité du mec qui démarre. Aujourd'hui, le Kenya n'est pas positionné sur la carte du football. Et le fait d'avoir Bernard Lama permet déjà de parler de la sélection. Mais nous allons devoir faire en sorte que les gens ne parlent plus que du foot kényan. Et moins de moi.

La Fédération kényane vous a également proposé le poste de directeur technique national. Allez-vous l'accepter ?
C'est une grosse responsabilité. Je réserve encore ma réponse car il faut que j'en sache un peu plus sur la situation. Je sais, par exemple, qu'il n'existe pas de formation fédérale. Mais construire, ça ne fait pas peur. Je ne suis pas un étranger dans le football. Je vais pouvoir m'appuyer sur des infrastructures et sur les relations que j'ai pu me faire. Je sais où je vais et j'ai toujours voulu gagner. De toute façon, il faut avancer par étapes.

Comment comptez-vous travailler ?
Je souhaite utiliser l'expérience des joueurs qui évoluent dans les championnats étrangers. Six jouent en Europe et une vingtaine aux Etats-Unis. J'ai commencé à faire le tour des joueurs et là encore, tout reste à faire.

Partez-vous avec un ou des adjoints ?
Non. Je pars seul et je travaillerai avec les gens qui sont déjà sur place. C'est un grand pays qui a un savoir-faire. Je n'ai pas la prétention de tout leur apprendre.

Vous n'appréhendez pas de devoir vous exprimer en anglais avec les joueurs et votre entourage technique ?
C'est sûr que je vais avoir l'occasion de bosser mon anglais ! Mais c'est à moi de faire les efforts nécessaires. Je me suis remis en question et je m'identifie déjà à cette équipe.

Propos recueillis par Thomas FETROT (AFP)


c est bon pour Oliech , il pourra parler Francais encore plus pour epater ses potes de la selection .

dancingjulio a écrit:Nouveau sélectionneur du Kenya, Bernard Lama veut relever « un vrai challenge avec l'humilité du mec qui démarre ». L’ancien gardien du PSG n’a qu’un seul objectif : faire connaître le football kenyan et se qualifier pour la CAN 2008.


Bernard Lama, qu'est-ce qui vous a décidé à accepter la proposition de la Fédération kényane ?
Depuis cinq ans, je me suis surtout exprimé comme consultant. Mais ça fait plusieurs années que je suis en contact avec des Fédérations africaines. J'avais envie de transmettre quelque chose mais à chaque, fois ça bloquait quelque part. Avec le Kenya, tout s'est bien passé. Et la Fédération m'a pratiquement donné les clés du football kényan. C'est un vrai challenge.

Qualifier le Kenya pour la CAN 2008 est un objectif ambitieux. Ressentez-vous une forte attente de la part des dirigeants nationaux ?
Dès ma nomination, tout le monde a commencé à m'appeler coach. Alors oui ! Mais je ne ressens pas de pression. Quand je serai sur place, je sentirai peut-être plus cette attente. Mais j'y vais avec l'humilité du mec qui démarre. Aujourd'hui, le Kenya n'est pas positionné sur la carte du football. Et le fait d'avoir Bernard Lama permet déjà de parler de la sélection. Mais nous allons devoir faire en sorte que les gens ne parlent plus que du foot kényan. Et moins de moi.

La Fédération kényane vous a également proposé le poste de directeur technique national. Allez-vous l'accepter ?
C'est une grosse responsabilité. Je réserve encore ma réponse car il faut que j'en sache un peu plus sur la situation. Je sais, par exemple, qu'il n'existe pas de formation fédérale. Mais construire, ça ne fait pas peur. Je ne suis pas un étranger dans le football. Je vais pouvoir m'appuyer sur des infrastructures et sur les relations que j'ai pu me faire. Je sais où je vais et j'ai toujours voulu gagner. De toute façon, il faut avancer par étapes.

Comment comptez-vous travailler ?
Je souhaite utiliser l'expérience des joueurs qui évoluent dans les championnats étrangers. Six jouent en Europe et une vingtaine aux Etats-Unis. J'ai commencé à faire le tour des joueurs et là encore, tout reste à faire.

Partez-vous avec un ou des adjoints ?
Non. Je pars seul et je travaillerai avec les gens qui sont déjà sur place. C'est un grand pays qui a un savoir-faire. Je n'ai pas la prétention de tout leur apprendre.

Vous n'appréhendez pas de devoir vous exprimer en anglais avec les joueurs et votre entourage technique ?
C'est sûr que je vais avoir l'occasion de bosser mon anglais ! Mais c'est à moi de faire les efforts nécessaires. Je me suis remis en question et je m'identifie déjà à cette équipe.

Propos recueillis par Thomas FETROT (AFP)


c est bon pour Oliech , il pourra parler Francais encore plus pour epater ses potes de la selection .

[]
A moins que Lama ne lui apprenne le creole!!!