Présidentielles 2007

Nico56 a écrit:http://www.programme-bayrou.org

excellent

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Pff n'importe quoi, comme si Bayrou avait un programme Même ma machine à laver en a plus

Coluche a écrit:

Nico56 a écrit:http://www.programme-bayrou.org

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justement quand tu cliques dessus le message est excellent

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Triskel a écrit:

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Je suis beau joueur sur ce coup là

Nico56 a écrit:

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Je suis beau joueur sur ce coup là

tu vois que tu peux etre drole

Nico56 a écrit:

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Je suis beau joueur sur ce coup là

Je rigole aussi quand c'est sur Ségo

Barbapapa a écrit:

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pourquoi ? c'était très bon

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pourquoi ? c'était très bon

Sache que je suis toujours drôle pour quelqu'un

J'avais pas cliqué Très drôle. Mais du coup ça met ma vanne excellente hors course

Nico56 a écrit:

Barbapapa a écrit:

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Je suis beau joueur sur ce coup là

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Sache que je suis toujours drôle pour quelqu'un

Nico56 a écrit:quote]Sache que je suis toujours drôle pour quelqu'un

Qui ça? Une hypocrite

Coluche a écrit:

Nico56 a écrit:quote]Sache que je suis toujours drôle pour quelqu'un

Qui ça? Une hypocrite

Oui il l'est selon certains

Nico56 a écrit:

Coluche a écrit:

Nico56 a écrit:quote]Sache que je suis toujours drôle pour quelqu'un

Qui ça? Une hypocrite

Oui il l'est selon certains

Ah Sarko

Nico56 a écrit:

Coluche a écrit:

Nico56 a écrit:quote]Sache que je suis toujours drôle pour quelqu'un

Qui ça? Une hypocrite

Oui il l'est selon certains

un hermaphrodite

Ségolène Royal: "Je suis contre la fellation!"

Ségolène Royal ne mâche pas ses mots! Dans une entrevue qu'elle accorde au magazine Elle, elle avoue, non sans émotion, qu'elle est contre la fellation: " la fellation est un acte avilissant qui réduit la femme a un rôle de pompe, quand on sait que Descartes, féministe visionnaire, comparait lui le coeur a une pompe. Cela veut tout dire de la dégradation de l'image de la femme aujourd'hui. La femme, c'est le coeur et le coeur n'avale pas." Elle ajoute, visiblement remonté, que Nicolas Sarkozy, par sa campagne musclée, n'a qu'un seul but: légitimer le machisme.
Ceci pourrait prêter à sourire, mais il semble bien qu'ici, la candidate socialiste a trouvé un terrain à sa mesure; en se positionnant comme une femme épanouie, désirant " materner la France", selon ses propres termes, elle indique à ses principaux adversaires la voie du renouveau, celui d'une France droite, debout, et non gâtant les Etats-Unis sur le modèle du tout-sécuritaire.
Elle conclut son interview par des termes sans équivoque: " dans les années 60, les femmes brûlaient leur soutien-gorge, en 2005, les jeunes de banlieue brûlaient des voitures, ceci est le même combat, j'ai compris le message." Voilà qui ne devrait pas manquer d'agiter la scène politique.

Elle pète complètement une durite!

Schillaci a écrit:

Ségolène Royal: "Je suis contre la fellation!"

