Revue de presse FC Nantes

Aristeguieta : « Un joueur de surface »

FC Nantes. L'attaquant vénézuélien, qui pourrait effectuer ses débuts samedi à Laval (14 h), se livre sur son adaptation.
Toujours très couvert pour se protéger d'un froid inhabituel, autant qu'appliqué et concerné à l'entraînement, Fernando Aristeguieta, surnommé « El Colorado » (« le roux »),s'efforce de s'intégrer vite à son nouvel univers. Ton posé, discours structuré, l'international vénézuélien raconte ses premiers pas européens.

Fernando, vous étiez en contact avec des clubs espagnols et Marseille, notamment. Pourquoi avoir choisi le FC Nantes ?

Il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu pour un joueur vénézuélien à l'heure de tenter l'aventure du football européen, en particulier les possibilités de jouer régulièrement. J'ai un bon ami ici, Gabriel Cichero, qui a facilité ma venue. Ses observations ont influencé ma décision.

Connaissez-vous le championnat français et ses caractéristiques ?

Peu, car il est difficile de voir les matches au Venezuela. J'ai demandé des DVD pour voir comment joue l'équipe. Et j'étais à La Beaujoire vendredi pour Nantes-Nîmes (1-2).

Quelles sont vos premières impressions à propos du jeu nantais et de La Beaujoire ?

Le stade est très beau. J'ai observé les déplacements, le rythme semblait plus élevé qu'au Venezuela, les appels très dynamiques. Je confirmerai quand je serai sur le terrain.

Justement, êtes-vous prêt à jouer, dès samedi, à Laval ?

Je suis à la disposition de l'entraîneur. Quand il jugera que peux aider l'équipe, je répondrai présent.

Quel type d'attaquant êtes-vous ?

Je suis un joueur de surface. Mais je préfère laisser les supporters et les médias me juger, c'est leur rôle.

Arriver en cours de saison est toujours plus compliqué...

Je ne bénéficie pas du travail de préparation, quand tu apprends à connaître tes coéquipiers. Je suis là pour relever le défi. Le groupe est sain, même ceux qui ne maîtrisent pas l'anglais ou l'espagnol me font des blagues que d'autres traduisent.

Êtes-vous venu seul ?

Avec mes parents, qui sont repartis depuis. Ma petite amie, étudiante, ne peut pas me rejoindre pour l'instant.

Qu'est-ce qui a été le plus surprenant pour vous à Nantes ?

Le temps ! Au Venezuela, c'est l'été toute l'année, avec 25° de moyenne. Alors ici, je me protège bien avec les gants et le tour de cou polaire.

Comment avez-vous l'habitude de célébrer vos buts ?

J'ai une dédicace spéciale pour mon grand-père. J'espère avoir rapidement l'opportunité de la montrer...


Ouest-France

Djellabi ne fait pas de bruit, les autres s'en chargent...


Ligue 2. Laval - Nantes. Karim Djellabi devrait effectuer samedi à Laval ses premiers pas au sein de la défense du FCN. Amusant comme première...
Comme au Far West, il existerait donc les bons et les méchants. Pour n'avoir fait que passer au Stade Lavallois, n'être resté qu'une journée à l'essai avant de filer chez le voisin nantais parapher un contrat de six mois, Karim Djellabi ne serait qu'un opportuniste, un sacripant. L'occasion faisant le larron, Philippe Jan, ne s'est pas gêné pour endosser le costume de la victime et émettre de sérieux doutes sur l'orthodoxie des moeurs des agents.

À chacun sa vérité. Jean-Charles Parot dispose en effet d'une autre lecture des événements. « Le dimanche, le président du Stade Lavallois m'a dit qu'il était intéressé, mais qu'il souhaitait voir au préalable dans quel état physique se trouvait le joueur, se souvient très bien le représentant du nouveau latéral gauche du FCN. Il m'a fait une première proposition : 4 000 € pour les six mois restants, 7 000 la saison prochaine. Je lui ai répondu qu'à ce tarif, c'était improbable qu'il signe. On demandait 5 et 10 000 €. Ce n'est pas moi qui ai joué par la suite les marchands de tapis et qui suis monté jusqu'à 8 500 ! Déjà, pourquoi l'avoir fait venir le mardi et pas dès le lundi ? »

