Affaire Karachi
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fredorain
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- ColucheRecrue
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Affaire Karachi
Mar 27 Sep 2011, 18:51
Comme ça ça sera plus lisible
- PhébusBallon d'Or
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Re: Affaire Karachi
Mar 27 Sep 2011, 18:51
Coluche a écrit:Comme ça ça sera plus lisible
- JuanitoChampion du Monde
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Re: Affaire Karachi
Mar 27 Sep 2011, 18:57
J'allais le faire.
Re: Affaire Karachi
Mar 27 Sep 2011, 20:08
Juanito a écrit:J'allais le faire.
Vous allez voir qu'ils vont enterrer l'affaire. On n'aura plus qu'à revendre le topic sur le bon coin
- ColucheRecrue
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Re: Affaire Karachi
Jeu 29 Sep 2011, 19:35
Selon Balladur les 15 Millions de francs en liquide qu'il a eu pour sa campagne étaient la recette de la vente de gadgets, T-shirts... Il se fout de notre gueule ou bien? Balladur, principal rival pour Adidas et Nike
- JuanitoChampion du Monde
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Re: Affaire Karachi
Jeu 29 Sep 2011, 19:36
Ouais pas super comme mensonge.
- ChaneletRecrue
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Re: Affaire Karachi
Jeu 29 Sep 2011, 20:03
On peut fusionner avec l'affaire DSK?
- TriskelBallon d'Or
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Re: Affaire Karachi
Jeu 29 Sep 2011, 20:05
Chanelet a écrit:On peut fusionner avec l'affaire DSK?
- ColucheRecrue
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Re: Affaire Karachi
Sam 01 Oct 2011, 04:17
http://lci.tf1.fr/france/justice/affaire-karachi-hortefeux-a-eu-une-intuition-6740081.html
OK en fait il nous prends tous pour des idiots, maintenant c'est clair
OK en fait il nous prends tous pour des idiots, maintenant c'est clair
- Nico56Fondateur
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Re: Affaire Karachi
Sam 01 Oct 2011, 09:04
y manque pas de toupet
- ChaneletRecrue
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Re: Affaire Karachi
Sam 01 Oct 2011, 09:43
Mais il ne semble pas en utiliser, au vu de sa calvitie
- Nico56Fondateur
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Re: Affaire Karachi
Sam 01 Oct 2011, 10:24
Meci la blagounette était déjà plus ou moins incluse dans le " "
Re: Affaire Karachi
Mar 04 Oct 2011, 21:28
Une infographie très bien faite pour comprendre...
http://www.lemonde.fr/politique/infographie/2010/11/29/comprendre-l-affaire-karachi-en-trois-minutes_1446518_823448.html
http://www.lemonde.fr/politique/infographie/2010/11/29/comprendre-l-affaire-karachi-en-trois-minutes_1446518_823448.html
- JuanitoChampion du Monde
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Re: Affaire Karachi
Mar 25 Oct 2011, 12:13
J'avais manqué ça.
- fleraysInternational
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Re: Affaire Karachi
Mar 25 Oct 2011, 21:53
fredorain a écrit:Une infographie très bien faite pour comprendre...
http://www.lemonde.fr/politique/infographie/2010/11/29/comprendre-l-affaire-karachi-en-trois-minutes_1446518_823448.html
Quel bordel.
- ChaneletRecrue
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Re: Affaire Karachi
Mer 26 Oct 2011, 00:19
Nadine
- ColucheRecrue
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Re: Affaire Karachi
Mer 26 Oct 2011, 00:33
"La République irréprochable, vous pouvez vous la mettre où je pense"
- Nico56Fondateur
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Re: Affaire Karachi
Mer 26 Oct 2011, 00:36
après ils s'était fait un peu moucher aussi, il avait même été dire à la fin qu'il trouvait Morano jolie alors qu'elle le défonçait, c'est franchement bizarre
Re: Affaire Karachi
Mar 19 Juin 2012, 16:19
Les deux suicides suspects de l'affaire de Karachi
Ce sont les autres morts de l'affaire de Karachi.
Il y eut, bien sûr, les 15 victimes, dont 11 salariés français, le 8 mai
2002, de l'attentat contre le bus de la Direction des constructions
navales (DCN) au Pakistan.
