Boukhari, la bonne pioche ?

Nico56 a écrit:Vidéo gracieusement fournie par Cox

http://media.putfile.com/boukhari_byalpacino

encore heureux qu'il ait marqué ce but

mercredi 23 août 2006
Football : Nourdin Boukhari divise aussi les Pays-Bas....
FC Nantes. Le Marocain possède une belle patte gauche. En revanche, son physique laisse songeur... jusqu'aux Pays-Bas.
Henk Spaan vit en France mais sa notoriété se situe plutôt au Pays-Bas. Chroniqueur au Parool, le journaliste néerlandais occupe aussi le petit écran les soirs de match. Jusqu'en juin dernier, il lui arrivait souvent de vanter les mérites de Nourdin Boukhari. « C'est de notoriété publique : je suis fan de Boukhari. C'est un joueur de la rue, il a appris son métier dans les vieux quartiers de Rotterdam. Comme tous les gosses qui ont grandi avec une balle collée au pied, il possède une technique bien au-dessus de la moyenne. » Un adepte du Palla, ce jeu pratiqué par les jeunes d'origine africaines sur les bords du Rhin. « Du deux contre deux où il convient de passer le ballon entre les jambes de son adversaire, raconte Roland Kres, qui trempe sa plume dans le plus grand quotidien de la capitale, de Telegraaf. Maintenant, cela ne fait pas nécessairement de grands joueurs... »

Même si Nourdin Boukhari a débuté sa carrière sous le célèbre maillot blanc et rouge sur le côté gauche, selon Henk Spaan, sa véritable position se situe en dix, juste derrière l'avant-centre. Là, où Serge Le Dizet l'a stabilisé depuis que les deux hommes ont débattu lors du stage à Reith-Seefeld. « Côté mentalité, il est au top. Il s'agit vraiment d'un garçon gentil. En revanche, il a besoin de sentir pleinement la confiance du coach sinon... » prévient l'homme aux multiples casquettes. Tout juste consent-il à reconnaître. « Bon défensivement, ce n'est pas son fort. » Propos corroborés par Roland Kres - « S'il est capable de donner beaucoup de vitesse à sa frappe, lui en revanche en manque singulièrement pour occuper le flanc gauche. En fait, il évolue tout le temps sur le même tempo alors que le jeu nécessite des changements de rythmes » - et surtout par David Endt en personne, le team manager de l'Ajax. « Il n'a pas d'accélération dans son jeu. Après, il est difficile d'afficher une certaine constance quand on ne joue pas régulièrement. Lui a dû composer avec la concurrence de Sneijder. Pour autant je suis persuadé qu'il va réussir à Nantes qui possède un qualitatif moindre que l'Ajax. Et ce malgré tout le respect que je possède pour ce club. Les déceptions enregistrées ici lui ont permis de se forger un mental. »

« L'Ajax souhaitait le garder »

Correspondant en Hollande pour le bi-hebdomadaire France-Football, Frans Van de Nieuwenhof distribue les louanges au compte-gouttes. « Je ne vais pas parler d'un joueur médiocre mais moyen. Il ne disposait pas d'une grosse cote de popularité auprès des supporters de l'Ajax du fait de son irrégularité. Il n'avait pas ce spirit ! Boukhari était capable de sortir de bons matches et de réaliser de beaux gestes techniques, seulement il fallait que toutes les circonstances soient réunies pour qu'il fonctionne au maximum. Et puis, s'il était si fort, l'Ajax d'Amsterdam l'aurait gardé ! » Henk Spaan s'inscrit bien sûr en faux. « Début janvier, les dirigeants n'ont pas manifesté un enthousiasme débordant pour le prolonger alors qu'il arrivait en fin de contrat. Quand ils se sont réveillés, il était trop tard. » David Endt met tout le monde d'accord. « Concernant ses relations avec le public, cela remonte à la saison 2003¯04 où il avait été prêté à NAC Breda. Il nous avait plantés deux buts et avait exprimé un peu trop explicitement sa joie au goût de nos supporters. Le malentendu a été gommé l'an dernier. » À écouter le team manager de l'Ajax, les deux parties auraient pu poursuivre l'aventure. « Je tiens à préciser que Dany Blind, qui dirigeait l'équipe jusqu'à la trêve estivale et son successeur, Henk ten Cate, souhaitaient tous deux le conserver. Nous lui avons fait une proposition en février, seulement il se trouvait en fin de contrat et avait par conséquent la possibilité de prendre beaucoup d'argent... » À 28 ans, Nourdin Boukhari est aussi venu chercher autre chose sur les bords de Loire. Comme une place en équipe nationale du Maroc dont il a disparu ses dernières années. De quoi aussi situer le bonhomme.

