Nantes Officiellement en Ligue 2

sebric a écrit:Quel gachis en effet et surtout une grande tristesse pour moi qui es supporter de nantes depuis toujours (et pour toujours). je suis de la region grenobloise et nantes a berce mon enfance quelque voyage a saupin puis la beaujoire et plus recemment le stade de france pour les coupes. Que de bonheur depuis 31a mais je veux bien croire encore a la beaute du jeu a la nantaise.Les moments sont difficiles (surtout pour moi lyon est pas loin et j'en prends plein la gueule).Mais meme lyon avec ses 5 titres d'affiles n'a pas le panache des victoires de Nantes il n'auront jamais ce que ce club doit retouve SON STYLE
et j'espere qu'ils vont me faire encore rever.
Allez les jaunes.

Bienvenue à toi

sebric a écrit:Quel gachis en effet et surtout une grande tristesse pour moi qui es supporter de nantes depuis toujours (et pour toujours). je suis de la region grenobloise et nantes a berce mon enfance quelque voyage a saupin puis la beaujoire et plus recemment le stade de france pour les coupes. Que de bonheur depuis 31a mais je veux bien croire encore a la beaute du jeu a la nantaise.Les moments sont difficiles (surtout pour moi lyon est pas loin et j'en prends plein la gueule).Mais meme lyon avec ses 5 titres d'affiles n'a pas le panache des victoires de Nantes il n'auront jamais ce que ce club doit retouve SON STYLE
et j'espere qu'ils vont me faire encore rever.
Allez les jaunes.

Bienvenue à toi

J'ai lu France Football et je peux vous dire que ça taille dans tous les sens.

Mr Dassault,

Sachant que vous ne vous interessez pas au football, que Mr Gripond, le roi des echecs (tiens, appelons le Kasparov) est en train de couler le club, de le detruire, de lui oter son ame, de renvoyer ceux qui firent l'histoire du club, en esperant avoir le meme resultat que celui qu'il eut avec Prost Grand Prix, sachant que des gens aiment encore ce club, consentiriez-vous a passer le temoin, ou, si vous vous decouvriez demain une passion demesuree pour le FCN, auriez-vous, s'il vous plait, l'obligeance de licencier ce voyou, pour tentative d'homicide avec premeditation et delectation?
Merci,
Vive le FCN

Une phrase, ca suffit.

Chanelet a écrit:Une phrase, ca suffit.

'culé, j'nique ta race !!

J'ai bon là ?

Triskel a écrit:

Chanelet a écrit:Une phrase, ca suffit.

'culé, j'nique ta race !!

J'ai bon là ?

Dis y comme m'aimme que c'est en rapport avec le FCN que tu veux le prendre par le fondement, il a peut être d'autres casseroles justifiant ce type de mail.

Vinny a écrit:

Triskel a écrit:

Chanelet a écrit:Une phrase, ca suffit.

'culé, j'nique ta race !!

J'ai bon là ?

Dis y comme m'aimme que c'est en rapport avec le FCN que tu veux le prendre par le fondement, il a peut être d'autres casseroles justifiant ce type de mail.

En rajoutant roussillon et gripond à la phrase, ça devrait le faire

ANTES / ROBERT BUDZYNSKI :
« Il va falloir faire vite »
lundi 14 mai 2007 - 16 h 15 - Loïc FOLLIOT

n’a pas coupé les ponts avec le milieu et il garde un œil avisé sur le football hexagonal au point d’avoir supervisé des rencontres de L2 pour les Canaris. Un signe précurseur ?


Robert Budzynski, sur quels critères oriente-t-on un recrutement ?
Il n’y a pas de secret. Tout est une question d’organisation. A l’intérieur du groupe, on doit se demander : « Est-on capable d’aller plus loin ? » Il faut bien cerner les besoins. Une fois que tu es calé, tu pars à la recherche. Mais le plus important, c’est de bien cadrer par rapport aux souhaits du coach. Quand on t’a défini un profil, tu dresses un inventaire, poste par poste. Ensuite, tu pioches dans ces listes. Les recruteurs ont leur liste.

Recrute-t-on différemment selon qu’on évolue en L1 ou en L2 ?
Il faut surtout bien définir la situation. Quand tu descends, tu bâtis une équipe pour remonter. Ça n’est pas la même chose en cas de maintien. Il est fondamental que l’entraîneur définisse rapidement ses options. Si tu ne trouves pas ton bonheur en France, tu peux élargir ta recherche à l’Europe, l’Afrique ou l’Amérique du Sud. Mais en France, il y a 80 % de chances de trouver le joueur au profil recherché. On connaît bien les championnats de L1, L2 et même National.

