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Des Canaris en progrès mais pas encore prêts
Lun 25 Juil 2005, 18:11
lundi 25 juillet 2005
Football : Des Canaris en progrès mais pas encore prêts
AMICAL A LUÇON. NANTES - LE MANS : 1-1. Dominateurs pendant plus d'une heure, les Nantais ont su revenir au score, en montrant plus de détermination à pratiquer un jeu collectif. Mais ils n'ont gagné qu'un match dans leur préparation.
Après l'exploit personnel de Faé au coeur de la défense mancelle, la joie de ses coéquipiers faisait plaisir à voir. Une vraie libération, « que l'on a ressentie aussi sur le banc », de l'aveu même de Serge Le Dizet, étonnante pour un simple match amical de préparation... Il faut dire que le spectre d'une nouvelle défaite, malgré une maîtrise du ballon, planait forcément dans les têtes. « La première satisfaction, poursuit l'entraîneur, c'est bien d'avoir trouvé les ressources pour inverser la tendance. Nous cherchions dans ce match des éléments de jeu susceptibles de nous apporter de la confiance. Nous en avons eu. » Principalement grâce à un axe gauche Signorino-Mhadbhi qui se découvre des affinités, et apportera une percussion utile au jeu nantais. Isolé sur le front de l'attaque, Keserü s'est aussi battu comme un beau diable, alors que Diallo, toujours disponible, peine encore à concrétiser ses mouvements. Le collectif nantais a aussi montré plus de rigueur dans son positionnement, les Manceaux ne se créant de vraies occasions, qu'en fin de rencontre, une fois l'équipe profondément modifiée par les changements.
« On ne se lâche pas encore assez »
Pour y parvenir, Serge Le Dizet avait opté pour un dispositif que beaucoup jugeront prudent, avec un milieu renforcé, Diallo jouant un rôle de piston vers Keserü. En comparaison des défaites face à Brest et Guingamp, le résultat et surtout la prestation livrée samedi soir, lui donnent en partie raison. Les deux équipes bretonnes de Ligue 2 s'étaient régalées des grands espaces offerts devant eux. Habile équipe de contre, le MUC 72 en aurait certainement aussi profité sans ce réajustement tactique. Mais faut-il se contenter d'un match qui n'aura tout de même pas déchaîné les enthousiasmes ? « Nous sommes en progrès, mais il nous reste encore beaucoup de travail. Les gars ne se lâchent pas encore assez. C'est logique quand on se trouve en recherche de confiance », reconnaît lucidement le coach. Malgré plusieurs tirs au but, la domination nantaise initiale a semblé encore stérile, ne débouchant pas sur de réelles occasions de but. La solution, en attendant celle d'une hypothétique recrue ? Elle viendra de l'entraînement : « Nous allons travailler encore cette semaine sur des efforts courts mais répétitifs. Nous étions mieux dans l'intensité, mais il faut encore faire mieux. »
Le FCNA n'aura donc remporté qu'un match de préparation, sur cinq disputés, avec deux équipes étrangères (le FC Tyrol, et le Dinamo Bucarest), mais aussi deux de L2, et une seule de L1 (Le Mans) promue à ce niveau. Samedi, Lens, qualifié pour les demi-finales de l'Intertoto, se présentera à la Beaujoire fort d'« une excellente préparation », selon les propres termes de Francis Gillot, le technicien artésien, satisfait du recrutement opéré. Contraste...
Vincent BESNARD.
Football : Des Canaris en progrès mais pas encore prêts
AMICAL A LUÇON. NANTES - LE MANS : 1-1. Dominateurs pendant plus d'une heure, les Nantais ont su revenir au score, en montrant plus de détermination à pratiquer un jeu collectif. Mais ils n'ont gagné qu'un match dans leur préparation.
Après l'exploit personnel de Faé au coeur de la défense mancelle, la joie de ses coéquipiers faisait plaisir à voir. Une vraie libération, « que l'on a ressentie aussi sur le banc », de l'aveu même de Serge Le Dizet, étonnante pour un simple match amical de préparation... Il faut dire que le spectre d'une nouvelle défaite, malgré une maîtrise du ballon, planait forcément dans les têtes. « La première satisfaction, poursuit l'entraîneur, c'est bien d'avoir trouvé les ressources pour inverser la tendance. Nous cherchions dans ce match des éléments de jeu susceptibles de nous apporter de la confiance. Nous en avons eu. » Principalement grâce à un axe gauche Signorino-Mhadbhi qui se découvre des affinités, et apportera une percussion utile au jeu nantais. Isolé sur le front de l'attaque, Keserü s'est aussi battu comme un beau diable, alors que Diallo, toujours disponible, peine encore à concrétiser ses mouvements. Le collectif nantais a aussi montré plus de rigueur dans son positionnement, les Manceaux ne se créant de vraies occasions, qu'en fin de rencontre, une fois l'équipe profondément modifiée par les changements.
« On ne se lâche pas encore assez »
Pour y parvenir, Serge Le Dizet avait opté pour un dispositif que beaucoup jugeront prudent, avec un milieu renforcé, Diallo jouant un rôle de piston vers Keserü. En comparaison des défaites face à Brest et Guingamp, le résultat et surtout la prestation livrée samedi soir, lui donnent en partie raison. Les deux équipes bretonnes de Ligue 2 s'étaient régalées des grands espaces offerts devant eux. Habile équipe de contre, le MUC 72 en aurait certainement aussi profité sans ce réajustement tactique. Mais faut-il se contenter d'un match qui n'aura tout de même pas déchaîné les enthousiasmes ? « Nous sommes en progrès, mais il nous reste encore beaucoup de travail. Les gars ne se lâchent pas encore assez. C'est logique quand on se trouve en recherche de confiance », reconnaît lucidement le coach. Malgré plusieurs tirs au but, la domination nantaise initiale a semblé encore stérile, ne débouchant pas sur de réelles occasions de but. La solution, en attendant celle d'une hypothétique recrue ? Elle viendra de l'entraînement : « Nous allons travailler encore cette semaine sur des efforts courts mais répétitifs. Nous étions mieux dans l'intensité, mais il faut encore faire mieux. »
Le FCNA n'aura donc remporté qu'un match de préparation, sur cinq disputés, avec deux équipes étrangères (le FC Tyrol, et le Dinamo Bucarest), mais aussi deux de L2, et une seule de L1 (Le Mans) promue à ce niveau. Samedi, Lens, qualifié pour les demi-finales de l'Intertoto, se présentera à la Beaujoire fort d'« une excellente préparation », selon les propres termes de Francis Gillot, le technicien artésien, satisfait du recrutement opéré. Contraste...
Vincent BESNARD.
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