Ségolène Royal ne mâche pas ses mots! Dans une entrevue qu'elle accorde au magazine Elle, elle avoue, non sans émotion, qu'elle est contre la fellation: " la fellation est un acte avilissant qui réduit la femme a un rôle de pompe, quand on sait que Descartes, féministe visionnaire, comparait lui le coeur a une pompe. Cela veut tout dire de la dégradation de l'image de la femme aujourd'hui. La femme, c'est le coeur et le coeur n'avale pas." Elle ajoute, visiblement remonté, que Nicolas Sarkozy, par sa campagne musclée, n'a qu'un seul but: légitimer le machisme.
Ceci pourrait prêter à sourire, mais il semble bien qu'ici, la candidate socialiste a trouvé un terrain à sa mesure; en se positionnant comme une femme épanouie, désirant " materner la France", selon ses propres termes, elle indique à ses principaux adversaires la voie du renouveau, celui d'une France droite, debout, et non gâtant les Etats-Unis sur le modèle du tout-sécuritaire.
Elle conclut son interview par des termes sans équivoque: " dans les années 60, les femmes brûlaient leur soutien-gorge, en 2005, les jeunes de banlieue brûlaient des voitures, ceci est le même combat, j'ai compris le message." Voilà qui ne devrait pas manquer d'agiter la scène politique.

Elle pète complètement une durite!

Pauv' Franchois.

Hollande moins optimiste que Royal

Au moment où sa compagne affichait sa "sérénité" pour le 1er tour, François Hollande a émis dimanche des doutes sur sa présence au 2nd tour.

Ce n'est toutefois pas la première fois que François Hollande appelle au vote utile. Ce que Ségolène Royal avait aussi indirectement fait la semaine dernière.

le 15/04/2007 - 16h03


Alors que, dimanche matin, Ségolène Royal disait à mi-mot sa certitude d'être au second tour ("j'attend sereinement le vote du premier tour et avec impatience la confrontation entre les 2 tours") sur Radio J, François Hollande brandissait au même moment sur une autre radio le spectre du 21 avril 2002. A une semaine du premier tour, le Premier secrétaire du PS a déclaré dimanche sur Radio Communauté Juive qu'il n'était pas assuré de la présence de la candidate socialiste au second tour de la présidentielle, rappelant la défaite de Lionel Jospin en 2002. "Si je l'étais (assuré), je vous le dirais. Mais je ne le suis pas". "Quand il s'est produit le 21 avril 2002, je ne peux pas considérer que la présence de Ségolène Royal serait une certitude."

Revenant sur "la faute que nous avons commise il y a cinq ans en disant : ‘mais de toute manière on aura Jospin face à Chirac au second tour de l'élection, on n'a qu'à se disperser, on n'a qu'à laisser passer le premier tour'", il a donc demandé "à ceux qui veulent une véritable alternative et qui hésitent encore" de "voter Ségolène Royal dès le premier tour et c'est la meilleure façon d'assurer la victoire".

Tout de même, Ségolène Royal, qui avait déjà indirectement appelé au vote utile la semaine dernière, a affirmé dimanche lors d'une réunion publique à Achicourt, dans le Pas-de-Calais, avoir "besoin du vote des femmes" pour écrire "une nouvelle page de l'histoire de France".

Kouchner appelle à son tour à une union PS-UDF

Alliance PS-UDF : Royal et Sarkozy contre, Bayrou se félicite


Après l'appel de Rocard et Kouchner à une "alliance" PS-UDF, la principale concernée se dit contre tout "petits arrangements" avec Bayrou.

Pour Sarkozy, "ce n'est pas ça les élections, ce n'est pas une combinaison d'appareils de partis". Mais Bayrou voit "aussi des mouvements à droite vers le rassemblement".

le 15/04/2007 - 17h42


Retoquée, la suggestion de Michel Rocard, reprise dimanche par Bernard Kouchner (lire notre article). Ségolène Royal a répondu dimanche, lors du Forum Radio J (lire notre article), à l'appel à une "alliance" PS-UDF poiur l'élection. A une semaine du premier tour, elle s'est opposée à tout "petits arrangements avant le vote, dans le dos des électeurs". D'autant que la présidentielle est fondée sur "un lien direct entre une personne et le peuple français".

