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Roussillon intransigeant à l'express
Mar 30 Aoû 2005, 20:54
et oui il a autre chose à foutre que le FCNA [tri]
PRESSE
La grève de L'Express
est suspendue
NOUVELOBS.COM | 03.06.05 | 08:24
La décision a été prise pour permettre la parution du prochain numéro de l'hebdomadaire, qui est mis en vente à Paris chaque lundi. Le conflit porte sur la nomination au poste de président du conseil de surveillance d'un proche de Serge Dassault.
L es journalistes de l'hebdomadaire L'Express ont décidé jeudi soir 2 juin de suspendre la grève entamée dans la matinée pour protester contre une nouvelle composition du conseil de surveillance du groupe L'Express-L'Expansion, l'instance chargée de veiller au respect de la déontologie du journal.
Cent trente-cinq journalistes, pour une rédaction qui en compte 164, y compris les correspondants de l'étranger, ont participé à ce vote à bulletins secrets: 97 se sont prononcés pour la suspension de la grève, 36 contre.
Selon Vincent Hugeux, président de la Société des journalistes de L'Express, la suspension de la grève a été décidée pour permettre la parution du prochain numéro de l'hebdomadaire, qui est mis en vente à Paris chaque lundi.
Cependant, les négociations se poursuivront avec les représentants du groupe Dassault, propriétaire de la Socpresse qui contrôle elle-même le groupe L'Express-L'Expansion.
La grève était une première depuis la création de l'hebdomadaire, si l'on excepte une grève de quatre heures en 1996, à la suite d'un projet d'externalisation.
"Coup de force"
Le conflit oppose Serge Dassault, en sa qualité d'actionnaire principal de la Socpresse, le groupe de presse dont fait partie le groupe L'Express-L'Expansion, et, pour l'essentiel, la Société des Journalistes (SDJ) de L'Express, qui regroupe la quasi-totalité des 164 journalistes de l'hebdomadaire.
L'annonce que Rudi Roussillon, représentant le groupe Dassault, prenait la présidence du conseil de surveillance de l'hebdomadaire, a mis le feu aux poudres. Cette nomination, à la tête du conseil, créé en 1997, est intervenue à la suite du départ du journaliste Jacques Duquesne, 75 ans, qui exerçait cette fonction, traditionnellement confiée à une personnalité indépendante.
Dès cette annonce, la SDJ avait dénoncé un "coup de force". "L'éviction des personnalités indépendantes, la réduction dudit Conseil à trois membres, tous représentants de l'actionnaire, dont s'empare la présidence, constituent un dévoiement grossier de cette instance originale et exemplaire", souligne une motion de la SDJ, adoptée mardi à bulletin secret.
"Avancées"
Jeudi matin, une réunion a réuni d'une part le président de la SDJ, Vincent Hugeux, membre sortant du conseil de surveillance, et des délégués syndicaux, membres du comité d'entreprise, représentant notamment le personnel administratif, et d'autre part, Rudi Roussillon.
Selon Vincent Hugeux, cette réunion a permis des "avancées", notamment sur la participation de personnalités indépendantes au conseil de surveillance et sur la promesse d'une signature, par Serge Dassault lui-même, de la Charte qui fixe les règles déontologiques du fonctionnement du magazine.
En revanche, Rudi Roussillon s'est montré intransigeant sur la volonté du groupe Dassault de confier la présidence du conseil à une personnalité représentant l'actionnaire principal, au motif que c'est la pratique dans les autres sociétés de la Socpresse.
Co-présidence
Les représentants de la rédaction ont proposé de leur côté une co-présidence associant une personnalité indépendante et une personnalité désignée par le groupe Dassault.
C'est cette dernière proposition, considérée comme minimale par les grévistes, que Rudi Roussillon devait soumettre dans la journée à Serge Dassault.
PRESSE
La grève de L'Express
est suspendue
NOUVELOBS.COM | 03.06.05 | 08:24
La décision a été prise pour permettre la parution du prochain numéro de l'hebdomadaire, qui est mis en vente à Paris chaque lundi. Le conflit porte sur la nomination au poste de président du conseil de surveillance d'un proche de Serge Dassault.