Christophe DELACROIX.
Le public de la Beaujoire a pu apprécier la patte gauche du Marocain formé à l'école néerlandaise. En revanche, Nourdin Boukhari interpelle sur sa capacité à évoluer en mouvement et sur sa participation au jeu défensif. Les échos venus des Pays-Bas confirment les craintes entr'aperçues.

maville.com

tres bon joueur

donc tres bon recrutement :D

Triskel a écrit:mercredi 23 août 2006
Football : Nourdin Boukhari divise aussi les Pays-Bas....
FC Nantes. Le Marocain possède une belle patte gauche. En revanche, son physique laisse songeur... jusqu'aux Pays-Bas.
Henk Spaan vit en France mais sa notoriété se situe plutôt au Pays-Bas. Chroniqueur au Parool, le journaliste néerlandais occupe aussi le petit écran les soirs de match. Jusqu'en juin dernier, il lui arrivait souvent de vanter les mérites de Nourdin Boukhari. « C'est de notoriété publique : je suis fan de Boukhari. C'est un joueur de la rue, il a appris son métier dans les vieux quartiers de Rotterdam. Comme tous les gosses qui ont grandi avec une balle collée au pied, il possède une technique bien au-dessus de la moyenne. » Un adepte du Palla, ce jeu pratiqué par les jeunes d'origine africaines sur les bords du Rhin. « Du deux contre deux où il convient de passer le ballon entre les jambes de son adversaire, raconte Roland Kres, qui trempe sa plume dans le plus grand quotidien de la capitale, de Telegraaf. Maintenant, cela ne fait pas nécessairement de grands joueurs... »

Même si Nourdin Boukhari a débuté sa carrière sous le célèbre maillot blanc et rouge sur le côté gauche, selon Henk Spaan, sa véritable position se situe en dix, juste derrière l'avant-centre. Là, où Serge Le Dizet l'a stabilisé depuis que les deux hommes ont débattu lors du stage à Reith-Seefeld. « Côté mentalité, il est au top. Il s'agit vraiment d'un garçon gentil. En revanche, il a besoin de sentir pleinement la confiance du coach sinon... » prévient l'homme aux multiples casquettes. Tout juste consent-il à reconnaître. « Bon défensivement, ce n'est pas son fort. » Propos corroborés par Roland Kres - « S'il est capable de donner beaucoup de vitesse à sa frappe, lui en revanche en manque singulièrement pour occuper le flanc gauche. En fait, il évolue tout le temps sur le même tempo alors que le jeu nécessite des changements de rythmes » - et surtout par David Endt en personne, le team manager de l'Ajax. « Il n'a pas d'accélération dans son jeu. Après, il est difficile d'afficher une certaine constance quand on ne joue pas régulièrement. Lui a dû composer avec la concurrence de Sneijder. Pour autant je suis persuadé qu'il va réussir à Nantes qui possède un qualitatif moindre que l'Ajax. Et ce malgré tout le respect que je possède pour ce club. Les déceptions enregistrées ici lui ont permis de se forger un mental. »

« L'Ajax souhaitait le garder »

Correspondant en Hollande pour le bi-hebdomadaire France-Football, Frans Van de Nieuwenhof distribue les louanges au compte-gouttes. « Je ne vais pas parler d'un joueur médiocre mais moyen. Il ne disposait pas d'une grosse cote de popularité auprès des supporters de l'Ajax du fait de son irrégularité. Il n'avait pas ce spirit ! Boukhari était capable de sortir de bons matches et de réaliser de beaux gestes techniques, seulement il fallait que toutes les circonstances soient réunies pour qu'il fonctionne au maximum. Et puis, s'il était si fort, l'Ajax d'Amsterdam l'aurait gardé ! » Henk Spaan s'inscrit bien sûr en faux. « Début janvier, les dirigeants n'ont pas manifesté un enthousiasme débordant pour le prolonger alors qu'il arrivait en fin de contrat. Quand ils se sont réveillés, il était trop tard. » David Endt met tout le monde d'accord. « Concernant ses relations avec le public, cela remonte à la saison 2003¯04 où il avait été prêté à NAC Breda. Il nous avait plantés deux buts et avait exprimé un peu trop explicitement sa joie au goût de nos supporters. Le malentendu a été gommé l'an dernier. » À écouter le team manager de l'Ajax, les deux parties auraient pu poursuivre l'aventure. « Je tiens à préciser que Dany Blind, qui dirigeait l'équipe jusqu'à la trêve estivale et son successeur, Henk ten Cate, souhaitaient tous deux le conserver. Nous lui avons fait une proposition en février, seulement il se trouvait en fin de contrat et avait par conséquent la possibilité de prendre beaucoup d'argent... » À 28 ans, Nourdin Boukhari est aussi venu chercher autre chose sur les bords de Loire. Comme une place en équipe nationale du Maroc dont il a disparu ses dernières années. De quoi aussi situer le bonhomme.