Le recrutement doit-il cibler prioritairement des joueurs issus de formations de L2 et connaissant parfaitement les exigences de ce championnat ?
Pas nécessairement. Tu peux aussi piocher dans la L1. L’exemple, c’est Pascal Delhommeau. Il a été recruté en fonction de son profil et du projet de jeu de Francis de Taddeo. Metz a recruté des grands gabarits, à l’image de Pascal ou encore de Julien François. C’est une équipe solide défensivement, à l’aise dans le jeu aérien et qui se projette rapidement en contre. L’effectif a été pensé dans cette optique. Ce n’est pas par hasard et il ne s’agit pas de choix par défaut. Le coach ne peut pas obtenir de résultats s’il ne choisit pas ses joueurs.

Quels sont les ingrédients d’un recrutement réussi ?
Il faut être malin. Encore une fois, il faut que les dirigeants se posent les bonnes questions. Il faut qu’ils définissent les moyens humains et financiers pour mener à bien leur projet. Le coach, lui, réclame des profils de joueurs. A ce propos, il me semble important que l’entraîneur ait une connaissance fine de la L2 et des joueurs qui évoluent dans ce championnat. Il doit savoir s’il a un groupe susceptible d’atteindre les objectifs fixés, en l’occurrence une remontée, ou non. Aujourd’hui, je suppose que Japhet (ndlr : N’Doram) a suffisamment de joueurs sur ses tablettes pour répondre aux exigences de l’entraîneur. Une chose est certaine : il va falloir faire vite.

Le FC Nantes, octuple champion de France, n’est plus que l’ombre de lui-même Il n’y a plus de spectacle à la Beaujoire et le club, miné par les querelles intestines et les conflits d’intérêts, est condamné à la relégation. Conservera-t-il un pouvoir d’attraction en L2 ?
Le FCNA est toujours attractif, même s’il l’est un peu moins dans la mesure où l’étoile brille moins. Il suffit de regrimper à l’étage supérieur pour que le FC Nantes attire de nouveau. Beaucoup de joueurs qui sont en difficulté dans leurs clubs respectifs, pour diverses raisons, ne demandent sûrement pas mieux que de venir chercher du temps de jeu ici.

« Il faudra être bien préparé dans les têtes »

Quels devraient être les principaux atouts d’une équipe qui a pour objectif de remonter en L1 ?
L’équipe doit être articulée autour d’une colonne vertébrale forte ! Une ligne qui allie expérience et qualité. Il faut s’appuyer sur un groupe qui a à la fois du recul et un avenir. Tu as forcément besoin de joueurs dont la vitalité ne se dément pas. La Ligue 2, c’est une bagarre intense. Tu dois livrer un âpre combat pour monter. La réussite dans cette entreprise passe par un mélange d’expérience, de tempérament, de jeunesse et d’agressivité mentale permanente. Tu livres un combat à chaque rencontre. Tu ne peux pas te projeter dans les échéances à venir et anticiper sur le calendrier. Si, au classement, tu décroches, ça devient ensuite très compliqué de revenir.

Vous avez assisté à de nombreux matches de L2 cette saison. Le FC Nantes vous semble-t-il prêt à relever le défi ?
A la base, tu es moins armé. Mais avec trois ou quatre retouches, tu dois en être capable. Dans toutes les rencontres de Ligue 2 auxquelles j’ai assisté, j’ai pu constater un niveau de préparation extrêmement fort, sur les plans physique et mental. Il faut parvenir à maintenir ce niveau sur toute une saison. Il est important de se trouver rapidement dans une spirale positive. Il faut enclencher une dynamique de résultats dès le départ. Quand tu te bagarres pour monter en Ligue 1, tu ne peux pas te permettre de te laisser décrocher. A Nantes, on nous a souvent reproché ce manque d’agressivité. On a mis 30 ans avant de gagner une Coupe de France ! Dans l’exigence de l’agressivité, que l’on traduit par la mobilité, l’aspect mental est primordial.