Mais les enquêteurs se demandent s'il ne conviendrait pas d'en ajouter deux autres : l'informaticien amateur Akim Rouichi,
retrouvé mort le 22 août 1995 chez sa soeur, en banlieue parisienne, et
l'ingénieur André Rigault, décédé le 12 janvier 1998 au centre d'essais
de la DCN, dans l'Indre. Tous deux morts, officiellement, des suites
d'un suicide par pendaison. Une version qui ne convainc pas leurs
proches, à tel point que le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé du volet financier des investigations, a demandé aux policiers d'enquêter sur leur disparition jugée suspecte.
"MON FRÈRE M'A DIT QU'IL AVAIT PEUR"
Akim Rouichi, c'est ce passionné d'informatique, dont Le Point, en octobre 2011, avait relaté la destinée. A l'époque, Edouard Balladur est premier ministre (1993-1995), et rêve de conquérir l'Elysée. "Mon frère avait été approché par des policiers des RG", a confié le frère d'Akim, François Rouichi, sur procès-verbal, le 13 octobre 2011. "Ces policiers souhaitaient avoir des renseignements sur les milieux islamistes dans les banlieues", en citant deux policiers dont lui aurait parlé son frère : Patrick Rougelet, ex-commissaire des RG, et Jacques Delebois, haut fonctionnaire proche des réseaux Pasqua, au coeur de la célèbre affaire du "vrai-faux" passeport dans les années 1980.
En 1993, Akim Rouichi aurait été orienté vers des enquêtes
politiques. Les RG lui auraient fourni du matériel perfectionné, des
listes de numéros de téléphone, afin de pirater des conversations de personnalités. "Début 1995, il m'a dit qu'il avait peur",
s'est souvenu François Rouichi. Son frère lui aurait fait écouter un
échange entre Charles Pasqua, alors ministre de l'intérieur, et François
Léotard, ministre de la défense. Il y aurait été question de "ventes de missiles à l'Iran" et de "commissions".
En tout, Akim Rouichi aurait enregistré 30 à 40 conversations, sauvegardées sur disquettes, "sur des ordres des policiers des RG". Il est même question d'une "tirelire",
une société au Luxembourg, par laquelle transiterait de l'argent
suspect. Dans l'affaire de Karachi, le juge s'intéresse à la société
luxembourgeoise Heine, par où ont transité les commissions suspectes.
Le 22 août 1995, le corps d'Akim Rouichi est retrouvé sans vie, à Stains (Seine-Saint-Denis). "Mon frère n'était pas dépressif, a assuré François Rouichi. Il n'y avait plus d'ordinateur, ni les disquettes, ni son agenda." La famille s'interroge. Surendetté, Akim Rouichi avait pourtant trouvé le moyen de verser 51 500 francs sur son compte en banque, en mars 1993. Surprenant.
La mère d'Akim Rouichi dit aussi avoir décelé des traces de sang dans l'appartement. Le lieutenant Daniel Delaire, admet ne pas "avoir relaté cet élément dans son procès-verbal de constatations", tandis que son collègue, le lieutenant Rudy Gouverneur, se rappelle bien avoir vu "des traces de sang sur les murs ou sur le sol". Curieux, pour un suicide par pendaison. Saisie, la justice rend le 17 juillet 1998, une ordonnance de non-lieu.
Quatorze ans plus tard, le dossier est rouvert. En effet, de nombreux éléments viennent attiser
la curiosité des magistrats. En premier lieu, le matériel - un scanner
relié à un ordinateur - dont aurait disposé Akim Rouichi. Retrouvé par
son frère et livré aux policiers, il intéresse les policiers pour qui "ce type d'appareil n'était pas disponible à la vente pour les particuliers".
MIS SUR ÉCOUTES
Les enquêteurs ont également interrogé un journaliste, auquel s'était confié, à l'hiver 1994, Akim Rouichi. Le reporter s'est rappelé avoir écouté les conversations interceptées, et identifié la voix de François Léotard, en discussion avec son conseiller
Renaud Donnedieu de Vabres. De même, Philippe Fontana et Jean-Charles
Brisard, ex-membres de la cellule Jeunes de M. Balladur, ont relaté la
visite d'Akim Rouichi au QG de campagne. "M. Rouichi souhaitait vendre des enregistrements de conversations", a témoigné M. Brisard. "J'ai écouté les enregistrements", a confirmé M. Fontana. Une note fut même établie, destinée à Nicolas Bazire, directeur de campagne. Ils n'auront plus de nouvelles.