Ce fameux mardi, quand Karim Djellabi rallume son portable à l'issue de sa séance avec les Tangos, un message l'attend. Il est signé Lionel Duarté, l'entraîneur de Beaucouzé (DRS), club avec lequel l'ancien défenseur d'Angers SCO s'est entretenu durant ses six mois d'inactivité. « Je lui ai annoncé que le FC Nantes était intéressé et qu'il allait l'appeler. Après, il ferait son choix. » Nantes où Jean-Charles Parot était justement attendu en soirée pour finaliser la venue du Vénézulien Fernando Aristeguieta, un autre de ses protégés. « Par correction, j'ai appelé le président lavallois pour lui confirmer l'intérêt du FCN. Et lui que fait-il dans la foulée ? Il téléphone à Franck Kita pour savonner la planche et raconter que le joueur est entamé physiquement. Alors, quand Laval parle de pratiques mafieuses, c'est plus pour cacher son incompétence ! »

« Je ne suis pas fou, j'ai pris un risque »

En tout cas, le FC Nantes n'a pas hésité, lui. Le natif d'Épinay-sur-Seine, toujours supporter attitré du Paris Saint-Germain, représente, il est vrai, une valeur refuge de la Ligue 2 avec ses 197 matches au compteur sous le maillot du SCO qu'il avait rejoint dès l'âge de 13 ans. « Je ne suis pas un mercenaire. J'aime rester dans un club quand je me sens bien. Je privilégie l'aspect collectif du métier. Nantes, c'est un choix sportif. Pas une question de temps ou d'argent. Je ne suis pas fou, j'ai pris un risque. »

À bientôt 30 ans, il aimerait goûter à la Ligue 1. « Par le passé, j'ai eu des propositions, mais j'étais sous contrat. » C'est d'ailleurs parce que son ancien agent lui a fait miroiter Troyes qu'il s'est retrouvé à la fin de l'été le bec dans l'eau.Avec Michel Der Zakarian, Karim Djellabi n'est pas dépaysé.Il a en effet passé cinq ans avec Jean-Louis Garcia, « un coach dans la même lignée : très exigeant, rigoureux, avec un projet de jeu qui prédomine ». La première nantaise va l'amener ce samedi à Le Basser, chez les Tangos. Un clin d'oeil du destin. « Le public va me siffler... Si je marque, ça fera désordre, s'amuse ce père de deux enfants. Je resterai sobre... » Comme dans la vraie vie.
Ouest-France

Tristan Boubaya : « Retrouver le FC Nantes, un joli clin d'oeil »

Coupe de France (16es de finale). Épinal (National) - FC Nantes, mardi, 18 h. L'ancien pensionnaire du centre de formation nantais, passé ensuite par Carquefou, est l'un des héros vosgiens en Coupe. Il attend Nantes avec impatience.
D'une épopée à l'autre, Tristan Boubaya a changé de monde. « J'ai vécu de l'intérieur la belle aventure de Caquefou en Coupe de France (saison 2007-2008, les Carquefoliens étaient tombés en quart de finale contre le PSG, 0-1) mais sans jouer. À l'époque, je venais d'arriver à Caquefou et j'évoluais avec l'équipe réserve, en DH. J'avais 18 ans. » Demain, il sera sur le terrain. « J'étais super content quand j'ai vu le tirage. C'est un joli clin d'oeil pour moi de retrouver le FC Nantes. J'ai débuté la préformation là-bas à 12 ans puis j'ai enchaîné sur trois ans au centre de formation de La Jonelière. » Avec au passage un titre de champion de France en moins de 16 ans. « L'un des meilleurs souvenirs de ma carrière. J'ai gardé tous les équipements du FC Nantes. Même si la dernière année a été difficile... »

Champion de France à 16 ans avec les jeunes Canaris

À 17 ans, entré dans sa dernière saison de formation, il grandit trop vite. « J'ai pris 20 cm en un an, ce qui a entraîné des problèmes de dos, donc je n'ai pas joué de l'année et je n'ai pas été gardé... » Un seul joueur de l'effectif actuel pointait alors le bout de son nez. « Adrien Trebel arrivait en moins de 15 ans quand moi j'étais en 17. La fin a été cruelle mais les deux premières années au centre avaient été très belles. »