La formation est-elle de facto remise en question ?
Non ! A Nantes, la formation est née d’une réflexion menée à la fin des années 60. Même en étant sacrés champions de France, on était obligés de transférer des joueurs pour équilibrer le budget. Donc on s’est tourné vers la formation et on a souhaité se développer à travers le jeu. Les coachs ont adopté un style. Progressivement, la formation s’est développée à Nantes en terme structurel. Avant, les joueurs en formation habitaient dans le centre-ville. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, les infrastructures sont exceptionnelles. C’est un parfait outil de travail. Mais j’ai lu récemment que la formation était partiellement remise en cause… En 1983, on a perdu Thierry Tusseau, transféré aux Girondins de Bordeaux. C’est à partir de ce moment-là qu’on nous a surnommés « les pleureuses » avec Coco (ndlr : Suaudeau). Mais ce n’est pas le fait d’avoir été contraints de le laisser partir qui nous a quelque part ulcérés. C’est l’impossibilité de le remplacer par un ou deux éléments de valeur. Pour des raisons économiques.

Existe-t-il des joueurs au profil Ligue 2 ?
Par rapport à ce qu’était la Deuxième division il y a dix ou quinze ans, la Ligue 2 a grimpé de deux ou trois étages. Tous les clubs de L2, de par leur encadrement, la qualité des entraîneurs, la valeur du groupe et, à de rares exceptions près, les structures de travail, ont considérablement progressé. La qualité première des joueurs de Ligue 2, c’est le mental. Pour l’exprimer, il faut des qualités physiques. Un joueur comme Jean-Jacques Pierre me semble taillé pour ce genre de défi. En terme de jeu, Caen possède largement les arguments pour prétendre rivaliser en Ligue 1. C’est une formation qui joue remarquablement au ballon. La recherche permanente du jeu, ils l’ont. Tout le monde n’a pas la même optique. Strasbourg et Metz développent d’autres arguments. Metz, par exemple, a les éléments pour jouer les contres. J’ai vu cette équipe une demi-douzaine de fois cette saison. Elle est très rigoureuse dans son organisation. Elle fait preuve d’engagement, d’obstination et de vitesse. Ce sont les ingrédients de sa réussite. Il y a une vingtaine d’années, j’avais emmené Coco en Allemagne assister à un match. C’était une lutte aérienne permanente, avec des ballons balancés dans les 18 mètres et des grands gaillards de 1,90 m. On s’est dit : « Dans ces cas-là, comment on fait ? ».

Avec sans doute le plus gros budget de Ligue 2 et un palmarès qui fait du FC Nantes l’un des porte-drapeaux du football français, les Canaris seront très attendus…
Tu vas débarquer dans ce championnat avec l’étiquette de présumé favori. Il faudra être bien préparé dans les têtes.

Merci pour l'article.

Chanelet a écrit:Mr Dassault,

Sachant que vous ne vous interessez pas au football, que Mr Gripond, le roi des echecs (tiens, appelons le Kasparov) est en train de couler le club, de le detruire, de lui oter son ame, de renvoyer ceux qui firent l'histoire du club, en esperant avoir le meme resultat que celui qu'il eut avec Prost Grand Prix, sachant que des gens aiment encore ce club, consentiriez-vous a passer le temoin, ou, si vous vous decouvriez demain une passion demesuree pour le FCN, auriez-vous, s'il vous plait, l'obligeance de licencier ce voyou, pour tentative d'homicide avec premeditation et delectation?
Merci,
Vive le FCN

Un ennemi du point, et un amoureux de la virgule, tout comme moi

buddha a écrit:

Chanelet a écrit:Mr Dassault,

Sachant que vous ne vous interessez pas au football, que Mr Gripond, le roi des echecs (tiens, appelons le Kasparov) est en train de couler le club, de le detruire, de lui oter son ame, de renvoyer ceux qui firent l'histoire du club, en esperant avoir le meme resultat que celui qu'il eut avec Prost Grand Prix, sachant que des gens aiment encore ce club, consentiriez-vous a passer le temoin, ou, si vous vous decouvriez demain une passion demesuree pour le FCN, auriez-vous, s'il vous plait, l'obligeance de licencier ce voyou, pour tentative d'homicide avec premeditation et delectation?
Merci,
Vive le FCN

Un ennemi du point, et un amoureux de la virgule, tout comme moi

Triskel a écrit:

buddha a écrit:

Chanelet a écrit:Mr Dassault,

Sachant que vous ne vous interessez pas au football, que Mr Gripond, le roi des echecs (tiens, appelons le Kasparov) est en train de couler le club, de le detruire, de lui oter son ame, de renvoyer ceux qui firent l'histoire du club, en esperant avoir le meme resultat que celui qu'il eut avec Prost Grand Prix, sachant que des gens aiment encore ce club, consentiriez-vous a passer le temoin, ou, si vous vous decouvriez demain une passion demesuree pour le FCN, auriez-vous, s'il vous plait, l'obligeance de licencier ce voyou, pour tentative d'homicide avec premeditation et delectation?
Merci,
Vive le FCN

Un ennemi du point, et un amoureux de la virgule, tout comme moi

Il dit qu'il aime pas Barthez, il préfère Cristiano Ronaldo

Triskel a écrit:

buddha a écrit:

Chanelet a écrit:Mr Dassault,

Sachant que vous ne vous interessez pas au football, que Mr Gripond, le roi des echecs (tiens, appelons le Kasparov) est en train de couler le club, de le detruire, de lui oter son ame, de renvoyer ceux qui firent l'histoire du club, en esperant avoir le meme resultat que celui qu'il eut avec Prost Grand Prix, sachant que des gens aiment encore ce club, consentiriez-vous a passer le temoin, ou, si vous vous decouvriez demain une passion demesuree pour le FCN, auriez-vous, s'il vous plait, l'obligeance de licencier ce voyou, pour tentative d'homicide avec premeditation et delectation?
Merci,
Vive le FCN

Un ennemi du point, et un amoureux de la virgule, tout comme moi

Je m'échauffe pour le concours. Mon titre est en jeu

Triskel a écrit:Je m'échauffe pour le concours. Mon titre est en jeu

Un con cours pour s'échauffer ?

buddha a écrit:

Triskel a écrit:Je m'échauffe pour le concours. Mon titre est en jeu

Un con cours pour s'échauffer ?

Comme pour le fcna, il va falloir pas mal de changements si tu veux renouer avec la L1

Triskel a écrit:

buddha a écrit:

Triskel a écrit:Je m'échauffe pour le concours. Mon titre est en jeu

Un con cours pour s'échauffer ?

Comme pour le fcna, il va falloir pas mal de changements si tu veux renouer avec la L1

J'ai l'impression qu'on se fait tous Nanterriser...Il va me faire de l'ombre en L2 d'ailleurs

buddha a écrit:

Triskel a écrit:

buddha a écrit:

Triskel a écrit:Je m'échauffe pour le concours. Mon titre est en jeu

Un con cours pour s'échauffer ?

Comme pour le fcna, il va falloir pas mal de changements si tu veux renouer avec la L1

J'ai l'impression qu'on se fait tous Nanterriser...Il va me faire de l'ombre en L2 d'ailleurs

Il participe

Triskel a écrit:

buddha a écrit:

Triskel a écrit:

buddha a écrit:

Triskel a écrit:Je m'échauffe pour le concours. Mon titre est en jeu

Un con cours pour s'échauffer ?

Comme pour le fcna, il va falloir pas mal de changements si tu veux renouer avec la L1

J'ai l'impression qu'on se fait tous Nanterriser...Il va me faire de l'ombre en L2 d'ailleurs

Il participe

Il le mérite

buddha a écrit:

Triskel a écrit:

buddha a écrit:

Triskel a écrit:

buddha a écrit:

Triskel a écrit:Je m'échauffe pour le concours. Mon titre est en jeu

Un con cours pour s'échauffer ?

Comme pour le fcna, il va falloir pas mal de changements si tu veux renouer avec la L1

J'ai l'impression qu'on se fait tous Nanterriser...Il va me faire de l'ombre en L2 d'ailleurs

Il participe

Il le mérite

Heureusement qu'on a échappé à fada

TRASBOURG / PHILIPPE GINESTET :
« La L2 n’est pas une catastrophe »
mardi 15 mai 2007 - 12 h 00 - Florian NIGET

Alors que Strasbourg est en passe de retrouver la L1 un an après sa relégation, Philippe Ginestet revient sur ce passage en L2. Un passage que le président alsacien ne considère pas catastrophique.


Président, le Racing (2eme) a aujourd’hui de fortes chances de retrouver l’élite un an seulement après l’avoir quittée. Comment vous y êtes-vous pris ?
Le plus dur dans une relégation, c’est de passer le cap du traumatisme pour repartir de l’avant et retrouver un nouveau dynamisme. Il est impératif de se mettre très vite dans des dispositions d’esprit d’humilité. Très souvent, on peut considérer la remontée comme une formalité : c’est justement le piège. Les dirigeants et tout le staff doivent mettre en garde leurs troupes contre toute tentation de suffisance ou de facilité.

