Itw interactive : les réponses de Dimitri Payet

L'AVENIR
Question de Damien Kamarre : Comment vous voyez-vous dans cinq ou dix ans ?
Dimitri Payet : Cinq ou dix ans ! Je n'y ai pas encore pensé. Le plus important aujourd'hui, c'est dans un an avec, je l'espère, la signature de mon contrat. Dans cinq ou dix ans ? On verra bien...
Aujourd'hui, c'est comme un rêve qui se réalise. Je me dis qu'il faut continuer. Il reste plein de choses à prouver.
Question de Pierre Bellier : Avec ton très bon début de saison, penses-tu à l'équipe de France Espoirs ?
Dimitri Payet : Non, je n'y avais pas pensé jusque-là. C'est vrai que la presse en a parlé et que c'est présent dans un coin de la tête. Mais aujourd'hui, ce n'est pas ce qui me fait travailler. Si on m'appelle, je serai très content et j'irai avec un grand plaisir.

LA FORMATION, LE DOCUMENTAIRE D'ARTE
Question de Tiago de Souza Pinheiro : Comment es-tu arrivé au Club et comment as-tu été repéré ?
Dimitri Payet : Je suis arrivé dans le cadre d'un partenariat entre mon club à la Réunion, l'Excelsior, et le FC Nantes. J'avais fait quatre ans au Havre, je suis retourné à l'Excelsior et je suis revenu ici.
Question de Maxime Renoncourt : On a pu suivre tes aventures dans un documentaire sur Arte. Que sont devenus les autres joueurs présentés ?
Dimitri Payet : Patcho, je l'ai quelques fois sur MSN par le biais d'internet ; Fréjus, je n'ai plus trop de nouvelles, sauf par Morfaw qui nous en parle parfois ; et Vincent qui a signé et nous jouons ensemble.
On se rend compte de ce qu'il faut faire pour y arriver. Sur les quatre, deux ne passent pas, un passe et un est en attente. C'est quelque chose de dur. Il faut travailler.
Question Régis Reuzé : As-tu senti des changements sportifs et personnels après ce reportage ?
Dimitri Payet : Sportifs ? Non, parce que ce n'est pas le reportage qui allait faire que je réussirais ou pas. Mais personnellement, c'est vrai que ça a fait de l'écho et ça fait plaisir. Les gens se rendent mieux compte de ce qu'il faut faire pour être footballeur.
Question d'Alex Gomis : Quel conseil donnerais-tu pour arriver au niveau professionnel ? Qu'est-ce qui a fait la différence entre toi et Patcho ?
Dimitri Payet : Je pense que la différence entre Patcho et moi, c'est que j'ai connu une expérience avant d'arriver ici. Cela faisait sept ou huit ans qu'il était à Nantes. J'avais connu le Havre avant et ça m'a permis de rebondir. J'avais déjà une vue sur le centre de formation et ce qu'il fallait fournir pour arriver au niveau professionnel. Ca m'a aidé. Après, mentalement, il ne faut pas lâcher, même s'il y a des moments où on est moins bien. On ne peut pas toujours être bien, nous sommes aussi des humains. Patcho était plus fort que moi mentalement, mais le poste a peut-être joué. Il est arrière droit, je suis attaquant. C'est peut-être ça aussi qui a joué...
Question de Thomas Gemard : On dit que Nantes sort moins de jeunes depuis quelques années et tu sembles être une exception. Penses-tu être un modèle pour les jeunes qui suivent ?
Dimitri Payet : Un modèle, je ne sais pas. Et dire que Nantes ne sort pas de bons joueurs, je ne pense pas. Si on regarde l'équipe, il y a pas mal de joueurs qui ont commencé au centre de formation et qui ont bien joué depuis le début de la saison. Je souhaite que d'autres jeunes sortent du centre de formation parce que Nantes est un bon club. J'ai la chance de pouvoir comparer au Havre. Sans dire que le Havre est moins bien, Nantes a des choses que le Havre n'a pas, et vice versa.
Question de François Le Samedy : Comment s'est passé ton séjour au Havre ?
Dimitri Payet : L'adaptation a été difficile car je suis arrivé à onze ans. Ce n'est pas facile avec le froid et tout qui change... j'étais parti insouciant de ce qui m'attendait. Les deux premières années ont été impeccables, mais les deux dernières années, ça n'allait pas. Je commençais à comprendre que ma famille me manquait et que j'avais besoin de repartir chez moi. Je garde un bon souvenir du Havre. J'y suis d'ailleurs retourné ce week-end. Ca m'a aidé à être où je suis aujourd'hui.

TES BUTS EN LIGUE 1
Question de Jérôme Le Bihan : Quel est le but que tu as inscrit que tu préfères ?
Dimitri Payet : Pour différentes raisons, celui de Marseille. D'abord parce que c'était Marseille et j'avais la chance que mes parents soient dans les tribunes, ce qui a doublé le plaisir.
Question de Thibault Romet : Que penses-tu de ce statut de meilleur buteur du Club ?
Dimitri Payet : (sourire) Meilleur buteur avec deux buts ! Ce n'est pas un statut. C'est quand même intéressant pour moi vue que j'arrive dans le groupe et que ça me permet de m'intégrer. Mais ce n'est pas quelque chose à quoi je pense...