Christophe DELACROIX.
Le public de la Beaujoire a pu apprécier la patte gauche du Marocain formé à l'école néerlandaise. En revanche, Nourdin Boukhari interpelle sur sa capacité à évoluer en mouvement et sur sa participation au jeu défensif. Les échos venus des Pays-Bas confirment les craintes entr'aperçues.

maville.com

1 point pour Le dizet qui le fait jouer dans l axe et pas sur l aile .
par contre je pense qu un dix est plus efficace s il y a deux attaquands en pointe mais ca raffaiblit le milieux.

Je remonte ce topic

Football : Nourdin Boukhari, star déchue et déçue
FCNA. Le Marocain, amené à devenir un joueur cadre du FC Nantes, n'a pas confirmé les attentes et n'entre plus dans les plans de Georges Eo.

Cet été, l'arrivée de Nourdin Boukhari, régulièrement titulaire au sein de l'Ajax Amsterdam, avait sonné comme une bonne surprise pour les supporters nantais. Et le milieu de terrain marocain a vite justifié les attentes, devenant rapidement un pion essentiel dans le système en 4-5-1 de Serge Le Dizet, en réalisant même un doublé dans les trois premières minutes en amical contre Saint-Etienne. Poursuivant sur sa lancée, le numéro dix nantais marquait le premier but de la saison sur coup franc face l'Olympique Lyonnais... après seulement quatre minutes ! Ce soir-là, l'entraîneur des champions de France Gérard Houiller, avait déclaré : « Il joua à 300 à l'heure ! À se demander pourquoi il n'a pas signé au Real Madrid plutôt qu'à Nantes. »

Cependant, après une première prestation en championnat réussie, celle réalisée à Nice lors de la seconde journée soulevait beaucoup plus d'interrogations, notamment de la part de Serge Le Dizet : « Je m'interroge. Nourdin doit être beaucoup plus mobile. Est-ce qu'il en a les moyens quand nous n'avons pas le ballon · » Le Marocain se montrait en effet très indigent lors des phases défensives, mais aussi très lent en phase offensive. « Cette remarque, on me la faisait déjà dans mes précédents clubs, se défend-il. Mais bon, il y a aussi d'autres joueurs derrière moi pour récupérer la balle quand je l'ai perdue. C'est vrai aussi que mon problème est que, quand je perds la balle, je râle d'abord et je cours ensuite... et c'est trop tard ! Mais je joue mon jeu... et je fais mon maximum ! »

Ces avertissements se sont cependant rapidement transformés en sanction, Nourdin Boukhari se retrouvant rapidement sur le banc, poussé notamment par un Julio Rossi plus combatif, puis sorti carrément du groupe pour la première fois lors de la réception de Lille le 9 septembre.

« Quand je suis sorti de l'équipe, je n'ai pas compris pourquoi, car j'avais réalisé d'assez bonnes prestations, notamment contre Lyon », témoigne l'intéressé. Ses premiers pas sous le maillot jaunes furent peut-être couronnés de succès, mais lorsque Serge Le Dizet lui donna une seconde chance, en coupe de Ligue contre Toulouse, le milieu de terrain fut plus que médiocre, au point d'être sorti à la mi-temps. Ce match fut le dernier de Nourdin Boukhari comme titulaire, et le dernier de Serge Le Dizet sur le banc de touche. « Georges prend l'équipe en main et gagne contre Marseille sans moi, raconte l'ex-joueur de l'Ajax. Alors après, c'est normal, il continue avec les mêmes joueurs. » Nourdin Boukhari, comme l'autre star déçue Christian Wilhelmsson, vit des moments difficiles que viennent égayer les matches amicaux. « Après la rencontre à Valenciennes, ça m'a vraiment fait du bien de jouer avec le Maroc, explique-t-il. Et à Nantes, je continue de me donner à 100 % à l'entraînement, en espérant rejouer. » Petit à petit, Nourdin Boukhari a regagné un peu de crédit, regagnant sa place dans le groupe pour le déplacement à Nancy, puis retrouvant le terrain lors des cinq dernières minutes contre Saint-Etienne - un but marqué mais aussi la perte de balle qui amène l'égalisation stéphanoise dans les arrêts de jeu -, pendant vingt minutes la semaine dernière à Lens... avant une nouvelle fois de sortir du groupe pour la réception de Paris, dimanche. Une nouvelle grande déception pour celui qui espérait réintégrer le onze de départ : « Je voudrais tellement montrer au public ce que je vaux. Même si à Saint-Etienne je marque, comment peut-on se faire une idée sur un joueur en cinq minutes ou un quart d'heure · Moi je suis bien et en confiance, mais après c'est l'entraîneur qui décide... J'ai signé pour quatre ans à Nantes. Pour l'instant, je ne songe pas à partir, quand l'entraîneur me donnera ma chance je la saisirai, mais si je continue de ne pas jouer... »

Pierre-Arnaud BARD.
Ouest-France