Et concernant l’effectif ?
Il faut se séparer de certains joueurs, pour des raisons financières mais aussi parce que leur état d’esprit ne correspond pas au mental exigé en L2. Pour bien redémarrer au niveau inférieur, il faut des joueurs capables de batailler dans des conditions difficiles. Après, il n’y a pas de recette miracle. Il faut simplement que se dégage une envie collective.

Au-delà du défi sportif, c’est aussi un pari économique…
Les conséquences économiques d’une relégation sont en effet très importantes. Elle implique une baisse des recettes, au niveau des droits télé, du merchandising, de la billetterie et parfois une baisse des subventions. Il faut pouvoir y faire face.

Comment ?
En revoyant à la baisse l’ensemble des coûts et des dépenses du club. Au Racing, nous avons essayé cette saison de conserver au maximum la configuration L1 pour augmenter nos chances de remonter. La vente de joueurs nous a permis de le faire mais si on devait ne pas réussir, il faudrait revoir de manière drastique le mode de fonctionnement pour se mettre au rythme de la L2.

Pensez-vous qu’un club comme le FC Nantes puisse se relever rapidement d’une relégation ?
La L2 est un championnat exigeant, avec des joueurs de grande qualité dont plusieurs auraient largement leur place en L1. C’est aussi beaucoup d’engagement. Pour moi, c’est sans doute l’une des meilleures L2 d’Europe, à tous les niveaux. Il y a franchement de la qualité. Mais le FC Nantes ne doit pas voir ça comme une catastrophe. Ça peut lui permettre de rebondir.

Propos recueillis par Florian NIGET


article interessant je trouve
faut bien se renseigner pour la saison prochaine

Ca conforte mon point de vue : la remontée immédiate est loin d'être acquise

Bienvenue en L2 les Canaris !
mardi 15 mai 2007 - 13 h 09 - Rédaction Football365

Alors que le FC Nantes va mettre un terme à 44 années de présence dans l’élite, « But! Nantes » a donné la parole aux présidents des clubs de L2 que les Canaris devraient rencontrer l’an prochain.

Michel Moretti (Ajaccio)
C’est un grand club, presque une légende du foot français. Mais depuis trois-quatre ans, Nantes n’est plus Nantes. Cette année, les observateurs pensaient qu’on faisait partie des favoris pour la montée et que Metz connaîtrait des difficultés. Finalement, ils ont survolé le championnat et nous, on n’a jamais été dans le coup. Nantes a des bases solides, de grosses infrastructures et un public pour remonter rapidement.

Charles Orlanducci (Bastia)
Vous savez, quand tout part de travers, c’est difficile de redresser la situation. En général, les clubs qui descendent comme Nantes remontent dans les deux années qui suivent. Encore faut-il qu’il y ait une bonne dynamique qui se crée. Il faut mettre le bleu de chauffe. La Ligue 2, c’est spécial. Quand vous vous appelez Nantes et que vous êtes attendu partout, ça rend la tâche plus difficile.

Michel Guyot (Brest)
On s’y attendait. Depuis quelques années, ils se trompent : ils n’ont pas voulu continuer le travail initié par Arribas. Ils ont préféré changer d’orientation. Ils en payent le prix aujourd’hui. Je ne sais pas si le FC Nantes est assez solide pour réussir un aller-retour. L’engagement et la proximité sont essentiels pour un actionnaire. Quand le patron n’est pas dans la maison et que ça dérape, en général, ça cafouille.

Patrick Trotignon (Châteauroux)
La relégation, ça n’arrive pas qu’aux autres. Le FCNA était l’un des rares clubs à ne pas y être allé. D’un côté, on pense aux Nantais : c’est un drame pour eux. De l’autre, on raisonne égoïstement en se disant que ça va valoriser la L2. Nantes, c’est un poids lourd. Ils s’en sortiront. Mais pour cela, il faudra faire comme les autres. Ça se jouera sur le terrain, pas à la Playstation ou au Lotofoot.