L'ILE DE LA REUNION
Question de Jérémie Bouyer : Quel est le niveau des jeunes Réunionnais ? Y a-t-il une différence avec la métropole ?
Dimitri Payet : Il y a quelques années, on avait du mal à y arriver. En arrivant au Havre, il m'a fallu tout de suite hausser le niveau. Mais depuis quelques années, Yves Dupuis, l'ancien responsable du centre de formation du Havre, a fait un travail en ouvrant un centre de formation à la Réunion pour préparer les jeunes à ce qui les attend ici. Ca facilite l'intégration et la réussite par la suite.
Question de Pierrick Billaud : Quel a été l'impact à la Réunion de tes premières titularisations et de tes premiers buts ?
Dimitri Payet : L'impact a d'abord été les appels de la famille et des potes qui étaient fiers. La presse a aussi fait le nécessaire pour que ça se sache... C'est vrai que c'est une fierté de représenter son pays, mais il faut continuer. Ca ne fait que commencer pour moi !

L'EQUIPE
Question de Guillaume Bordeu : Avec quel joueur as-tu trouvé le plus de complicité sur le terrain ?
Dimitri Payet : Avec Franck Signorino, déjà parce qu'on occupe le couloir gauche. Mais aussi avec Eric Cubilier quand j'évolue à droite. On a certains automatismes qui se sont mis en place. Et avec Julio Rossi, car c'est lui qui me fait la déviation pour mon but contre Lille et qui la laisse passer pour moi sur mon but face à Marseille. Voilà pour les principaux...
Question de Corentin Langlais : Comment expliques-tu le mauvais début de saison du FC Nantes ?
Dimitri Payet : On avait montré pas mal de choses pendant la période des matches amicaux. On jouait sans pression et on a certainement dû se mettre un peu de pression et on a commencé par Lyon et une défaite, ce qui n'a pas arrangé les choses. Après, plus ça allait plus on se mettait de pression. La presse et les supporters ont commencé à nous siffler. Ca a été dur. L'électrochoc a été fait par le changement d'entraîneur. Ca s'est vu contre Marseille. On a malheureusement été perdre à Auxerre mais il y a eu du jeu. On va maintenant essayer de prendre trois points face à Sochaux, à la maison.
Question de Benjamin Boully : Comment se sent le groupe, aujourd'hui ?
Dimitri Payet : On s'est retiré la grosse pression. Le groupe vit très bien. Ca se voit à l'entraînement et en match.
Question de Quentin Leptit : Le changement d'entraîneur, un déclic ou la continuité ?
Dimitri Payet : Ce n'est pas la révolution mais la continuité. Le coach l'a dit. On le sent aussi, il n'y a pas de grand changement. On est dans la continuité.
Question de Mehdi Fortin : Penses-tu qu'on puisse te comparer à Marama Vahirua ?
Dimitri Payet : C'est vrai que nos origines nous rapprochent un peu, notre taille et nos couleurs aussi... Mais il évolue dans un registre plus offensif. Je ne pense pas qu'on puisse nous comparer. C 'est quelqu'un qui a marqué Nantes. Si j'arrivais à marquer Nantes comme il l'a fait, ce serait pas mal !

QUESTIONS PERSONNELLES
Question de Yann Colin : As-tu un modèle de joueur ?
Dimitri Payet : J'ai un faible pour Ronaldinho parce que c'est quelqu'un qui apporte beaucoup offensivement. Je suis dans un poste similaire mais j'ai lu dans la presse que l'entraîneur ne lui demandait pas de défendre, mais moi, je suis obligé ! (sourire)
Question de Paul Bouvier : Qui est ton meilleur ami au FCNA ?
Dimitri Payet : C'est vrai que je m'entends mieux avec certains, du fait de notre situation. Je m'entends bien avec Vincent Briant et Karim El Mourabet parce que nous arrivons dans le groupe, mais je m'entends bien avec tout le monde.
Question de Romain Gaillard : Enfant, quel était ton club préféré ?
Dimitri Payet : Le Real Madrid et Barcelone. C'est vrai que ça me faisait un peu rêver...
Question d'Adrien Ollu : Pourquoi le numéro 31 ?
Dimitri Payet : Non, il n'y a pas de raison. C'est vrai que je voulais plutôt le numéro 20, celui que Karim a. C'est le numéro que j'ai porté pendant un an à l'Excelsior et c'était une manière de leur montrer ma reconnaissance. On verra l'année prochaine si je peux changer...

props recuellis par alain

Tu es le Tintin du forum!

canari60 a écrit:Tu es le Tintin du forum!

Par contre toujours aucune nouvelle de milou....

Brigade Odet a écrit:

canari60 a écrit:Tu es le Tintin du forum!

Par contre toujours aucune nouvelle de milou....

....alias Robhi?

canari60 a écrit:

Brigade Odet a écrit:

canari60 a écrit:Tu es le Tintin du forum!

Par contre toujours aucune nouvelle de milou....

....alias Robhi?

Il doit sûrement être occupé à renifler un derrière en ce moment.

Brigade Odet a écrit:

canari60 a écrit:

Brigade Odet a écrit:

canari60 a écrit:Tu es le Tintin du forum!

Par contre toujours aucune nouvelle de milou....

....alias Robhi?

Il doit sûrement être occupé à renifler un derrière en ce moment.

[et] J'ai eu peur et j'ai été obligé d'vérifier......ouf personne derrière moi [sour] .

Fat Mike a écrit:

Brigade Odet a écrit:

canari60 a écrit:

Brigade Odet a écrit:

canari60 a écrit:Tu es le Tintin du forum!

Par contre toujours aucune nouvelle de milou....

....alias Robhi?

Il doit sûrement être occupé à renifler un derrière en ce moment.

[et] J'ai eu peur et j'ai été obligé d'vérifier......ouf personne derrière moi [sour] .

T'as bien fait de vérifier, on est jamais trop prudent !

en quoi l'entrevue est interactive ?