Ensuite débarrassé de ses problèmes physiques de croissance, le milieu de terrain défensif s'est affirmé à Carquefou. « J'y suis resté cinq saisons. Dès la deuxième, je jouais en CFA. Au final, là-bas, j'ai gagné trois fois le championnat. » Et vécu la montée en National. « Je voulais rester mais on n'a pas trouvé d'accord avec l'entraîneur et le président. En juin dernier, je me suis retrouvé libre et sans club... »

« Récupérer le maillot de mon collègue Issa Cissokho »

Épinal l'approche. À 22 ans, devant l'option découverte du National, il n'hésite pas. « L'hiver est rude et c'est une petite ville comparée à Nantes... On s'y fait au fur et à mesure. Par contre, côté sportif, on n'a gagné que deux matches en championnat. » Après une absence de deux mois à la suite d'une blessure à la clavicule, il a marqué ses deux premiers buts de la saison contre Lyon, tenant du titre tombé dans les Vosges en 32e (3-3, 4-2 tab) : « Depuis, c'est un truc de fous ! Les médias, quand tu fais un exploit... Je ne m'étais pas rendu compte de tout cela avec Carquefou, j'étais plus bénévole et supporter. »

Face au FC Nantes, demain (18 h), « ce ne sera pas une revanche pour moi », affirme Boubaya. Juste l'occasion d'oublier le championnat et de passer un tour de plus, pour jouer Marseille ou Paris ensuite. Même si on ne fera pas un exploit à chaque fois. » Quoi qu'il arrive, son cadeau sera un maillot. Celui de Cissokho : « Je vais le récupérer facilement, on était bien collègues à Carquefou. »
Ouest-France

Le champion d'automne nantais sur la pente dure de l'hiver

Ligue 2. Les joueurs de Michel Der Zakarian ont perdu leur fauteuil de leader et la recette de la victoire. Encore en panne d'efficacité offensive en Mayenne, les Canaris s'essoufflent-ils ?

N'habite plus à l'étage indiqué ! Cinq journées après sa prise de pouvoir à Clermont (0-1, le 10 décembre), le FC Nantes (2e) a abandonné son fauteuil de leader. Pour la deuxième fois cette saison, il vient d'enchaîner à Laval (0-0) un troisième match sans victoire en championnat. Comme à la fin de l'été, lorsque la défaite à Arles-Avignon (2-1) avait précédé les nuls contre Guingamp (1-1) et au Havre (1-1). « On démarre mal l'année, regrette Michel Der Zakarian. Si on avait pris un point contre Nîmes (1-2), ce ne serait pas inquiétant. »

Djordjevic, près de 600 minutes sans marquer en championnat

Avec des « si » et un soupçon de réalisme en plus, les Canaris ne seraient pas rentrés de Mayenne sans victoire pour la troisième saison d'affilée. « En première mi-temps, on se procure deux occasions nettes et quatre situations que l'on gère mal », rappelle l'entraîneur nantais. Supérieurs dans l'impact et l'envie, plus ambitieux et mieux physiquement (Laval avait joué cinq jours auparavant à Monaco, 1-1), ses protégés se sont avérés incapables de tuer un match qu'ils dominaient. Si Der Zakarian a apprécié la solidité défensive retrouvée grâce au bloc de cinq, après quatre buts encaissés en deux rencontres depuis la reprise, le problème est offensif.

« Chacun doit se persuader qu'il est capable de marquer, être plus juste dans la finition, plus tueur devant le but », affirme l'entraîneur. En Mayenne, la mi-temps a transformé les Nantais. Plus de rythme, plus de combinaisons, plus de dédoublements. Et pas d'occasion jusqu'à l'entrée d'Aristeguieta. Avant cela, 87 minutes durant, Eudeline, Bessat puis Trebel avaient éprouvé les pires difficultés à trouver Djordjevic, esseulé en pointe. « C'est aux milieux de venir plus près de lui mais il doit être beaucoup plus performant dans la conservation, les remises et l'orientation du jeu »,explique Der Zakarian. Le Serbe reste sur six matches sans marquer en championnat, soit 583 minutes au total depuis Angers (1-0, le 3 novembre).

Quid de la Coupe de France ?