L es journalistes de l'hebdomadaire L'Express ont décidé jeudi soir 2 juin de suspendre la grève entamée dans la matinée pour protester contre une nouvelle composition du conseil de surveillance du groupe L'Express-L'Expansion, l'instance chargée de veiller au respect de la déontologie du journal.
Cent trente-cinq journalistes, pour une rédaction qui en compte 164, y compris les correspondants de l'étranger, ont participé à ce vote à bulletins secrets: 97 se sont prononcés pour la suspension de la grève, 36 contre.
Selon Vincent Hugeux, président de la Société des journalistes de L'Express, la suspension de la grève a été décidée pour permettre la parution du prochain numéro de l'hebdomadaire, qui est mis en vente à Paris chaque lundi.
Cependant, les négociations se poursuivront avec les représentants du groupe Dassault, propriétaire de la Socpresse qui contrôle elle-même le groupe L'Express-L'Expansion.
La grève était une première depuis la création de l'hebdomadaire, si l'on excepte une grève de quatre heures en 1996, à la suite d'un projet d'externalisation.
"Coup de force"
Le conflit oppose Serge Dassault, en sa qualité d'actionnaire principal de la Socpresse, le groupe de presse dont fait partie le groupe L'Express-L'Expansion, et, pour l'essentiel, la Société des Journalistes (SDJ) de L'Express, qui regroupe la quasi-totalité des 164 journalistes de l'hebdomadaire.
L'annonce que Rudi Roussillon, représentant le groupe Dassault, prenait la présidence du conseil de surveillance de l'hebdomadaire, a mis le feu aux poudres. Cette nomination, à la tête du conseil, créé en 1997, est intervenue à la suite du départ du journaliste Jacques Duquesne, 75 ans, qui exerçait cette fonction, traditionnellement confiée à une personnalité indépendante.
Dès cette annonce, la SDJ avait dénoncé un "coup de force". "L'éviction des personnalités indépendantes, la réduction dudit Conseil à trois membres, tous représentants de l'actionnaire, dont s'empare la présidence, constituent un dévoiement grossier de cette instance originale et exemplaire", souligne une motion de la SDJ, adoptée mardi à bulletin secret.
"Avancées"
Jeudi matin, une réunion a réuni d'une part le président de la SDJ, Vincent Hugeux, membre sortant du conseil de surveillance, et des délégués syndicaux, membres du comité d'entreprise, représentant notamment le personnel administratif, et d'autre part, Rudi Roussillon.
Selon Vincent Hugeux, cette réunion a permis des "avancées", notamment sur la participation de personnalités indépendantes au conseil de surveillance et sur la promesse d'une signature, par Serge Dassault lui-même, de la Charte qui fixe les règles déontologiques du fonctionnement du magazine.
En revanche, Rudi Roussillon s'est montré intransigeant sur la volonté du groupe Dassault de confier la présidence du conseil à une personnalité représentant l'actionnaire principal, au motif que c'est la pratique dans les autres sociétés de la Socpresse.
Co-présidence
Les représentants de la rédaction ont proposé de leur côté une co-présidence associant une personnalité indépendante et une personnalité désignée par le groupe Dassault.
C'est cette dernière proposition, considérée comme minimale par les grévistes, que Rudi Roussillon devait soumettre dans la journée à Serge Dassault.
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Date d'inscription : 12/07/2005
Re: Roussillon intransigeant à l'express
Mar 30 Aoû 2005, 20:56
Ce n’est pas tellement la personnalité de Rudi Roussillon qui est en cause. Cet homme discret, courtois, qui est l’homme de la communication de Dassault passe plutôt bien chez les journalistes même s’il est connu pour son art consommé de la langue de bois, version bois tendre. Ce n’est pas tant non plus ses origines politiques qui gênent chez cet ancien membre du parti républicain, qui a officié dans l’entourage de François Léotard, d’Alain Madelin ou de Gérard Longuet, ce qu’on appelait dans les années 1980 «la bande à Léo».
rfi
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