Et puis, François Bayrou "n'a pas de programme et pas d'équipe" et il "fait des appels d'offres", "il tente de débaucher un certain nombre de socialistes sans succès". "Comment se fait-il qu'un homme politique ait assez peu de convictions, soit assez faiblement structuré qu'il puisse avouer aux électeurs qu'il ne défendra pas les mêmes idées et le même programme selon qu'il sera face au candidat de droite ou face au candidat de gauche" au second tour, s'est-elle demandée. Du coup, la socialiste a au contraire appelé indirectement le centriste à la rallier : "entre les deux tours la majorité présidentielle se construira avec tous ceux qui viendront autour d'(elle) C'est la logique de l'élection présidentielle."

Sarkozy s'interroge, Royal plaisante

Pour une fois, ils sont d'accord. Nicolas Sarkozy, qui était dimanche à Aix-en-Provence, a lancé : "ce n'est pas ça les élections, ce n'est pas une combinaison d'appareils de partis". Selon lui, l'appel de Rocard et Kouchner illustre "une défiance envers le Parti socialiste". "Je pense aux électeurs de l'UDF qui n'ont jamais été à gauche et qui doivent trouver curieux que M. Bayrou commence à parler à M. Besancenot et se dit plus à gauche que Ségolène Royal", a-t-il ajouté. "Ca nous rappelle la IVè République : Rocard appelle Bayrou. Bayrou remercie Rocard (...) Hollande conteste, Mme Royal (dit) 'peut-être mais pas maintenant'...".

Et Ségolène Royal de revenir sur le sujet dimanche midi, après un discours à Achicourt, dans le Pas-de-Calais. En plaisantant cette fois : elle s'est demandé pourquoi la droite ne connaissait pas "ces fritures sur la ligne, ce genre de fantaisies" à la Rocard et Kouchner, regrettant que ça prenne sur "son temps de parole" dans les médias audiovisuels soumis à l'égalité entre candidats. "Donc, s'il y a en a trois ou quatre qui continuent la semaine prochaine, j'ai plus de temps de parole !", a-t-elle ajouté en riant. "Il y a toujours moins de discipline à gauche, c'est quand même un problème, il est temps de mettre de l'ordre juste".

Bayrou "très intéressé"

L'autre concerné par la proposition, François Bayrou, s'est pour sa part félicité dimanche, lors d'une visite au marché Talensac, dans le centre-ville de Nantes, que "les murs de Berlin qui existaient depuis des décennies sont en train de se fissurer". "Une nouvelle majorité est possible, avec des représentants d'un PS ouvert et constructif et de la droite républicaine", a-t-il estimé. Il note aussi des mouvements à droite vers le rassemblement. "Il y a beaucoup de gens à droite comme à gauche qui veulent une démocratie de réforme constructive et déterminée. J'ai été très intéressé par ce que Bernard Kouchner et Michel Rocard en ont dit." "C'est pour moi un très grand espoir de pouvoir rassembler au delà des clivages habituels", a-t-il commenté, appelant à "une majorité de rassemblement" que "des responsables y compris à l'intérieur du PS" réclament "malgré le verrouillage de l'appareil, malgré le fait que Ségolène Royal, François Hollande et quelques autres aient évidemment dit que c'était non".

C'est le cas de Laurent Fabius qui a déclaré dimanche qu'il n'était "pas question que le PS s'allie avec l'UDF". Le PS "est un parti de gauche. Il agit dans le cadre du rassemblement de la gauche et des Verts pour changer profondément la politique économique, sociale et européenne actuelle", a-t-il justifié.

Estimant "l'initiative de Michel Rocard infondée, inquiétante et dangereuse", même si "elle ne surprend pas", Robert Hue, ancien n°1 du PCF, lance pour sa part un appel à Marie-George Buffet et aux responsables du parti pour qu'ils disent "haut et fort" leur disponibilité à "participer pleinement" à une majorité de gauche, dans une tribune dans Libération (de lundi).

L'enfoire le Hollande ; il se venge des confidences faites par sa moitie!!

Chanelet a écrit:

Schillaci a écrit:

Ségolène Royal: "Je suis contre la fellation!"