Comment mieux l'alimenter ? Samedi, Bessat, précieux par la qualité de ses centres, est sorti à la mi-temps. « J'étais pris d'envies de vomissements à chaque accélération », explique le milieu qui soigne une gastro-entérite. Eudeline, après une première période intéressante, a peu à peu disparu, remplacé par un Trebel plein de volonté mais peu inspiré. Dès lors, Deaux et Veretout ont manqué de solutions pour se projeter vers l'avant. D'autant que Djellabi et Cissokho, d'abord très offensifs, ont baissé de pied après la pause. Gakpé parti à la CAN, Pancrate en phase de reprise, seul Aristeguieta, très remuant en peu de temps, semble capable de faire bouger les lignes devant.

L'international vénézuélien postule déjà pour une place de titulaire à Epinal (National), demain (18 h), en 16e de finale de la Coupe de France. Un intermède compliqué à gérer. « On y va pour se qualifier, affirme Der Zakarian. Mais il y aura du turnover, avec des jeunes du centre. À Laval, on a baissé physiquement en seconde mi-temps. Alors en vue de Tours (vendredi, 20 h), je préfère éviter les blessures et la fatigue, pour avoir des joueurs frais. » Et à nouveau efficaces devant le but ?



Ouest-France

«J'ai pensé qu'il devait s'agir d'une erreur.» Voici la première réaction de Jean-Luc Colin, président de Dieppe (CFA 2), lorsqu'il a ouvert le courrier adressé par le FC Nantes, la semaine dernière. Dans l'enveloppe, une lettre réclamant la part de la recette relative au 32e de finale entre Dieppe et Nantes… match du 6 janvier ! La somme demandée : 15 837 €.

Franck KIta : «On n'est pas une association !»

«Je suis dans l'incompréhension car Franck Kita m'avait dit qu'il me faisait cadeau de la recette, explique le président de Dieppe, club amateur au budget de 400 000 €. Je suis très embêté s'il nous les réclame vraiment, car ça pourrait créer un vrai déséquilibre dans nos comptes.» Joint mercredi, le directeur général délégué Franck Kita dément formellement avoir promis de laisser sa part de recette. «Je ne suis pas une association, moi, je gère une entreprise, tempête-t-il. Ce qu'on réclame ne rembourse même pas la moitié de notre déplacement. On en a eu pour près de 40 000 € (avion, hôtel, car…). Pour moi, la tradition en Coupe, c'est de laisser la recette à un club de la région, mais pas à un club à l'autre bout de la France. Point barre

nul

pissoffcake a écrit:

«J'ai pensé qu'il devait s'agir d'une erreur.» Voici la première réaction de Jean-Luc Colin, président de Dieppe (CFA 2), lorsqu'il a ouvert le courrier adressé par le FC Nantes, la semaine dernière. Dans l'enveloppe, une lettre réclamant la part de la recette relative au 32e de finale entre Dieppe et Nantes… match du 6 janvier ! La somme demandée : 15 837 €.

Franck KIta : «On n'est pas une association !»

«Je suis dans l'incompréhension car Franck Kita m'avait dit qu'il me faisait cadeau de la recette, explique le président de Dieppe, club amateur au budget de 400 000 €. Je suis très embêté s'il nous les réclame vraiment, car ça pourrait créer un vrai déséquilibre dans nos comptes.» Joint mercredi, le directeur général délégué Franck Kita dément formellement avoir promis de laisser sa part de recette. «Je ne suis pas une association, moi, je gère une entreprise, tempête-t-il. Ce qu'on réclame ne rembourse même pas la moitié de notre déplacement. On en a eu pour près de 40 000 € (avion, hôtel, car…). Pour moi, la tradition en Coupe, c'est de laisser la recette à un club de la région, mais pas à un club à l'autre bout de la France. Point barre

nul

Très moche même !

Moi, j'm'en tamponne.

c'est pas que ça soit grave mais vu le prix de la communication, 15k€ pour de la mauvaise presse je trouve ça cher

FC Nantes : Eudeline incertain contre Le Mans samedi

Victime d'une petite élongation contreTours, le Nantais Yohan Eudeline est incertain pour le déplacement au Mans, ce samedi à 14 h (23ème journée de L2). Le milieu de terrain offensif suit cette semaine un programme individualisé.