Akim Rouichi a-t-il bien été un indic des RG, voire plus ? "Je crois que cette histoire est un montage, indique au Monde M. Delebois. Je n'ai jamais commandité d'écoutes sur qui que ce soit, je n'ai jamais vu ce M. Rouichi." M. Rougelet a dit à la police
ne pas connaître M. Rouichi. Les domiciles de M. Delebois et M.
Rougelet ont été perquisitionnés, leurs téléphones mis sur écoutes, sans
résultat.
Les enquêteurs viennent de rouvrir
le dossier relatif à un autre décès, celui d'André Rigault, ingénieur à
la DCN, chargé de la mise au point des moteurs de sous-marins.
A ce titre, il a oeuvré dans le cadre du contrat Agosta, signé en 1994, et qui prévoyait la livraison de trois sous-marins au Pakistan.
L'attentat de Karachi pourrait être lié à ce marché, sur fond de
commissions occultes. Annick Le Saux, la veuve de M. Rigault, a établi
un lien. "J'ai toujours été persuadée qu'André ne s'était pas suicidé", dit-elle au Monde.
Face aux policiers, le 18 janvier 2012, elle a détaillé le décès de son
mari, retrouvé mort, pendu, dans les locaux du centre d'essais de la
DCN, le 12 janvier 1998.
"Nous n'avions pas de problèmes de couple ni d'argent, et André n'était pas dépressif", a-t-elle certifié. Quand elle a récupéré le cartable de son mari, il était vide : "Pour moi,André a été tué, et cela à cause de ses activités professionnelles." Il n'y a pas eu d'autopsie, et l'enquête, relancée par ses soins, s'est soldée, comme dans le cas Rouichi, par un non-lieu, le 26 avril 2002.
Ce sont les autres morts de l'affaire de Karachi.
Il y eut, bien sûr, les 15 victimes, dont 11 salariés français, le 8 mai
2002, de l'attentat contre le bus de la Direction des constructions
navales (DCN) au Pakistan.
Mais les enquêteurs se demandent s'il ne conviendrait pas d'en ajouter deux autres : l'informaticien amateur Akim Rouichi,
retrouvé mort le 22 août 1995 chez sa soeur, en banlieue parisienne, et
l'ingénieur André Rigault, décédé le 12 janvier 1998 au centre d'essais
de la DCN, dans l'Indre. Tous deux morts, officiellement, des suites
d'un suicide par pendaison. Une version qui ne convainc pas leurs
proches, à tel point que le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé du volet financier des investigations, a demandé aux policiers d'enquêter sur leur disparition jugée suspecte.
"MON FRÈRE M'A DIT QU'IL AVAIT PEUR"
Akim Rouichi, c'est ce passionné d'informatique, dont Le Point, en octobre 2011, avait relaté la destinée. A l'époque, Edouard Balladur est premier ministre (1993-1995), et rêve de conquérir l'Elysée. "Mon frère avait été approché par des policiers des RG", a confié le frère d'Akim, François Rouichi, sur procès-verbal, le 13 octobre 2011. "Ces policiers souhaitaient avoir des renseignements sur les milieux islamistes dans les banlieues", en citant deux policiers dont lui aurait parlé son frère : Patrick Rougelet, ex-commissaire des RG, et Jacques Delebois, haut fonctionnaire proche des réseaux Pasqua, au coeur de la célèbre affaire du "vrai-faux" passeport dans les années 1980.
En 1993, Akim Rouichi aurait été orienté vers des enquêtes
politiques. Les RG lui auraient fourni du matériel perfectionné, des
listes de numéros de téléphone, afin de pirater des conversations de personnalités. "Début 1995, il m'a dit qu'il avait peur",
s'est souvenu François Rouichi. Son frère lui aurait fait écouter un
échange entre Charles Pasqua, alors ministre de l'intérieur, et François
Léotard, ministre de la défense. Il y aurait été question de "ventes de missiles à l'Iran" et de "commissions".