Ségolène Royal ne mâche pas ses mots! Dans une entrevue qu'elle accorde au magazine Elle, elle avoue, non sans émotion, qu'elle est contre la fellation: " la fellation est un acte avilissant qui réduit la femme a un rôle de pompe, quand on sait que Descartes, féministe visionnaire, comparait lui le coeur a une pompe. Cela veut tout dire de la dégradation de l'image de la femme aujourd'hui. La femme, c'est le coeur et le coeur n'avale pas." Elle ajoute, visiblement remonté, que Nicolas Sarkozy, par sa campagne musclée, n'a qu'un seul but: légitimer le machisme.
Ceci pourrait prêter à sourire, mais il semble bien qu'ici, la candidate socialiste a trouvé un terrain à sa mesure; en se positionnant comme une femme épanouie, désirant " materner la France", selon ses propres termes, elle indique à ses principaux adversaires la voie du renouveau, celui d'une France droite, debout, et non gâtant les Etats-Unis sur le modèle du tout-sécuritaire.
Elle conclut son interview par des termes sans équivoque: " dans les années 60, les femmes brûlaient leur soutien-gorge, en 2005, les jeunes de banlieue brûlaient des voitures, ceci est le même combat, j'ai compris le message." Voilà qui ne devrait pas manquer d'agiter la scène politique.

Elle pète complètement une durite!

Pauv' Franchois.

Bien tourné l'article.

Schillaci a écrit:Salut, An! Content de te revoir, sympa les débats avec toi!

Bah tu vois, ça me fait plaisir ! J’suis un gros relou qui kiffe la polémique et là-dessus, on a l’air d’avoir un point commun ;)

Schillaci a écrit:Bayrou est membre de j'sais plus quoi, un mouvement intégriste, mais j'avoue que c'est pourri comme argument, c'est juste que ses propositions sont un peu illuminées et je pense qu'il l'est aussi.

Si c’est vrai, j’trouve pas ça pourri comme argument. Moi le coup du scooter, de l’ISF et tout ça, j’trouve ça important de le savoir. L’élection présidentielle, c’est bien un candidat, une personne face au peuple donc pour moi, ça doit rentrer en ligne de compte. Pourtant, j’m’en passerais bien de ces sujets mais faudrait d’abord se passer de ce délire monarchique, du chef.

Schillaci a écrit:Ce que j'aime vraiment pas chez Bayrou, c'est qu'il fait croire qu'on peut dépasser les clivages.
Alors oui les français en ont marre de la droite et de la gauche, mais faire croire à un gouvernement qui rassemblerait les deux ou à de nouvelles têtes pour les législatives, j'suis désolé ça va trop loin...

Sur une législature, j’en suis persuadé. Alors c’est sûr que le discours peut faire penser à un changement en profondeur etc. Mais je trouve que c’est un faux procès que l’on fait à Bayrou, il aura un gouvernement qui tient la route et une majorité législative à mon avis. Et ça, justement grâce au système. Le Président, c’est du miel pour les mouches et un siège de députés aussi. Alors que les têtes soient vraiment nouvelles, je crois pas. Ils travailleront forcément différemment. C’est plus en 2012, si Bayrou est élu qu’on connaîtra sa sincérité. Il pourra pas le faire deux fois de la même façon sa coalition. Soit il participe à la restructuration des partis, soit il change vraiment les institutions. A mon avis, il fera ce qui lui permettra de rester au pouvoir.

Schillaci a écrit:La démagogie elle existe partout, et j'suis le premier à trouver Sarko risible sur beaucoup de trucs ou que l'argument de Ségo: "je suis une femme ça va changer" c'est pathétique.
Mais ça joue pas sur cet énorme mensonge que l'on peut passer outre le clivage gauche-droite, pas sur cette idée qu'ils sont tous pareils, tous des privilégiés qui se foutent du sort des français: ses attaques sur les élites, c'est ça.
En ce qui concerne ses attaques sur les médias, ça joue toujours sur le fait que les médias eux-aussi font parti du microcosme et mettent en avant deux candidats au mépris de ce que pensent réellement les français. J'fais peut-être un raccourci condamnable, et j'avoue que j'suis le premier à être énervé par Sarko-facho, mais là c'est vraiment ce qu'on entend chez Le Pen.