Ouest-France

Les Canaris marquent toujours le pas contre la L2 d'en bas

FC Nantes - Arles-Avignon : 1-1. Le résultat nul contre les Provençaux est venu confirmer la tendance des Nantaisà ne pas se dépêtrer des mal classés. À ce stade de la saison, on ne peut plus parler de coïncidence.
Une victoire en six rencontres face aux quatre derniers (Arles-Avignon, Laval, le Gazélec Ajaccio et Sedan), cinq points pris sur dix-huit : le résultat nul face à Arles-Avignon (1-1) est cohérent au vu du reste de la saison. Contre la Ligue 2 d'en bas, les Canaris marquent toujours le pas. « On a du mal contre les petits, c'est difficile à expliquer, avançait Lucas Deaux, hier, à la sortie du décrassage matinal. On aborde pourtant les matches de la même manière. Peut-être que l'on est plus une équipe performante sur une attaque rapide que sur une attaque placée. Ou peut-être qu'il y a un mauvais esprit qui traîne... » Des deux hypothèses, on retiendra plutôt la première. Confirmée par les statistiques : 6 buts inscrits en 6 matches contre les quatre plus mauvais élèves du championnat. Trop peu.

D'autant que la meilleure défense de Ligue 2 (ex aequo avec Caen, 15 buts encaissés en 24 matches) se mue en un mur poreux contre ces mêmes adversaires (7 buts concédés en 6 rencontres). Le FC Nantes a donc pris 47 % de ses buts contre les quatre derniers ! En cause, notamment, un déficit de concentration à l'entame des rencontres. À Avignon (2-1) et Ajaccio (3-1), comme samedi à la Beaujoire, les Canaris ont encaissé le premier but. « On a été plusieurs fois mal positionnés dans la récupération, c'était un problème de communication, analyse Michel Der Zakarian à propos du début de match contre les Provençaux. Sur le but, la ligne défensive n'est pas alignée et il y a une grossière erreur de l'axe central et du latéral droit. »

Si le but est arrivé vite, pour revenir dans le match, au-delà de leur réaction les Nantais ont bénéficié de la sortie sur blessure du poison Benjamin Psaume, positionné en numéro dix à l'ancienne et souvent libre de tout marquage. « On avait beaucoup d'espace pour manoeuvrer au coeur du jeu », confessait ainsi le Provençal avant de reprendre le bus, samedi. Car la problématique est (aussi) tactique. « Ils jouaient dans une sorte de losange donc on se retrouvait à deux contre quatre au milieu »,justifie Lucas Deaux.

Pierre Mosca a peut-être ainsi indirectement donné des pistes de réflexion à Michel Der Zakarian. Face aux deux lignes de cinq mises en place par le technicien provençal en fin de match pour bétonner, un hypothétique Psaume nantais, en venant s'engouffrer dans l'intervalle, aurait éventuellement créé des brèches pour l'isolé Aristeguieta et un Djordjevic sans un mètre de liberté. Sur le banc, seul Adrien Trébel disposait d'un profil adaptable à l'option. C'est là aussi l'une des caractéristiques du FC Nantes version 2012-2013 : dans ces fins de matches fermées, aucun élément sorti du banc n'apparaît en mesure de venir désorganiser le compact bloc adverse.

« De toute façon, il n'y a pas de petites équipes... », résume Michel Der Zakarian, laconique. « C'est plus facile pour Arles-Avignon de venir faire le nul ici que pour Nantes de battre Arles-Avignon », insiste Vincent Bessat. « Maintenant, on va à Guingamp, chez un gros, ce qui est plus fait pour nous », remarque Deaux. Que les Nantais se rassurent, seules les réceptions du Gazélec Ajaccio (9 mars, 28e journée) et de Sedan (17 mai, 37e journée) restent à négocier face à ces terrifiants mal classés.
Ouest-France

Sasso: « Je ne suis pas trop morue »

il a signé à Braga ce petit enfoiré

ANKOURAGE a écrit:Sasso: « Je ne suis pas trop morue »

il a signé à Braga ce petit enfoiré

Ouaip pourtant parmi les Rodelin, Carole, Nego et consort, on n'aurait pas misé beaucoup sur lui

Nico56 a écrit:http://horsjeu.net/academies/guingamp-nantes-2-1-la-canaris-academie-livre-ses-notes/

hmm... ça sent le pov' type le rédacteur.