En tout, Akim Rouichi aurait enregistré 30 à 40 conversations, sauvegardées sur disquettes, "sur des ordres des policiers des RG". Il est même question d'une "tirelire",
une société au Luxembourg, par laquelle transiterait de l'argent
suspect. Dans l'affaire de Karachi, le juge s'intéresse à la société
luxembourgeoise Heine, par où ont transité les commissions suspectes.
Le 22 août 1995, le corps d'Akim Rouichi est retrouvé sans vie, à Stains (Seine-Saint-Denis). "Mon frère n'était pas dépressif, a assuré François Rouichi. Il n'y avait plus d'ordinateur, ni les disquettes, ni son agenda." La famille s'interroge. Surendetté, Akim Rouichi avait pourtant trouvé le moyen de verser 51 500 francs sur son compte en banque, en mars 1993. Surprenant.
La mère d'Akim Rouichi dit aussi avoir décelé des traces de sang dans l'appartement. Le lieutenant Daniel Delaire, admet ne pas "avoir relaté cet élément dans son procès-verbal de constatations", tandis que son collègue, le lieutenant Rudy Gouverneur, se rappelle bien avoir vu "des traces de sang sur les murs ou sur le sol". Curieux, pour un suicide par pendaison. Saisie, la justice rend le 17 juillet 1998, une ordonnance de non-lieu.
Quatorze ans plus tard, le dossier est rouvert. En effet, de nombreux éléments viennent attiser
la curiosité des magistrats. En premier lieu, le matériel - un scanner
relié à un ordinateur - dont aurait disposé Akim Rouichi. Retrouvé par
son frère et livré aux policiers, il intéresse les policiers pour qui "ce type d'appareil n'était pas disponible à la vente pour les particuliers".
MIS SUR ÉCOUTES
Les enquêteurs ont également interrogé un journaliste, auquel s'était confié, à l'hiver 1994, Akim Rouichi. Le reporter s'est rappelé avoir écouté les conversations interceptées, et identifié la voix de François Léotard, en discussion avec son conseiller
Renaud Donnedieu de Vabres. De même, Philippe Fontana et Jean-Charles
Brisard, ex-membres de la cellule Jeunes de M. Balladur, ont relaté la
visite d'Akim Rouichi au QG de campagne. "M. Rouichi souhaitait vendre des enregistrements de conversations", a témoigné M. Brisard. "J'ai écouté les enregistrements", a confirmé M. Fontana. Une note fut même établie, destinée à Nicolas Bazire, directeur de campagne. Ils n'auront plus de nouvelles.
Akim Rouichi a-t-il bien été un indic des RG, voire plus ? "Je crois que cette histoire est un montage, indique au Monde M. Delebois. Je n'ai jamais commandité d'écoutes sur qui que ce soit, je n'ai jamais vu ce M. Rouichi." M. Rougelet a dit à la police
ne pas connaître M. Rouichi. Les domiciles de M. Delebois et M.
Rougelet ont été perquisitionnés, leurs téléphones mis sur écoutes, sans
résultat.
Les enquêteurs viennent de rouvrir
le dossier relatif à un autre décès, celui d'André Rigault, ingénieur à
la DCN, chargé de la mise au point des moteurs de sous-marins.
A ce titre, il a oeuvré dans le cadre du contrat Agosta, signé en 1994, et qui prévoyait la livraison de trois sous-marins au Pakistan.
L'attentat de Karachi pourrait être lié à ce marché, sur fond de
commissions occultes. Annick Le Saux, la veuve de M. Rigault, a établi
un lien. "J'ai toujours été persuadée qu'André ne s'était pas suicidé", dit-elle au Monde.
Face aux policiers, le 18 janvier 2012, elle a détaillé le décès de son
mari, retrouvé mort, pendu, dans les locaux du centre d'essais de la
DCN, le 12 janvier 1998.
"Nous n'avions pas de problèmes de couple ni d'argent, et André n'était pas dépressif", a-t-elle certifié. Quand elle a récupéré le cartable de son mari, il était vide : "Pour moi,André a été tué, et cela à cause de ses activités professionnelles." Il n'y a pas eu d'autopsie, et l'enquête, relancée par ses soins, s'est soldée, comme dans le cas Rouichi, par un non-lieu, le 26 avril 2002.
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