Depuis quand Le Pen ne dit que des conneries ? La proportionnelle, je trouve qu’il a raison aussi. Alors que tu sois dégoûté qu’on critique quand c’est Le Pen qui le dit et pas Bayrou, qu’on soit plus tendre avec l’extrême-gauche qu’avec l’extrême-droite, ok. N’empêche que ya une différence de valeur quand la même réflexion est portée par un mec plus respectable qu’un autre. C’est tout. Et surtout, les médias, ça fait bader quand même. Entre la télé qui est médiocre, c’est un truc de malade, et les artilleurs patrons de presse proche d’un candidat. Donc, ouais, ya pire comme démagogie j’trouve.

Schillaci a écrit:Bayrou a une image de sage, j'crois surtout que c'est un fou, question de point de vue.

Mais ça reste un politique, c’est d’abord des mégalo. Mitterrand l’aurait adoubé en disant après l’avoir rencontré qu’il serait Président de la RF, ça veut tout dire. Et je crois que François il aimerait qu’on pense à lui comme du Président sage qui a réconcilié la France. Ou alors il veut vraiment être un sage et alors ouais, il est pas loin de la folie.

Schillaci a écrit:Quant à Chirac, j'aime bien le personnage, ce qui n'enlève rien à ce que tu dis, qu'il a toujours préféré l'acquisition du pouvoir, par tous les moyens, à son utilisation pour changer le sort des français.

Le roi des fumistes incompétents. Médiocre comme c’est pas permis ce mec. Et voleur. Mais j’suis convaincu qu’il a sincèrement pleuré en voyant les cartons à New-York en débauchant du fast-food.

Schillaci a écrit:Mais vu comment ce pays se rebelle contre toute réforme, une question se pose: n'est-ce pas aussi la faute des français, amoureux de l'immobilisme, si on est à la rue économiquement aujourd'hui(sans dramatiser parce qu'on n'est pas encore le tiers-monde)? Et en revenant à Bayrou: n'est-ce pas pure démagogie que de rejetter la faute sur les élites quand c'est bien toute la France qui est responsable?

Evidemment que c’est les fautes sont partagées. Si les réformes Juppé avait été mise en place, la France serait au niveau de l’Europe. Mais bon, d’un coup, c’était violent et la contestation était légitime, aux vues des promesses en plus. On peut pas reprocher au peuple de pas avoir vu la croissance venir. On peut le reprocher un peu plus à Chirac qui a dissout pour laisser le PS profiter de la croissance qui a appliqué un programme en réaction à la droite. Ils l’ont pas vu venir non plus la croissance. Et c’est quand même beaucoup ça l’UMPS, l’alternance et donc le programme de l’adversaire qui prend trop d’importance en oubliant la conjoncture économique.
Et puis un politique peut pas mettre publiquement en responsabilité la France toute entière. T’apprécies celui qui te traite de con ? Enfin un grand politique, oui mais yen a pas alors bon. Le mieux, c’est encore de rassembler dans ces cas-là non ? Et ça reste vendeur.

Schillaci a écrit:J'cite pas parce que trop long, mais ce que tu dis est quand même bizarre, An, alors sous prétexte que Sarko peut être élu, il faut le faire passer pour un extrêmiste? L'article dit juste qu'il ne faut pas mettre les deux dans le même panier, il s'intéresse pas au fait de savoir lequel des deux a le plus de chance d'être élu.