Phébus a écrit:Miss France 2007 et l'ex-Canari Aurélien Capoue vont se marier à Nantes

carton rouge Bubus! qu'est ce que c'est que cette merde?! rien à faire là!

pissoffcake a écrit:

Phébus a écrit:Miss France 2007 et l'ex-Canari Aurélien Capoue vont se marier à Nantes

carton rouge Bubus! qu'est ce que c'est que cette merde?! rien à faire là!

Le FC Nantes doit se trouver un programme de relance

Ligue 2. Les difficultés se confirment. Le FC Nantes stagne, comme Clermont avait stagné l'an dernier.Der Zakarian doit peut-être faire évoluer sa méthode.
Si le FC Nantes est en train de cochonner son bon début de saison, il peut toujours se rassurer avec un truisme : il vaut mieux faire du surplace dans le groupe de tête que d'avancer dans le peloton des attardés. N'empêche, au train où vont les choses, il risque de ne plus pouvoir longtemps se dire, comme Vincent Bessat après le revers enregistré à Guingamp samedi (2-1), « on est encore sur le podium ».

Depuis le début de l'année, les Canaris traînent la patte. Ils ont subi leur première défaite à domicile de la saison, d'entrée contre Nîmes et viennent, samedi, de voir s'interrompre une série de 6 matches sans défaite à l'extérieur. Sur les 18 points distribués depuis la reprise, ils n'en ont pris que 8. Si l'on ne devait prendre en compte que cette séquence de six journées, Nantes serait 10e d'un classement mené par Nîmes, Guingamp, et Monaco. Pour Michel Der Zakarian, le constat est clair : « On n'avance pas. »

L'entraîneur raisonne sur une période d'observation plus courte : « Sur les deux derniers matches, on a pris un point sur six. » Pour lui, il faut « refaire une série pour redécoller ».

Si Waldemar Kita garde pour l'instant son calme, surjouant même un peu la décontraction pour délivrer un message néanmoins intelligent (« ne dramatisons pas »), MDZ, lui, commence à se laisser gagner par la nervosité. Parce qu'il a déjà connu cette situation, peut-être. L'an dernier, avec Clermont, il avait viré en tête à mi-saison.

Et dès la reprise, son équipe avait calé. Plus méchamment encore. Sur les 6 premières journées, ses Auvergnats n'avaient pris que 5 points et ne s'étaient jamais vraiment remis d'aplomb, terminant finalement le championnat à la 5e place. « On lâche des points », s'agace Der Zakarian, qui sait donc ce qu'il en coûte. C'est peu dire que ses joueurs ont provoqué son ire en n'appliquant pas les consignes sur des phases où tout est normalement prévu.

Deux boulettes qui font diversion

En revisionnant les buts, il a repéré « trois joueurs qui sont en train de rêver » sur le premier. Le deuxième laisse apparaître une faute de « marquage » criante pour lui qui sait parfaitement qui était « désigné » pour surveiller Yatabaré.

Dimanche matin, le coach n'en démordait pas. Il focalisait sur ces « deux boulettes ». Peut-être même un peu trop. MDZ considérait qu'En Avant n'avait « pas dominé » son équipe et se satisfaisait d'une première période « maîtrisée » selon son propre terme, avec « de bons enchaînements, une bonne tenue du ballon ». « Ce n'était pas le match du siècle », confessait-il, mais, manifestement, cela lui convenait. Et c'est peut-être là que le bât blesse.

À force de se contenter du minimum dans le jeu, en réclamant le maximum dans l'engagement, ce FC Nantes donne l'impression de courir le risque de l'usure. Samedi, MDZ disait être venu au Roudourou « pour jouer ».

Sans faire de mauvais esprit, ce n'était pas évident, y compris dans ses choix puisque Veretout et Eudeline avaient pris position sur le banc. Jocelyn Gourvennec estimait d'ailleurs qu'après avoir ouvert le score, Nantes avait « géré ».

