Dopage : Pyleva rend la médaille et risque la prison

Dopage : Pyleva rend la médaille et risque la prison



La Russe Olga Pyleva, prise en flagrant délit de tricherie après un contrôle antidopage positif rendu public hier, va devoir rendre sa médaille d’argent olympique du 15 km de biathlon et risque théoriquement la prison, comme le prévoit la loi italienne. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé hier, peu après l’épreuve de sprint du biathlon olympique, que Pyleva avait « subi un contrôle antidopage positif au carphédon le 13 février après avoir remporté la médaille d’argent dans le 15 km ». Première athlète contrôlée positive durant ces JO, la Russe « est en conséquence disqualifiée, exclue des Jeux, et se verra retirer son accréditation olympique », a précisé le CIO.
Pour sa défense, Pyleva a expliqué devant la commission de discipline du CIO avoir eu recours, sur prescription de son médecin personnel, à un médicament afin de soigner une blessure à un pied contractée trois semaines plus tôt à l’entraînement. De son côté, la fédération russe s’est immédiatement désolidarisée de sa biathlète en se lavant les mains dans cette affaire.
Le médicament incriminé est le carphédon, un stimulant proche des amphétamines, qui n’a officiellement aucune application médicale et que le CIO a inscrit sur sa liste des produits interdits en 1998. Il agit sur l’endurance et augmente la résistance au froid chez l’utilisateur, mais n’a été que rarement révélé par les contrôles antidopage.
La prison ne semble cependant qu’une sanction théorique, n’ayant jamais été prononcée contre quel sportif dopé que ce soit. Avec l’exclusion de Pyleva, l’Allemande Martina Glagow récupère l’argent tandis que la Russe Albina Akhatova (4e) monte sur le podium.

Il agit sur l’endurance et augmente la résistance au froid chez l’utilisateur

Nantais® a écrit:

Dopage : Pyleva rend la médaille et risque la prison



La Russe Olga Pyleva, prise en flagrant délit de tricherie après un contrôle antidopage positif rendu public hier, va devoir rendre sa médaille d’argent olympique du 15 km de biathlon et risque théoriquement la prison, comme le prévoit la loi italienne. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé hier, peu après l’épreuve de sprint du biathlon olympique, que Pyleva avait « subi un contrôle antidopage positif au carphédon le 13 février après avoir remporté la médaille d’argent dans le 15 km ». Première athlète contrôlée positive durant ces JO, la Russe « est en conséquence disqualifiée, exclue des Jeux, et se verra retirer son accréditation olympique », a précisé le CIO.
Pour sa défense, Pyleva a expliqué devant la commission de discipline du CIO avoir eu recours, sur prescription de son médecin personnel, à un médicament afin de soigner une blessure à un pied contractée trois semaines plus tôt à l’entraînement. De son côté, la fédération russe s’est immédiatement désolidarisée de sa biathlète en se lavant les mains dans cette affaire.
Le médicament incriminé est le carphédon, un stimulant proche des amphétamines, qui n’a officiellement aucune application médicale et que le CIO a inscrit sur sa liste des produits interdits en 1998. Il agit sur l’endurance et augmente la résistance au froid chez l’utilisateur, mais n’a été que rarement révélé par les contrôles antidopage.
La prison ne semble cependant qu’une sanction théorique, n’ayant jamais été prononcée contre quel sportif dopé que ce soit. Avec l’exclusion de Pyleva, l’Allemande Martina Glagow récupère l’argent tandis que la Russe Albina Akhatova (4e) monte sur le podium.

Nantais a écrit:J'ai divisé l'autre sujet qui dérivait completement , merci de ne parler que du sujet en titre

Vinny a écrit:

Nantais a écrit:J'ai divisé l'autre sujet qui dérivait completement , merci de ne parler que du sujet en titre

Tu fais ce que tu veux avec tes petites mains toi !!?? [et]

Vinny a écrit:J'ai vu, mais je suis juste admiratif, t'es comme jésus qui multipliait les pancakes [et]

Nantais a écrit:

Il agit sur l’endurance et augmente la résistance au froid chez l’utilisateur

Et elle veut nous faire croire que c'est un médicament pour une douleur au genou [mi] quel hasard quand même.

Triskel a écrit:Gatlin suspendu 8 ans

Justin Gatlin, 24 ans, champion du monde et olympique du 100 m accusé de dopage à la testostérone à l'issue d'une course de relais à Kansas City le 22 avril dernier, a accepté lundi une suspension de huit ans.



«Gatlin a accepté de coopérer avec l'Usada (ndlr : l'agence nationale anti-dopage américaine), en nous donnant des informations qui pourront nous aider», a indiqué l'organisme. «En échange de sa promesse de coopération et de la reconnaissance des "circonstances exceptionnelles" (ndlr : plaidées comme telles par l'athlète), l'Usada a conclu que la période maximale de suspension pour cette violation serait de huit ans», a ajouté l'instance américaine.