Disons que ça le rend plus dangereux. En tant que personnage, j’ai longtemps cru que y’avait pas photo entre Sarkozy et Le Pen. Et ça m’a dégoûté cette diabolisation par la gauche de Sarkozy comme le dit Askolovitch. J’ai toujours été contre son projet politique et j’ai jamais aimé le mec (élevé par Pasqua, c’est trop pour moi). Mais que y ait un mec décomplexé à droite, j’trouvais ça intéressant dans le débat d’idées. Même le coup du Kärcher m’a pas trop choqué, j’y ai plus vu de l’irresponsabilité que du racisme. Mais depuis l’investiture, c’est trop. De Jaurès aux gènes, tout me fait gerber. Et balancé des trucs sur la solution finale pour être élu, c’est oublié de gouverner. Et de gouverner avec l’Allemagne. C’est gravissime. Et parler des gênes comme ça, ça sent le mec qui a lu un article là-dessus et qu’a rien compris. Mais surtout, le minimum de sérieux quand tu prétends être président, c’est pas donner d’opinion sur des sujets que des scientifiques ne font que découvrir. Le Pen, lui, il dit la même chose mais en te parlant de Noirs qui courent et de Blancs qui nagent. C’est du folklore puant mais ça reste du folklore. Les gênes, c’est quand même déjà plus pernicieux. Arrivé à ce niveau-là, pour moi c’est du kiff-kiff Le Pen-Sarkozy. Parce que Le Pen, il est pas anti-démocrate non plus si on veut aller dans ce sens là. Il a jamais dit que la démocratie, il voulait la supprimer. Il est pas fasciste mais est ce qui s'en rapproche le plus. Et Sarkozy va dans cette direction, c'est indéniable. Et ça, c’est pas les gauchistes qui l’ont inventé, c’est Sarkozy qui parle en entretien, en meeting. A ce niveau, je vois pas tant d'infamies contre Sarkozy, le papier, comparé le traitement, c’est bien, c’est intéressant mais c’est de la branlette. Le Pen ne sera jamais que candidat. Sarkozy peut être élu. Et il tient des propos qui me semblent inacceptables de la part d'un Président.
Mais, je me répète, le système présidentiel, c’est plus ça qui me dérange. Aux Etats-Unis, ça devient dangereux quand un imbécile est au pouvoir.

Schillaci a écrit:

Chanelet a écrit:

Schillaci a écrit:

Ségolène Royal: "Je suis contre la fellation!"

Ségolène Royal ne mâche pas ses mots! Dans une entrevue qu'elle accorde au magazine Elle, elle avoue, non sans émotion, qu'elle est contre la fellation: " la fellation est un acte avilissant qui réduit la femme a un rôle de pompe, quand on sait que Descartes, féministe visionnaire, comparait lui le coeur a une pompe. Cela veut tout dire de la dégradation de l'image de la femme aujourd'hui. La femme, c'est le coeur et le coeur n'avale pas." Elle ajoute, visiblement remonté, que Nicolas Sarkozy, par sa campagne musclée, n'a qu'un seul but: légitimer le machisme.
Ceci pourrait prêter à sourire, mais il semble bien qu'ici, la candidate socialiste a trouvé un terrain à sa mesure; en se positionnant comme une femme épanouie, désirant " materner la France", selon ses propres termes, elle indique à ses principaux adversaires la voie du renouveau, celui d'une France droite, debout, et non gâtant les Etats-Unis sur le modèle du tout-sécuritaire.
Elle conclut son interview par des termes sans équivoque: " dans les années 60, les femmes brûlaient leur soutien-gorge, en 2005, les jeunes de banlieue brûlaient des voitures, ceci est le même combat, j'ai compris le message." Voilà qui ne devrait pas manquer d'agiter la scène politique.

Elle pète complètement une durite!

Pauv' Franchois.

Bien tourné l'article.

Elle a des soucis avec sa dentition, ça doit lui faire peur

Eh, mais c'est des conneries mon article! Vous êtes fous: " le coeur n'avale pas", c'est un peu gros quand même. Remarque avec Ségo, on peut s'attendre à tout.

En tout cas, j'espère que Le Pen ne sera pas au second tour.