Armand Lopes (Créteil)
Nantes représente une école de foot, un jeu à la brésilienne. C’est dommage. J’aime beaucoup ce club. Leur descente fait partie des aléas du football. Au point de vue médiatique, Nantes est un nom. On a eu Saint-Etienne il y a deux saisons, Strasbourg et Metz cette année, c’est vrai que ça motive et fait venir du public. Metz a réussi la remontée immédiate mais peu l’ont fait. Saint-Etienne avait dû patienter trois ans.

Bernard Gnecchi (Dijon)
On aurait aussi aimé retrouver le PSG mais malheureusement, ils vont se maintenir (rires). Blague à part, je suis surpris de ce qui arrive au FC Nantes. C’est toujours regrettable de voir un grand club en difficulté. Pour nous, ça fera une affiche. C’est comme Marseille en L1. Mais ça réduit aussi les possibilités de monter : l’année prochaine, il n’y aura que deux places en jeu. La première, elle est pour Nantes.

Michel Rablat (directeur sportif, Grenoble)
Je suis très désagréablement surpris. Nantes représente ma jeunesse au niveau de la qualité de jeu. C’est un peu mon club de cœur. Pour la Ligue 2, c’est un plus. Le spectacle et l’affluence dans les stades s’en ressentiront. Metz est remonté de suite cette année, pourquoi pas Nantes ? Le recrutement sera primordial. On ne remonte pas avec des jeunes et des joueurs qui ne sont pas là pour se faire mal.

Gilles Perrin (directeur général, Gueugnon)
Nous sommes le plus ancien club de L2 et nous n’avons jamais rencontré Nantes dans ce championnat. On a joué dernièrement contre Caen devant 18 000 personnes. C’est très bien d’affronter des clubs de l’envergure de Nantes. Avec un budget de 25 millions, ils ont beaucoup d’arguments pour monter. Mais avec 15 millions d’euros, Guingamp a eu des difficultés pour se maintenir. Le budget ne fait pas tout.

Noël Le Graët (Guingamp)
Le FC Nantes, c’est pour moi un monument du jeu. La gestion, ça va, ça vient. Mais ce qui fait la valeur de Nantes, c’est son jeu collectif de très haut niveau et il s’est un peu effrité. C’était son patrimoine. Avant, quand je regardais le FCNA à la télé, je ne me levais pas de mon fauteuil. On n’a pas su garder ce qui faisait la force sportive de ce club. Maintenant, ils vont devoir s’habituer très vite à la L2.

Jean-Pierre Louvel (Le Havre)
Ça m’étonne et ça me désole de voir Nantes descendre. Le club a une base, une formation, une réputation. On ne peut pas être satisfait. Cela prouve que personne ne doit être hautain envers d’autres clubs. Bien sûr qu’au niveau du prestige, leur présence donnera un relief supplémentaire à la L2. Mais encore une fois, je préfère voir Nantes en L1. Ils ont les ressources pour remonter très vite.

Bernard Laydis (Libourne Saint-Seurin)
Après 44 années en L1, ça va faire un trou. C’est comme ça, le sport a parlé. Je ne suis pas Madame Soleil mais ce sera sans doute compliqué pour eux en L2. Il faut voir comment ils vont gérer le traumatisme de la descente. Mais il y a tout de même une grande différence entre les deux niveaux. Metz et vraisemblablement Strasbourg remontent, Ajaccio n’a pas été vraiment inquiété. Il n’y a pas de raison.

Jacques Prévost (Niort)
C’est une catastrophe pour le foot français. Le FC Nantes ne méritait pas ça. Je pense qu’ils auront beaucoup de difficultés : la L2, ce n’est pas simple. C’est plus âpre, plus physique. Mais ils disposent d’un budget conséquent qui devrait leur donner les moyens de bâtir une équipe performante et d’investir dans leur centre de formation. Ils pourront s’appuyer là-dessus pour rebondir.

Jean-Pierre Caillot (Reims)
Nous comprenons la tristesse des Nantais car ça nous rappelle ce que Reims a vécu des années en arrière. Comme Reims, le FC Nantes est un club mythique. Ce sont deux historiques qui vont donc se retrouver. Je crois qu’ils ont les clés. Cette relégation peut leur servir d’électrochoc : ça leur fera peut-être prendre des décisions qu’ils n’ont pas voulu prendre jusqu’ici.

Propos recueillis par Benjamin RUBINI et Florian NIGET

ça fait plaisir de voir que tous sont plutôt d'avis pour dire que Nantes va remonter vite.