Co-détenteur du record du monde sur 100 m avec le Jamaïcain Asafa Powell (en 9"77), le coureur américain avait lui-même rendu public la nouvelle de son contrôle positif le 29 juillet dernier. Entraîné par Trevor Graham, mêlé à plusieurs autres affaires de dopage concernant notamment Tim Montgomery ou encore Marion Jones (affaire Balco) , le sprinteur avait déjà été contrôlé positif en 2001 à l'Aderall, et risquait donc une suspension à vie, pour récidive.

La peine a commencé le 15 août et pourrait prendre fin le 24 ou le 25 août 2014. Avec cette décision, tous les temps de Gatlin réalisés depuis son contrôle, dont son record du monde du 12 mai à Doha, seront effacés des tablettes. En acceptant de coopérer, Gatlin a certes cette éviction à perpétuité, mais il est difficile d'imaginer qu'il reviendra au plus haut niveau dans huit ans, à 32 ans.

(Avec AFP)

Jones est blanchie


Eurosport - François-Xavier RALLET - 07/09/2006 09:49


La contre-expertise de l'échantillon B de la sprinteuse américaine Marion Jones, contrôlée positive en août, n'a révélé aucune trace de substance prohibée et est donc négative. Des traces d'EPO avaient été décelées dans l'échantillon A, prélevé en juin lors aux championnats des Etats-Unis.

Le "B" ne risque-t-il pas de faire plus parler de lui que le "A" ? La sprinteuse américaine Marion Jones, contrôlée positive en août, respire. L'analyse de l'échantillon "B" prélevé sur la Californienne n'a révélé aucune trace de substance interdite. Des traces d'érythropoiétine, plus singulièrement connue sous le nom d'EPO, avaient été découvertes dans le "A" le 23 juin dernier, lors des Trials US d'Indianapolis, qui avaient couronné la triple championne olympique sur 100m.

Mais l'information n'avait été révélée que qu'en août. Marion Jones, qui s'alignait au meeting de Zurich, quatrième opus de la Golden League, avait disparu subitement, prétextant des soucis personnels, quelques heures seulement avant le 100m de l'épreuve suisse. L'athlète, qui fêtera ses 31 ans le 12 octobre prochain, était alors rentrée discrètement aux Etats-Unis. "Je suis absolument ravie", a déclaré Marion Jones dans un communiqué après la "bonne nouvelle". Avant de rajouter :"J'ai toujours maintenu que je n'avais pas pris de produits aidant à la performance et je suis heureuse que le processus scientifique ait montré ce fait. Je suis impatiente de revenir sur la piste".

Annulation de tous les procédures disciplinaires

Régulièrement évoquée dans l'affaire BALCO, la sprinteuse voit, avec ce résultat négatif de l'échantillon B, l'annulation de toutes les procédures disciplinaires contre elle. L'Agence anti-dopage américaine et la Fédération américaine (USATF) n'avaient jamais officiellement confirmé l'information du contrôle positif de l'athlète mariée puis divorcée du lanceur de poids CJ Hunter et du sprinteur Tim Montgomerie, tombés tous les deux depuis pour dopage...

L'un de ses compatriotes, Justin Gatlin, contrôlé positif en avril à la testostérone, n'a pas connu le même "sort" et a été suspendu de toute compétition pour une durée de huit ans après avoir scellé un arrangement avec l'USADA. Perdant au passage son record du monde (9"77) qu'il détenait conjointement avec le Jamaïcain Asafa Powell. Grâce à cette contre-expertise négative, Marion Jones, régulièrement mise en cause par notre Christine Arron nationale, conserve tous ses temps de l'année, son titre national sur 100m d'Indianapolis et sa victoire en Golden League au Stade de France.

Une décision qui prive également Sherone Simpson d'une partie du jackpot. En cas de suspension de Jones, la Jamaïcaine se serait vu adjuger un cinquième succès cette année en Golden League. Visiblement, cette disculpation n'arrange que la principale intéressée...

Brigade Odet a écrit:[et] Pourtant elle n'a vraiment pas l'air nette dans cette histoire...

Vinny a écrit:Moi je serais pas surpris qu'il y ait eu un subtil et discret échange de fiole à pipi (ou fiole à sang qu'est-ce que j'en sais moi?)

guiki a écrit:

Vinny a écrit:Moi je serais pas surpris qu'il y ait eu un subtil et discret échange de fiole à pipi (ou fiole à sang qu'est-ce que j'en sais moi?)

c'est étrange c'est sûr mais dernièrement les ricains ont en suspendu un paquet d'athlète chez eux...

guiki a écrit:

Vinny a écrit:Moi je serais pas surpris qu'il y ait eu un subtil et discret échange de fiole à pipi (ou fiole à sang qu'est-ce que j'en sais moi?)

c'est étrange c'est sûr mais dernièrement les ricains ont en suspendu un paquet d'athlète chez eux...