À demi-mot, l'entraîneur costarmoricain suggérait aussi l'idée que son ancien club pouvait être relativement prévisible : « Nantes est vraiment très dur à jouer, dans un registre très précis. »

Le moment est peut-être venu, pour Michel Der Zakarian, de se renouveler un peu.


Ouest-France

Rien ne va plus pour l'attaquant du FC Nantes Ismaël Bangoura prêté depuis septembre au club qatarien d'Umm Salal. Déjà au centre d'un incroyable imbroglio qui lui a valu d'être condamné par la Fifa à payer conjointement avec le FC Nantes 4, 5 millions d'euros, le joueur vient d'être sorti de l'effectif du club d'Umm Salal. Son agent Pascal Carbon nous a confirmé l'information : «D'un commun accord, il a été désenregistré [sous-entendu supprimé de la liste des joueurs] pour que le Brésilien Cabore [blessé depuis plusieurs mois] puisse y être inscrit. Il reste cependant à Umm Salal, mais ne jouera pas de match officiel. L'objectif pour lui est de refaire une préparation foncière pour être à 100 % physiquement.» Bangoura n'aura donc joué qu'une petite dizaine de matchs cette saison, à entendre son représentant. «Moi aussi, je vais me mettre à désenregistrer mes joueurs étrangers, fulmine le président Waldemar Kita. Dans aucun pays d'Europe, on voit ça. C'est très agaçant, car on a l'impression qu'à un certain moment il n'y a plus du tout de règles !»

Bangoura devrait donc rejoindre la Jonelière en juillet prochain - «c'est fort possible», selon Kita - avec une valeur marchande en berne. Un comble quand on se souvient que les dirigeants nantais avaient enrôlé Bangoura en janvier 2012 pour réaliser une jolie plus-value financière… «C'est vrai, il ne prend plus de valeur, reconnaît le président, assez embarrassé. La compétition est très importante pour un joueur… Quand on l'a recruté, tout le monde était d'accord pour dire que c'était un joueur qui avait fait ses preuves, mais ça n'a pas marché.» Bangoura (28 ans), à qui il reste un an de contrat au FCN, ne cause «que des soucis», conclut même le président du FC Nantes. D. P.
source: 20minutes

il a raison Kita, c'est franchement n'importe quoi mais ça ne gène personne à la Fifa

Bah ça ne gène pas la FIFA... Vu qu'ils sont de mèche avec les pays du Golfe.

Oui entre la France et le Qatar la FIFA a vite choisi

Gabriel Cichero écourte l'entraînement


En raison d'un hématome consécutif à un coup sur l'orteil samedi dernier à Guingamp, Gabriel Cichero a quitté ses partenaires prématurément ce mardi matin à la Jonelière. En dehors de l'international vénézuélien, Michel Der Zakarian dispose de l'intégralité de son effectif.
Ouest-France

Michel Der Zakarian : «Tout le monde est meilleur que nous mais on est deuxième ! »

Erick Monbaerts (entr. du Havre). « À dix, c’était compliqué ! Bien sûr, il y a main, sauf que l’on prend la double peine : le penalty et l’expulsion alors qu’il y a une faute sur notre gardien au départ. Et en plus, si vous regardez bien, on oublie de nous siffler un penalty. On accuse notre joueur (Ba) de simuler. C’est donc beaucoup de regrets par rapport à tout le travail effectué. Dans ces conditions, je dois féliciter mon équipe. C’est difficile de ne pas se désunir, de se concentrer sur le match. Après, on a eu de très belles opportunités, on n’a pas su les convertir. »

Michel Der Zakarian (entr. du FC Nantes). « On a réalisé un début de match timide et crispé. Le penalty a décanté la rencontre. De toute façon, il y a penalty, il fait le geste de la main. Même à onze contre dix, on a mal récupéré le ballon. Je leur ai demandé d’être plus agressifs sur le porteur du ballon, de récupérer plus haut, de développer plus de mouvement. C’est dommage que nous n’ayons pas marqué un troisième. Il nous faut encore cinq ou six victoires pour prétendre à la L1. On se rassure, on ne prend pas de but, nous sommes la meilleure défense, la deuxième attaque du championnat, mais on se fait balader par tout le monde, on ne joue pas bien et toutes les équipes sont meilleures que nous ! (Le coach se lève et tourne les talons). »

Ouest-France

il est chonchon michou en ce moment